Hardi Hérisson et autres poésies russes

Hardi Hérisson
et autres poésies russes

illustré par Delphine Chedru

Album illustré jeunesse / Poésie

Albin Michel jeunesse, septembre 2011
9782226221964, 9,50€
40 pages

Présentation de l’éditeur :
“La Russie est probablement l’un des rares pays au monde à avoir institué la poésie pour les enfants en genre à part entière. En effet, depuis les années 1920, bien qu’héritier d’une tradition folklorique faite de comptines et de chansonnettes, c’est un domaine neuf qui émerge, décidé à se défaire de la morale et de la sensiblerie dont les oeuvres pour enfants étaient empreintes au XIXe siècle. Il s’agit pour les auteurs qui s’en emparent de restituer la fraîcheur et l’inventivité enfantine et de créer une poésie authentique, libre, dénuée de pédagogie. Delphine Chedru a choisi d’illustrer quelques-uns de ces poètes[…]”

Mon avis :
Est-il utile de vous expliquer ce qui m’a poussé à lire ce livre ? Difficile en effet de passer à coté de ce hérisson noir sur fond rouge en couverture…!

Des poésies donc, des devinettes aussi… Certaines que je connais, très peu cependant. Des poésies courtes, simples pour la plupart, souvent décalées et drôles! L’humour est vraiment ce qui revient le plus souvent dans ces poésies, humour grandement appuyé par les illustrations de Delphine Chedru. On est loin dans ces textes des comptines françaises, les mots sont résolument modernes, ils racontent des histoires, parfois sans queue ni tête. Des textes qui pris séparément peuvent être ardus, dérangeants parfois, mais qui, dans ce recueil, et illustrés, forment un très beau recueil pour les enfants, et pour les adultes qui souhaitent découvrir cette poésie.

Car les illustrations de Delphine Chedru sont à l’image des textes, et les accompagnent à merveille. Des tons vifs, comme sur la couverture, mais en plus travaillés, avec des incrustations de photos, des dessins, des aplats, un ensemble très moderne mais qui fait pensé à d’anciennes décorations / publicités. Le noir est omniprésent aussi, en contraste avec les couleurs criardes, permettant de repérer les personnages, souvent animalier, que l’on lit dans le texte.

Un album qui m’a troublé au début, mais que j’ai finalement beaucoup apprécié, pour l’époque qu’il représente, les textes et illustrations décalés qu’il nous propose et qui change des recueil de poésie pour enfants que l’on peut voir souvent.

Extraits :
Les nuages, d’Oleg Grigoriev
J’ai demandé aux nuages :
_ Quand dans vos vagabondages
Vous vous heurtez tout à coup,
Ils vous font très mal, ces coups ?
_ Pas du tout.
_ Alors, pourquoi pleurez-vous ?

Dimanche entre mots et images… #Nostalgie

Un dimanche entre mots et images, ça faisait longtemps… (mais je ne suis pas la seule, retrouvez les participants chez Liyah et ? et bien je ne sais plus qui a pris le relai de Celsmoon…)

Aujourd’hui pas de photo, plutôt un retour nostalgique sur mon ancien blog, avec certains des bandeaux ou logos qui se sont succédés à partir de fin 2005 (avant j’étais via le wap, pas de possibilité de changer la déco)
J’y ai pensé hier, en discutant avec M. Blondel (en commentaire ici)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour mes autres blogs :

Un blog à deux mains avec mon homme…

Toute une époque, mais il m’en manque tant… je n’arrive d’ailleurs pas à retrouver ma déco Halloween, que je voulais retravailler pour le challenge de Lou et Hilde! Ni mon premier bandeau de blog…
J’adorais passé des heures à changer tout… je ne le fais plus, pour créer une unité, mais c’est finalement peut être dommage… Si seulement j’avais du temps, j’ai au moins 3 autres idées de blogs… :) et des idées de concours, swap et challenge plein la tête!

Pour le texte, pas d’auteur connu, juste un de cette époque là aussi…

Il est tard dans la nuit
je l’imagine assis
tout seul sous la pluie
petit garçon transi

Il est tard dans la nuit
et mes pensées s’enfuient
elles s’envolent vers lui

Il est tard dans la nuit
et je l’imagine assis
il est toujours sous la pluie
mais je suis juste à coté de lui

En silence,
dans les lumières qui dansent
Voit-il mon ombre qui le suit
Sent-il mes bras qui l’entourent
Ma peau contre sa peau
pour lui tenir chaud?

Je n’ai pas le droit d’être là
Ses yeux me le diraient
Si seulement il me voyait

Mais je suis seule à savoir
Et je ne lui dirais
Que dans le secret
De mes pensées

 

Citation – Extrait de Wicca de Cate Tiernan

Extrait de Wicca de Cate Tiernan

“”Les plantes nées de la terre, les animaux, tout organisme vivant, le ciel même, le temps et le mouvement, tout recèle un certain pouvoir. Si vous êtes en harmonie avec l’Univers vous pouvez puiser dans ce pouvoir.” in Etre une sorcière, Sarah Morningstar, 1982.”

Livre chroniqué ici !

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

La roulotte épisode 17

La roulotte poursuit sa route, avec une petite halte chez moi !

 

La forêt s’étendait devant eux à perte de vue. Rose frémit, pourtant elle se reprit rapidement sentant auprès d’elle la présence de ces 11 compagnons. Aaron son grand père se tenait à ses côtés, et ses yeux semblaient perdu dans vague. Il murmurait des mots incompréhensible, mais en tendant l’oreille Rose comprit quelques bribes qui la firent frémirent “c’est déjà le dernier jour”. Zlatan commençait déjà à avancer dans la forêt, suivi par ses compagnons. Oubliant les mots d’Aaron, Rose se mit elle aussi en marche.

Le thermomètre ne cessait de monter, et Rose était en nage. Elle se perdit alors dans ses pensées, rêvant de retrouver son petit appartement et sa tranquillité de l’époque. Pourtant ses broderies de l’époque ne lui manquait pas, et l’aventure qu’elle vivait, bien que stressante et épuisante était tellement excitante!

Ils avancaient depuis près d’une heure déjà quand Rose entendit Zlatan tenir des propos discourtois “Je me méfie de Dominique, il nous en veut encore pour Anne, restez sur vos gardes”. Rose échappa un cri de surprise. Les lèvres de Zlatan n’avaient pas bougées, et Dominique qui marchait à quelques pas seulement ne semblait avoir rien entendu… pas plus que les autres. Intriguée Rose jeta un regard interrogateur sur Zlatan. Aussitôt elle perçu de nouveau sa voix. “Ainsi tu peux maintenant m’entendre”. L’entendre? Une fois de plus les lèvres de Zlatan n’avaient pas bougées, elle s’apprétait à lui demander de vive voix quand il reprit “la parole” : “Non Rose, ne dis pas un mot. C’est une des facultés de Arachnéens de communiquer par la pensée. Je sais que cela doit te paraître étrange, mais tu y prendras vite goût! Essaye!”

Rose ne comprenait plus rien, pourtant elle continuait à avancer, imperturbable en surface “Alors tu peux lire dans mes pensées?” dit-elle dans sa tête, pour voir… Aussitôt le rire de Zlatan lui parvint “Non Rose, je ne peux percevoir ce que tu penses que si tu le désires!”

Rose commencait tout juste à comprendre ce nouveau pouvoir qu’elle découvrait, et déjà des questions la submergeaient. Devait elle parler de cela à son peuple ? Etaient-ils déjà au courant ? Perdu dans ses pensées elle ne se rendit compte que ses compagnons s’étaient arrêtés que quand elle percuta Gaston. Elle releva alors les yeux et découvrit ce qui avait fait stopper ses compagnons : Un énorme tourbillon noir s’approchait d’eux. Pouvait-il y avoir des tornades en pleine forêt ? Des tornades qui ne dévastaient pas le paysage ? Des tornades silencieuses ?

J’abandonne ici Rose et ses compagnons aux mains de la prochaine pour la roulotte, avec les mots suivant : eau, manière, serment, singe et… roulotte!