Passionnée de littérature jeunesse, dévoreuse de livres, jeune maman !

Candidate1 Elena

Candidate N°1 du concours d’écriture
Toutes les explications, inscriptions, règles ici!
LA FEMME AUX PIGEONS


Depuis plusieurs jours je la vois,  elle prend des miettes de pain puis s’ immobilise les bras levés et les pigeons viennent picorer. Ils sont habitués je pense car je ne vois aucune
hésitation, ils volent et se posent sur elle avec la plus grande confiance.

Un sourire épanoui effleure le visage fatigué de cette femme sans âge, elle ouvre doucement son grand cabas et fait entrer les pigeons dedans, puis referme guettant autour d’elle.

Je me souviens de mon père qui avait vu une femme donner à manger à des pigeons puis les emmener pour les manger et mon cœur se serre.

Discrètement je la suis, la femme est fatiguée et pose son cabas régulièrement avant de reprendre son chemin. Elle s’arrête et ouvre une porte, j’entrevois une petite cour, au fond une volière pas
comme les autres, le grillage est ouvert et les pigeons entrent et sortent librement.

La femme ouvre le cabas, les pigeons volent vers la volière retrouver leurs compagnons,

Ensuite la femme entre dans la maison basse et ramène des graines qu’elle remplit dans différents récipients, donne de l’eau, enfin s’assoit  à ce moment son visage devient serein, 
ses  yeux ne quittent plus le va et  vient  des oiseaux.

Je me sens indiscrète et je m’éclipse  discrètement.

 

Elena

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Cadavre d’état de Claude Marker

Cadavre d’état

de Claude Marker
Carnets Nord, mai 2009

Chouette un policer pour les vacances, ai-je pensé quand Chez les filles m’a proposé de recevoir ce livre…
Finalement, je trouve que ce n’est pas tout à fait un policier, mais je vais vous raconter…

Vaslin, conseiller du Premier Ministre, est retrouvé mort sur un parking de cité.
Rapidement c’est la thèse du suicide qui prévaut. Sauf que voilà, Coralie Le Gall, commissaire chargée de l’enquête se doute  rapidement que c’est un meurtre. Un meurtre politique en plus.
Voilà que notre commissaire, au langage déroutant, se lance dans une enquête sur un milieu quelle connait bien (son père est un haut fonctionnaire) mais qu’elle n’apprécie pas.
Alors quand un jeune sous fifre politique débarque chez elle en pleine nuit avec des révélations, elle l’écoute et se lance dans une enquête faramineuse, jalonnée de nouveaux crimes…

Plein de meurtres, des enquêtes, des courses poursuites… Tout pour en faire un bon policier… Pourtant ce n’est pas le cas. Ce livre est un roman noir politique, teinté d’une pointe de polar.
En effet le milieu politique y est décortiqué. L’éditeur le dit lui même d’ailleurs “Au delà du suspence propre au genre policier, il révèle une parfaite connaissance des milieux politiques, des médias, et de la haute fonction d’Etat.”

Les personnages sont pour la plupart des sortes de anti héros, aux parcours jalonnés d’échecs. Pourtant l’instinct de Coralie Le Gall la trompe souvent… A tel point que j’ai eu envie une ou deux fois de lui dire de faire attention…
L’intrigue est bien ficelée, et même si la conclusion finale ne m’a absolument pas surprise, j’avais envie de connaitre le fin mot de cette histoire tortueuse.

Ensuite dire si j’ai aimé, c’est beaucoup plus difficile, tant l’écriture de Claude Marker m’a souvent génée dans ma progression… Moi je ne porte pas des djinnes ni des ticheurtes, je bois du café, pas du kaoua, et j’arrose mes plantes plutôt que je ne les abbreuve… Mais passons, les dîleurs n’ont qu’à bien se tenir, Madame LE commissaire, et elle y tient, est là…

Heureusement cette écriture s’allège au fur et à mesure de l’histoire, pour laisser plus de place à l’intrigue.

Un passage m’a fait sourire, il s’agit d’une scène dans un resto parisien, où l’on mange bourbonnais… Alors paté aux pommes de terre et St Pourçain, chez moi c’est le menu du lendemain de fête… :)

+Je remercie Carnets Nord et Suzanne de Chez les Filles pour cette découverte. Le mini site du livre, avec extraits ICI

Concours d’écriture n°6 [article à la une, nouvel article en dessous!]

Concours d’écriture n°6 organisé pour la dernière fois sur orangeblog, et pour la
première fois ici, conjointement!



Il vous suffit de vous inscrire en comm, et de me faire parvenir (par lien en commentaire par exemple) votre texte
avant samedi 11. 

 

— Inscriptions ouvertes —


Ce texte peut être un récit, un poème, mais écrit correctement (pas de sms) et vous devez en être l’auteur! Une selection pourra avoir lieu s’il y a trop de
candidats (selection en partenariat avec les jurys)

                                    
        

OoO

Comme lors des précédentes éditions, il y aura plusieurs classements
:

  • Deux classements du public : ((suite à la fermeture précoce d’orangeblog, un seul classement
    global!)

Un au nombre de votes des bloggeurs sur orangeblog (comm et miams, illimités, sur 7
jours)

Un au nombre de votes des bloggeurs sur overblog (1 comm par jour et par bloggeur, sur 7 jours)

  • Et un classement du jury composé de 10 bloggeurs (minimum)

(vous pouvez aussi vous inscrire pour etre jury!)

OoO


~Attention l’inscription vaut acceptation du “règlement”!~


Les lots seront les suivants :

1er prix
 
du jury > Un livre *
orangeblog > Un livre *
overblog  > Un livre *

2ème prix 
du jury > Un livre de la collection petit livre chez First *
orangeblog > Un livre de la collection petit livre chez First *
overblog  > Un livre de la collection petit livre chez First *

3ème prix
du jury > une carte postale + marque page *
orangeblog > une carte postale + marque page *
overblog  > une carte postale + marque page *

Pour tous les suivants :
Image, bandeau, commentaires… ce sera à vous de me dire!

* Cadeau neuf ou occasion en très bon état, envoyé par la poste dans les 30 jours. L’adresse sera à m’envoyer par mail dans les 10 jours suivant la fin du
concours (prévenir en cas d’absence, c’est à cause de mes dates de vacances ;)

Le pacte des marchombres : T2 Ellana l’Envol

Le pacte des marchombres

 T2 Ellana l’Envol

de Pierre Botero


        Ellana dans ce deuxième tome est toujours une apprentie marchombre. Elle obéit aveuglement à son maître Jilano, continuant à escalader des tours hautes et
vertigineuses… entre autre. Mais l’Empire est emprunt à des troubles, tant à ses frontières où il est attaqué, que dans son organisation interne où les traitres sont nombreux. Ellana fera tout ce
qu’elle peut pour aider l’Empire, contre ceux qui l’attaquent, des marchombres comme elle parfois, contre ceux qu’elle aime aussi…

        Un deuxième tome tout aussi prenant que le premier, qui nous laisse essoufler, et une fois de plus avide de continuer…. Mais là un soucis se pose à moi… est ce que je continue par le tome 3 d’Ellana, où bien est ce que je relis pour le plaisir la Quête d’Ewilan?
En effet comme j’ai du le dire en parlant du tome 1, Ellana est LA marchombre de la quête d’Ewilan, cette jeune femme fantastique, souvent en arrière plan mais à laquelle on s’attache. Dans ces deux premiers tomes on a suivi sa vie AVANT la rencontre avec Ewilan, mais le tome 2 s’achève sur cette rencontre…
Le tome 3 quant à lui, reprends beaucoup de personnages de l’ensemble de ces livres, tout en restant centré principalement sur Ellana…. Dilemme donc… qu’avez vous fait pour ceux qui l’ont lu?

 

Je vous conseille le blog de Jean Louis Thouard pour ceux qui aiment les couvertures :
http://lebaron-rouge.blogspot.com

La carte de Gwendalavir :


Pour les fans, il existe une édition spéciale de ce tome 2, commenté par Bottero lui même. En voici l’avant propos fait par l’éditeur :
“NOTE DE L’ÉDITEUR
Vous êtes sur le point de découvrir, en avant-première, Ellana L’Envol, le deuxième tome de la trilogie de Pierre Bottero Le Pacte des marchombres. Mais auparavant, si vous le voulez bien, remontons un peu le temps…
Voilà bientôt sept ans que, chez Rageot, nous cheminons aux côtés de Pierre. Sept années au cours desquelles il nous a initiés à la fantasy et entraînés jusqu’au cœur de son roman-monde. Un roman-monde où l’imagination défie les frontières, où l’écriture arpente de vastes territoires inconnus et met en scène des personnages qui, pour différents, étranges, voire effrayants qu’ils
soient, n’en deviennent pas moins singulièrement familiers et attachants. Nous attendons chacun de ses nouveaux textes avec impatience, nous les dévorons avec gourmandise, nous les travaillons ensemble avec passion avant de les laisser sereinement trouver refuge entre les mains du lecteur.
Personnage secondaire de  La Quête d’Ewilan, Ellana est devenue l’héroïne de sa propre  histoire dans la trilogie Le Pacte des Marchombres. Quoi de plus logique quand, chez Pierre, chaque personnage est traité avec le même respect et possède le droit absolu, inaliénable, de clamer son intégrité, d’exister par et pour lui-même, voire même de s’émanciper ! Ellana, un personnage qui nous est proche quoique… Aucun lecteur ne peut prétendre connaître le nom que lui ont donné ses parents. Surnommée « Grenouille » par son père ou « ma princesse » par sa mère, « Ipiu » par les Petits, elle développe d’abord sa personnalité ictionnelle qui déterminera ensuite son nom. Un nom qui commence bien sûr par un « E » comme celui de toutes les héroïnes signifiantes de Gwendalavir : Ewilan mais aussi Élicia (la mère), Ellundril (le modèle), Erylis (l’autre) ou Éléa (la némésis).
Ellana, sans doute à ce jour la plus libre et sûrement la plus complexe des héroïnes de l’auteur, son pari romanesque le plus audacieux. Voilà donc bientôt sept ans de magie partagée et à partager. Et d’idées un peu folles qui foisonnent et se concrétisent autour des trilogies : un « making of » dans L’île du destin, un site dédié à Ewilan, une triple fin pour La huitième porte, un concours de poésie marchombre, un guide pour « arpenter leur voie » dans Ellana… Bref, une recherche incessante de bonus et de clins d’œil, témoins du plaisir renouvelé de travailler, d’imaginer et d’offrir ensemble.
Dans cette édition très spéciale, l’idée est de donner carte blanche à Pierre pour intervenir quand il le souhaite au fil des pages. Une version commentée en direct du processus de création de ce deuxième tome  en quelque sorte.
Il est grand temps de vous laisser en sa compagnie…”

40 p.  de notes environ… un extrait :
“LES NOMS
Comment faire pour que le lecteur, une fois franchie la porte conduisant à mon monde, ait la sensation de se trouver ailleurs ? Ce n’est pas parce que le roman est catalogué fantasy que le dépaysement est assuré. Pour que l’effet fonctionne, il faut insérer des éléments dans la narration qui, insidieusement ou, au contraire, avec brutalité, vont convaincre le voyageur qu’il n’est
plus chez lui.
Placer à chaque page des montagnes hautes de vingt kilomètres, des bestioles à vingt-six pattes pesant trois tonnes, ou des hordes gobelinesques assoiffées de sang ne suffit néanmoins pas toujours.
Voire donne envie de vraiment se trouver ailleurs tant le résultat est pesant.
Tout est question d’équilibre.
Des monstres, certes, mais pas trop, des hordes gobelinesques savamment dosées et la certitude qu’une montagne haute de vingt kilomètres interpellera beaucoup plus le lecteur si elle est mythique.
Y compris dans le roman.
Les noms, ceux des personnages, des créatures ou des lieux, obéissent à la même règle.
La règle de l’équilibre.”

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