Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

Tokyo – Perdus dans la grande ville -Mois du Japon (1)

perdusSi un de vos proches avait disparu, que feriez-vous ?

A partir de 13 ans

TOKYO

Perdus dans la grande ville

Graham Marks

Albin Michel Suspense (2007)

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La sœur d’Adam, Charlie, 21 ans, a pris un an de congé sabbatique pour voyager avec sa copine Alice. Ce jour là, quand Adam se réveille, il voit son père furieux dans l’encadrement de la porte. Charlie a disparu depuis plusieurs jours. Avec son amie Alice, elles travaillaient comme hôtesses dans un bar de Tokyo pour gagner un peu d’argent. Et personne ne le savait, personne, sauf Adam.

Les grands-parents d’Adam étant âgés et très malades, sa mère ne peut partir. Et son père ne veut pas la laisser seule en ce moment difficile. La police ? Elle n’a aucune nouvelle non plus. Adam décide donc de partir seul, au Japon, à la recherche de sa sœur.

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Un roman que j’ai englouti en deux jours. Il faut dire qu’il est facile à lire, plaisant et distrayant ! L’histoire pourrait paraître tirée par les cheveux, mais les détails sont plutôt réalistes et on y croit ! Bref, un petit voyage à Tokyo avec “Perdus dans la grande ville”, en cette période de confinement, c’était très agréable.

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Autres romans ado “Japon” : Banzaï au pays des mangas, Banzaï Sakura, Azami (à partir de 11 ans), Les noces de la Renarde, Fleurs de Dragons (Ado/JA)

Challenge “Un mois au Japon

 

C’est ma 1ère participation pour le challenge “Un Mois au Japon2020

Et en plus, je suis dans le thème de la semaine qui est “Villes” (Incroyable, non ?)

Chez Lou et Hilde

Ainsi qu’à l’objectif PAL chez Antigone

(Dans ma pal depuis plus de 2 ans…)

Larmes vertes – Des slogans qui claquent !

vertesManifeste
Tout public

LARMES VERTES

Photographies : Nicolette Humbert

Mises en scène : Jeanne Roualet

La Joie de Lire (2019)

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Présentation de l’éditeur : Ce manifeste nous a paru une évidence. Il s’est imposé suite aux marches des jeunes pour le climat dans plusieurs pays. Face à l’urgence de la situation et à la mobilisation de la jeunesse, la classe politique ne peut plus rester indifférente. Les discours de la jeune Greta Thunberg au forum de Davos et à la COP 24 à Katowice, son sang-froid et la pertinence de son propos nous laissent perplexes. On ne veut pas croire à un feu de paille !
Dans une mise en scène graphique originale, ce livre réunit photos et slogans entendus dans la rue. Un livre à brandir lors des prochaines manifs !
Un engagement par les jeunes pour le monde.

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Larmes vertes
ce sont des images qui marquent et des slogans qui claquent.

 

La terre est notre maison”  face la photographie d’une déchèterie en bord de route…

Nous n’avons pas de plan(ète) B“, face à l’image d’une gigantesque montagne de déchets.

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Un célèbre magazine avait pour slogan “Le poids des mots, le choc des photos”, on pourrait dire exactement la même chose de ce petit livre.

Face à face, photographies et slogans nous obligent à réfléchir. Nous amènent à se dire qu’il est urgent de se bouger, de faire quelque chose pour le climat, pour la planète, c’est à dire pour nous et nos enfants, mais aussi pour sauvegarder la nature et sa diversité.

Et j’espère de tout mon cœur que le virus qui nous immobilise en ce moment (Coronavirus), qui oblige toute la planète ou presque à se confiner, qui a réussi à ralentir considérablement l’économie, va nous amener aussi à réfléchir à nos pratiques (personnelles, professionnelles) et à les modifier, à les améliorer.

https://www.lajoiedelire.ch/wp-content/uploads/2019/06/larmes_vertes-2-800x533.jpg

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D’autres livres sur l’écologie, le changement climatique

Greta Thunberg, sauvons la planète

Hé… La mer monte ! (Ado/Adulte)

Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité (Ado/Adulte)

Gaya et le petit désert (Livre CD jeunesse)

Ce livre a été imprimé localement, en Haute-Savoie, et de la façon la plus respectueuse possible de l’environnement : utilisation d’encres végétales et de papier FSC issu de forêts gérées de façon écologique, pas de plaques, pas de produits chimiques, très peu de perte de papier, prise en compte de la compensation carbone… L’imprimerie Villière est certifiée Imprim’ Vert et est une pionnière en la matière.

Chère Maman – roman épistolaire jeunesse ♥

MamanRoman épistolaire
A partir de 11/12 ans

Chère Maman ♥

Sylvie Baussier

Oskar éditeur (2019)

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Une femme, maman d’une fille de 12 ans, se décide à écrire un journal. Dans ce petit carnet, qu’elle garde précieusement dans son sac à main, elle écrit des lettres à sa mère. Elle écrit les choses qu’elle n’a jamais osé lui dire. Des souffrances passées dont elle aimerait lui parler, mais qu’elle n’ose pas exprimer. Des chagrins qu’elle traîne comme des boulets. De bons moments aussi, des souvenirs de choses faites ensemble, petits rayons de soleil dans une enfance plutôt triste.

Et puis un jour, le carnet disparait. Elle le cherche. Se demande où elle a pu le perdre. Nous, lecteurs, savons qui l’a pris.

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C’est un tout petit roman, un petit format qui fait à peine 80 pages, mais c’est un texte très fort. Un texte qui parle de la complexité de la communication entre mère et fille. De la difficulté qu’ont certaines personnes à montrer / à dire ce qu’elles ressentent. Et comment les enfants peuvent souffrir de cette “froideur”, de ce manque de communication, de ce manque d’amour.

Ce récit m’a beaucoup touchée et j’ai fini cette lecture en pleurant. Cela sonne si juste !

Tout le monde ne sera pas touché de la même façon bien sûr en lisant cette histoire. Moi elle m’a touchée à la fois en tant que “fille”, et en tant que “mère”.

A la fin du livre, quelques pages parlent des différents “types” de mères, de l’instinct et de l’amour maternel.

Une très belle lecture ♥

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Le blog de l’autrice

D’autres ouvrages de Sylvie Baussier présentés sur ce blog :

Le club des poneys, Le vétérinaire (1er doc présenté), Dis bonjour à la dame (1er doc présenté), Là-bas tout ira bien (roman ado)

Un autre roman paru aux éditions Oskar parle (entre autres) de la difficulté des relations mère-fille : Le sourire du Diable

Sweet tooth – Série post-apocalyptique

sweetÂmes sensibles, s’abstenir…

Noté à partir de 12 ans  (je dirais 14/15 ans)

SWEET TOOTH

Jeff Lemire

Urban Comics (2015/2016)

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Sweet tooth raconte l’histoire de Gus. Il vit dans une cabane, dans les bois, avec son Papa. Leur habitation se situe au cœur du parc National du Nebraska. A part son père, Gus n’a jamais vu personne. Son père lui a dit que sa mère était morte quand il était tout petit. Gus a appris des tas de choses de son père et celui-ci lui a fait promettre de ne jamais, jamais quitter les bois… Mais un jour, la maladie a rattrapé le père et il est parti au ciel rejoindre la maman de Gus. Et celui-ci s’est retrouvé seul. Enfin, pas pour longtemps. Des chasseurs sont arrivés. Et ils n’étaient pas gentils, non, c’était “les méchancetés” dont le père de Gus parlait. Du coup, Gus a suivi le grand costaud.

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C’est un enfant de 9 ans, Gus, qui nous raconte son périple. Gus est un enfant un peu spécial, un hybride, mi-humain, mi-cerf. Forcé de quitter les bois protecteurs suite au décès de son père, il va suivre un homme. Cet homme, c’est Jepperd, le grand costaud. Un ancien joueur de hockey qui ne pense qu’à se battre. Il m’a fait penser à Parker, un homme renfermé et violent qu’il ne faut pas embêter.

Je n’ai pas envie de vous en dire plus. Il y a beaucoup de choses dans cette histoire. Beaucoup d’action, une part de “mythologie”, une part de réalité aussi (la façon dont nous traitons la terre, la nature). Et des personnagesQue vous aurez du mal à quitter, une fois la dernière page tournée !

J’ai adoré cette histoire ♥

 

Pourtant ce n’était pas gagné, il a fallu tout le pouvoir de persuasion de mes collègues de la BD de la semaine pour que je tente le coup, parce que les couvertures et les illustrations ne me tentaient pas du tout au départ. Je ne dirais pas que je trouve les dessins de Jeff Lemire “beaux”.

Mais ils illustrent parfaitement cette histoire et c’est le principal. J’ai aimé aussi que les cases ne se ressemblent pas, tantôt longilignes, tantôt pleine page et parfois même dans l’autre sens. Il y a comme un côté “cinématographique” dans sa façon de raconter et d’illustrer cette histoire.

Et si je n’ai pas réussi à vous convaincre, aller voir les avis de Noukette, Jérôme et Mo’

 

sweet sweet

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Voir un extrait du tome 1 (un peu déformé, dommage)

La BD de la semaine, c’est chez