14-18 Tome 1 : Le petit soldat (Août 1914)

1414-18
T1 : Le petit soldat (Août 1914)

Corbeyran & Le Roux

Delcourt (2014 / 2017 pour cette édition)

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Bd découverte grâce à l’opération 48h BD

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Dès les premières planches, on sait que ça va être beaucoup plus “impressionnant” au niveau du dessin que dans la bande dessinée présentée sur le même thème la semaine dernière, “la guerre des lulus” (où la guerre est bien présente, mais beaucoup moins visible, dans le tome 1 en tous cas).

Dans le prologue en effet, on se retrouve à Paris, en 1919, dans le cabinet d’un chirurgien, avec une femme qui amène son mari, une “gueule cassée”, autrement dit un soldat survivant mais gravement blessé au visage, et qui, sans jeu de mots, n’a plus toute sa tête… Mais, dès la 3ème page, flash-back, on se retrouve en août 1914, pendant une fête au village, juste avant la déclaration de mobilisation…

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Dans ce premier tome, on fait connaissance avec une bande de copains, 8 hommes qui se connaissent depuis l’enfance ainsi qu’avec leurs femmes, leurs familles. Avec eux, on va découvrir toute l’horreur, toute la bêtise de la guerre.

Il y a l’ennemi bien sûr, mais aussi la rigidité et l’imbécilité de certains gradés qui n’hésitent pas à sacrifier des hommes bêtement. On y voit aussi l’exode de ces familles chassées de chez elles par la guerre. Et on suit également le quotidien des femmes une fois les hommes partis.

Un premier tome qui m’a beaucoup plu même si j’ai parfois un peu de mal à reconnaître les personnages… Mais je pense que ça viendra au fil des tomes ! J’ai bien aimé aussi l’insertion, au fil de l’histoire, des dessins de Maurice, le dessinateur de la bande.

Il ne me reste plus qu’à me procurer les 7 tomes que je n’ai pas lu !

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Cette série comporte pour le moment 8 tomes (le T8 est sorti en octobre 2017) sur 10 prévus.

De Corbeyran, nous vous avons déjà présenté : Châteaux Bordeaux, Nanami, Uchonie(s) New Harlem, Dracula, et METRØNOM’

Bd présentées sur le même thème : Pour un peu de bonheur, T1 : Félix, Les godillots, Et si…

D’autres avis : celui de Blandine et celui de Natiora

Une bibliographie (qui date de 2012) faite par Sophie sur ce thème.

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Cette semaine nous sommes reçus par Stéphanie du blog Mille et une frasques

Cette bd participe également au challenge Première Guerre Mondiale chez Blandine (Vivrelivre)Enregistrer

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La guerre des Lulus 1914

lulusLa guerre des Lulus ♥

T1 : 1914 La maison des enfants trouvés

Régis Hautière & Hardoc

Casterman (2013)

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Une bd découverte grâce à l’opération 48h BD

Série en cours, 5 tomes parus (le 5ème et dernier en octobre 2017)

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Abbaye de Valencourt – Orphelinat, été 1914. Ludwig, Lucas, Luigi et Lucien, quatre orphelins surnommé “les lulus” font le mur pour aller passer la journée dans leur terrain de jeu préféré, le petit bois qui borde l’Abbaye. Quatre orphelins d’âge différent, dormant dans la même chambre, et soudés par des années de confidences faites à la nuit tombée.

Cet après-midi là, l’orage gronde au loin dans un ciel pourtant vide de nuages. Quand ils se décident enfin à rentrer à l’orphelinat, il est vide… Tout comme le village, désert !

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Un tome par année de guerre, des enfants survivants seuls derrière les lignes ennemies (en France – proche de la frontière Belge) et que l’on voit grandir au fil des tomes c’est ce qu’ont voulu faire les deux auteurs. Je n’ai, pour le moment, lu que le premier tome (la suite va venir très bientôt !) mais le pari est déjà réussi puisque l’on “croit” à cette histoire et que l’on s’inquiète pour ces enfants une nouvelle fois abandonnés…

Une histoire qui m’a beaucoup plu, il y a beaucoup de “bagarres” entre ces 4 jeunes garçons, mais une sorte d’amour fraternel aussi, ils se connaissent bien et prennent soin les uns des autres. On ne voit pas à proprement parler la guerre, juste des soldats qui passent dans le village. Rien de “choquant” donc, dans ce premier tome.

Les illustrations m’ont beaucoup plu également, les visages des enfants sont très expressifs et il y a pas mal de vignettes avec des vues en “plongée”, ce que j’aime beaucoup, je trouve que ça donne plus de relief.

J’ai bien aimé aussi le fac similé de journal, daté du 21 mai 1915, avec des illustrations supplémentaires et la lettre de l’instituteur… Mon seul regret : que ça se lise aussi vite (et bien sûr, je n’ai pas la suite…) Tant pis, en attendant… Je vais le relire !

Régis Hautière, un auteur que j’ai découvert récemment, et qui me plait décidément beaucoup !

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Une lecture commune avec Blandine

D’autres on aimé aussi : Lasardine, Moka, Noukette et Jérôme

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Pour feuilleter quelques pages

Le blog d’Hardoc

De Régis Hautière, nous vous avons déjà présenté : Abélard, Un homme de joie

Le blog de Régis Hautière

 

     

Aujourd’hui, la BD de la semaine est chez Noukette et cette bd participe également au challenge Première Guerre Mondiale chez Blandine

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Une soeur – Bd ado/adulte

sœur Une sœur

Bastien Vivès

Casterman (2017)
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Antoine 13 ans et son petit frère Titi 9 ans, sont en vacances au bord de la mer, dans la maison familiale, quelque part dans le sud de la Bretagne. Dans la voiture, ils ont entendu leurs parents parler d’une amie de la famille, Sylvie, qui a fait une fausse couche. Le lendemain, quand ils se réveillent, une jeune inconnue dort dans le lit d’à côté. Elle s’appelle Hélène, elle a 16 ans et c’est la fille de Sylvie. Antoine, qui par bien des côtés est encore un petit garçon, va, en une semaine avec Sylvie, quitter l’enfance…

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J’aime beaucoup le dessin de Bastien Vivès. Ce qui me gênerait peut-être chez d’autres, l’absence de traits du visage par exemple (parfois il n’y a pas de nez, pas d’yeux, pas de bouche !) ne me dérange absolument pas ici. Il y a, je trouve, une grande douceur dans son dessin, et à la façon dont se tiennent les personnages, on comprend bien leurs émotions.

Tout est bien vu. La relation des deux frères, les relations entre Antoine et Hélène, celles avec les autres ados… Les parents sont très peu présents et ne se rendent pas vraiment compte de ce qui se passe entre Antoine et sa “sœur”.

Quelques passages ‘initiatiques” sont un peu cru (une bd plus à partir du lycée que du collège à mon avis) et je mentirais si je disais que rien ne m’a “choqué”. Ces deux jeunes qui sont au départ comme un frère et une sœur ou encore deux copains et qui finissent par “jouer au docteur” (je ne dis pas ça par excès de pudibonderie, mais parce qu’il n’y a pas “d’acte sexuel” à proprement parler) m’ont surprise. J’ai, en fait, surtout été étonnée par l’âge du jeune garçon, qui n’a que 13 ans (et fait très “bébé” par certains côtés).

En bref : j’ai beaucoup aimé le dessin, la relation entre les deux frères et la douceur qui émane de toute cette histoire !

sœur

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Le blog de Bastien Vivès

Pour feuilleter la bd et voir une vidéo de présentation, rendez-vous sur la page de l’éditeur Casterman

Du même auteur, j’ai lu aussi :

La 1ère bd de cet auteur que j’ai lu, “Dans mes yeux” m’a beaucoup plu. Par ses couleurs, vives, chaudes, lumineuses et le dessin au crayon de couleur, original. De plus, on est à la place de la personne, on voit par ses yeux, c’est assez particulier, mais très réussi.

La 2ème “Le goût du chlore” m’a déçue. Une rencontre à la piscine, des couleurs et une ambiance froides, très peu de dialogues et des dessins que j’ai trouvé moins beaux. Ceci dit, on s’y croirait, on sent presque l’odeur du chlore…

La 3ème “Polina” m’a énormément plu. A un détail près, j’ai tout de suite détesté le nez de Polina (trop appuyé, trop noir ?) mais ce doit être le seul défaut que j’ai trouvé à ce roman graphique aérien (on “voit” les danseuses en train de virevolter).

L’avis enthousiaste de Lasardine, fan de Vivès

Cette semaine, nous sommes reçus par Moka

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L’apache et la cocotte – T2 : Cléo

CocotteL’apache et la cocotte

T.2 : Cléo

Stéphane Betbeder & Hervé Duphot

Glénat (2017)

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Une histoire en 2 tomes.

Mon avis sur le tome 1 est ici.

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Si vous n’avez pas lu le tome 1, évitez de lire ce qui va suivre…

Le premier tome était, comme son nom l’indique, plus axé sur la vie du jeune homme, Ange. A la fin de ce premier tome, Cléo et Ange sortent ensemble, malgré les mises en garde de la Comtessa, une courtisane très populaire qui a pris Cléo sous son aile et qui est jalouse. Elle arrive d’ailleurs à les séparer, en emmenant Cléo avec elle à Vienne…

Au début du tome 2 :

nous retrouvons Cléo et la Comtessa à Prague, dans les cuisines du Grand-Duc. La Comtessa est d’une humeur exécrable, le Grand-Duc lui ayant expressément demandé de ne pas sortir… Puis on retrouve Cléo à Paris, à la recherche de son grand amour, Ange…

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Ici aussi, il y a plusieurs parties, séparées par 3 « interludes » (chansons d’époques mises en images). Les dessins (et les couleurs !) sont toujours aussi beaux, en tous cas, je les aime beaucoup ! Ce deuxième m’a également énormément plu, même si j’avoue que cette fin... Arrgghh ! Je ne peux rien en dire sans la dévoiler et ce serait dommage !

Deux bien jolies bd, on retrouve bien le Paris de la “Belle époque” avec ses apaches, ses cocottes, ses roussins et ses bourgeois, cette ambiance si particulière de la belle époque (et son argot qui m’a toujours bien plu !)

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Je n’ai pas trouvé d’enregistrement de la chanson du premier interlude.

La seconde est hyper connue : Fascination (je t’ai rencontré, simplement / Et tu n’as rien fait pour chercher à me plaire / Je t’aime pourtant d’un amour ardent…)

Chanson du troisième interlude : “Ne rendez pas les hommes fous” ou “la chanson du passant” : paroles ici

Le site de l’illustrateur

Lire les premières pages

La bd de la semaine

Cette semaine, c’est chez Stéphanie

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