Entre ici et ailleurs – Bd ado/adulte

entreEntre ici et ailleurs

Vanyda

Dargaud (2016)

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Après 7 ans de vie commune, Coralie vient de se faire larguer. Il y a 3 semaines, elle a emménagé dans un nouveau logement, mais ce n’est pas toujours facile… Elle n’est pas très organisée, un peu tête en l’air (du genre qui arrose sa plante verte avec l’eau bouillante qui reste dans la bouilloire…) A 28 ans, c’est la première fois qu’elle vit seule et elle a un peu de mal à se faire à sa nouvelle vie, à trouver ses marques.

Par défi, elle décide de s’inscrire à la Capoeira*. Elle va y rencontrer de nouvelles personnes, se faire des amis, sortir de son isolement. Ces rencontres vont également l’aider à se trouver et à résoudre certains questionnements posés par sa double culture : elle est française par sa mère, laotienne par son père.

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La vie au quotidien…

Une bd qui parle de la vie quotidienne d’une jeune femme qui se cherche. De ses problèmes par rapport au fait d’être métisse, du racisme aussi. Une bd qui m’a bien plu même si je ne sais pas trop quoi en dire ! On voit Coralie évoluer, sa vie changer, son quotidien s’améliorer. Coralie a une naïveté très touchante, c’est un peu une femme-enfant.

Le dessin, en noir et blanc, m’a bien plu même si parfois les expressions sont un peu exagérées ou les traits pas trop développés comme dans un manga.

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* Art martial afro-brésilien qui puise ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil. Merci Wiki !

Le blog de Vanyda

De cette autrice, présenté sur ce blog : Celle que je ne suis pas (tome 1)

Sur le site de l’éditeur, Dargaud, vous pouvez lire les 60 premières pages.

Une interview de Vanyda par ici :

parenthèse

Et cette semaine, nous sommes réunis chez Mo’

La mare au diable – Littérature romantique

Mare MareLa mare au diable

George Sand

Éd. Desessart (1846)

Flammarion – Librio (1995)

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Il existe de très nombreuses éditions de ce roman. Je vous conseille de choisir une édition proposant le texte intégral, d’autant plus que ce roman est très court (122 pages en comptant l’introduction).

Et, si je puis me permettre un autre conseil, allez directement à l’histoire (chap. III chez Librio) il sera toujours temps ensuite, de revenir à l’introduction et aux explications de George Sand sur le pourquoi elle a écrit ce roman.

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L’histoire : C’est une histoire d’amour qui se déroule dans la campagne du Berry. L’histoire commence dans une ferme, où un beau-père, le Père Maurice, parle à son beau-fils, Germain. Dans cette famille, comme c’était alors la coutume, plusieurs générations vivent ensemble. Germain ayant épousé Catherine (décédée au départ de l’histoire) vit toujours chez ses beaux-parents avec ses 3 enfants en bas âge.

Les beaux parents, se sentant vieillir et de moins en moins capables de s’occuper correctement des petits, demandent à Germain de se remarier, afin que son épouse s’occupe de ses enfants. Celui-ci, au départ pas très “chaud” pour se remarier, accepte pour faire plaisir à ses beaux-parents et pour les soulager de la charge de ses enfants.

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Une histoire qui m’a bien plu, même si elle est un peu “vieillotte” et si les gentils sont parfois un peu “trop” gentils… C’est une sorte d’ode à la nature et au plaisir qu’il y a à vivre à la campagne. Une histoire facile à lire (intro mise à part) et agréable.

La couverture que j’ai choisi pour illustrer cette présentation n’est pas celle du livre que j’ai lu (librio) mais je trouve que c’est celle qui correspond le mieux à cette histoire, vous comprendrez pourquoi, je pense, lorsque vous l’aurez lu (elle illustre mon passage préféré dans ce roman !)

La mare au diable est née, nous explique George Sand dans son introduction, parce qu’elle voulait montrer une autre vision (plus “gai”) des paysans que celle, par exemple que l’on peut voir dans cette gravure, où le paysan, en haillons, trace son sillon avec la mort pour toute compagne…

Voici ce qu’elle dit : “Albert Dürer, Michel-Ange, Holbein, Callot, Goya, ont fait de puissantes satires des maux de leur siècle et de leur pays. Ce sont des œuvres immortelles, des pages historiques d’une valeur incontestable ; nous ne voulons pas dénier aux artistes le droit de sonder les plaies de la société et de les mettre à nu sous nos yeux ; mais n’y a-t-il pas autre chose à faire maintenant que la peinture d’épouvante et de menace ? Dans cette littérature de mystères d’iniquité, que le talent et l’imagination ont mis à la mode, nous aimons mieux les figures douces et suaves que les scélérats à effet dramatique.

Mare

Gravure du peintre et graveur allemand Hans Holbein le Jeune (1497-1543) qui a inspiré ce roman.

Pour le lire en pdf (l’histoire commence p.19)

Ou l’écouter en livre audio

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Une courte biographie de l’auteure et présentation de la mare au diable par Olivier Barrot.

Intéressante analyse du roman par JC Depotte (attention, le résumé vous dévoile la fin de l’histoire !)

Sur France Culture vous pouvez écouter l’émission “Grands écrivains, grandes conférences” consacré à George Sand.

Pour les passionnés, il existe un Challenge George Sand sur le blog de “Les livres de George”.

Adaptations : Je n’ai trouvé que 2 films et 1 BD, si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à me les signaler, merci.

2 Films : Celui de Pierre Caron (Muet en N&B) réalisé en 1923 et celui de Pierre Cardinal en 1972 (extrait ici- Scène finale du mariage)

L’adaptation de Voro en bande dessinée (2001, rééditée et augmentée en 2009).

classiques

C’est ma 1ère participation à notre challenge “Cette année, je (re)lis des classiques” !

Thème “L’amour à la page

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Quel challenge pour 2018 ? Les réussir tous !

Voici ceux que j’ai décidé de suivre cette année (avec tout le sérieux et l’organisation qui me caractérisent, donc, autant vous dire que c’est pas gagné…)

challenge classiques  Challenge BD de la semaine   Challenge 1ère guerre mondiale   Challenge des RE   challenge albums 2017   Challenge Amérique Latine  Challenge Un max de BD en 2018

En plus de ces challenges, je participerai sans doute au Mois Anglais ou encore au Mois du Japon… Je ne suis pas encore décidée, on verra comment j’arrive à m’organiser ! Et comme je suis décidément très feignante, je vous renvoie aux présentations déjà réalisées par les organisateurs de ces différents challenges.

Voici les liens :

La BD de la semaine, c’est chez :   Moka (https://aumilieudeslivres.wordpress.com/) / Noukette (http://aliasnoukette.fr) /  Stéphanie (https://www.milleetunefrasques.fr/) ou Steph (https://chezmo.wordpress.com/) : Tous les mercredis, on se retrouve chez l’une ou l’autre pour présenter des bandes dessinées, que l’on a aimé, ou pas !

Un max de BD en 2018, c’est chez Kobaitchi : Ici, il n’y a pas de date, mais une liste de thèmes (certains plutôt insolites : “une bd où il pleut” !!) et plusieurs niveaux d’inscription.

 

Le challenge album, qui fête ses 10 ans cette année ! Présentation par Sophie (inscriptions dans les commentaires). Et les thèmes de l’année sont ici.

 

Le challenge Amérique du Sud-Amérique Latine chez Bidib ma petite médiathèque

 

Cette année, je (re)lis des classiques proposé par Blandine, du blog Vivrelivre et moi-même

 

Le challenge Première guerre mondiale. Voir la présentation chez Blandine

 

Et enfin, le challenge des RE, toujours chez Blandine (Relire un ou plusieurs ouvrages !)

 

Et vous ? Vous faites des challenges ? Vous aimez ça ? N’hésitez pas à venir nous parler des vôtres dans les commentaires !

Le singe de Hartlepool – Bd ado/adulte

HartlepoolLe singe de Hartlepool

Wilfrid Lupano & Jérémie Moreau
Coll. Mirages
Delcourt (2012)

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C’est une Lecture Commune avec Blandine du blog Vivrelivre

Une bande dessinée que Sophie vous a déjà présenté sur ce blog, ici-même.

Une nouvelle édition a été lancée en 2014 qui est enrichie d’un cahier historique rédigé par Pierre Serna et illustré par Jérémie Moreau. Il est intitulé Le Singe de Hartlepool ou la fausse vraie histoire des débuts du racisme. Merci Wiki

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1814 : Une époque où Français et Anglais ne s’aiment pas beaucoup. Les guerres Napoléoniennes sont toujours en cours. Au début de cette histoire, un bateau français frappé par le foudre coule au large des côtes anglaises. Seuls deux marins vont réchapper de ce naufrage : un jeune mousse, Philip et un singe, mascotte du bateau. Le jeune mousse, élevé par une nurse anglaise, va rapidement s’intégrer à une bande de gamins, tandis que le singe, qui, bien évidemment, ne parle pas, va faire les frais de la bêtise des habitants…

Je vous laisse le plaisir de découvrir à quoi on reconnaît un français…

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A la bibliothèque où je travaille, j’ai vu passer de nombreuses fois cette bd. Mais je ne me décidais pas à l’emprunter : je trouvais la couverture triste, quand au dessin, il ne me plaisait pas du tout… A force d’entendre les gens me dirent “vous l’avez lu celle-ci ? Elle est géniale !!” Je me suis dit qu’il fallait tout de même que j’essaie. Et bien m’en a pris, c’est une histoire terrible, mais une bd géniale, effectivement ! Et les visages grimaçants des personnages illustrent très bien le propos : la bêtise humaine.

Une bd qui est à la fois très drôle… et très triste !

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Pour écrire cette bande dessinée, Wilfrid Lupano s’est inspiré d’une légende qui court sur une ville du nord de l’Angleterre : Hartlepool  Une légende apparemment encore bien vivace… Je vous laisse découvrir pourquoi à la fin de la bd.

“Le Singe de Hartlepool” a reçu de nombreux prix, dont le prix des libraires 2013 et le Prix Château de Cheverny de la Bande Dessinée Historique 2013

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Je n’ai pas trouvé de blog pour Wilfrid Lupano (il en avait un avant, mais il est fermé)

Pour Jérémie Moreau par contre, j’en ai trouvé 3 ! “Chronique contemporaine des pousseurs de pierre“, un site plus récent, et son site actuel ?

Lupano et Moreau participent tous les deux à l’association The Ink Link : une nouvelle approche des projets de développement et d’actions humanitaires grâce à la Bande Dessinée ! 

parenthèse

Cette semaine, nous sommes reçus par Noukette

Découvrez d’autres avis, ceux de : Le petit carré jaune, Jérôme, Yvan, Noukette et Jacques