Gradisil d’Adam Roberts

 

Gradisil

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Auteur : Adam Roberts
Traducteur : Elisabeth Vonarburg

Editeur : Gallimard
Collection : Folio SF
Date : 30/04/2010
Pages : 769

Prix : 10,90€
ISBN
978-2-07-039672-6

 
 
Roman de science fiction

 

 

 

Thèmes : Science Fiction, Guerre, Famille
 

 

 

Présentation de l’éditeur :
Klara et son père, Miklos Gyeroffy, font partie des rares chanceux capables de
se placer sur orbite par leurs propres moyens.

Là-haut, un nouvel espace de liberté s’offre à eux, un vaste territoire vierge de toute règle : les Hautes-Landes.
Mais, outre les riches excentriques, cette nouvelle frontière attire aussi de dangereux criminels, bienheureux de pouvoir échapper aux poursuites des autorités terriennes. C’est, sur trois
générations, l’histoire de cette nation naissante qui nous est contée, une histoire inextricablement liée à celle de la famille Gyeroffy.

Avis :

N’étant pas fan de SF, quand BoB a proposé ce livre en partenariat, je l’ai choisi dans
l’idée de continuer ma découverte, puisque pour le challenge de GeishaNellie j’ai surtout lu de la jeunesse. Mais en voyant arrivé ce pavé de presque 800 pages, et après avoir lu quelques pages,
j’ai préféré abandonner. Cependant je voulais honorer ce partenariat et c’est donc M. Hérisson qui a pris le relais, lui aimant beaucoup la SF. C’est donc son avis que je vous livre
aujourd’hui!


Le première partie du livre est vraiment très bonne, avec une partie SF très bien menée,
beaucoup d’inventions, la découverte de la colonisation des Hautes Landes (l’espace autour de la Terre), et puis une histoire captivante avec Klara et son père. Un ensemble bien mené, avec une
fin surprenante, idéale pour une fin de premier tome.

Sauf que voilà, on attaque sur la deuxième partie, où l’on ne suit plus
Klara, mais sa fille, Gradisil, en pleine campagne politique. On est donc dans une atmosphère politique à souhait, avec une guerre sous jacente. Mais ici le narrateur est le mari de Gradisil, un
homme riche, Paul. L’histoire commence fort, mais on retourne en arrière, pour nous faire comprendre comment on a pu arriver à cela. C’est cette force dans l’histoire qui donne envie de
continuer, malgré de nombreuses longueurs.
Les parties de description, notamment militaire, sont
en effet assez longues, et peu intéressantes.

Dans la troisième partie, c’est les enfants de Gradisil, Hope et Sol que nous suivons,
et qui nous amène vers une fin… attendue.

 

La force de ce roman réside dans l’écriture de l’histoire en elle-même et surtout des
phases de narration par les personnages. Pourtant c’est la guerre qui semble le personnage principal de l’histoire, l’amour et les sentiments sont totalement absents du roman. Les détails du
futur sont à la fois par moment très sympa, logiques, que l’on peut suivre, mais d’autres détails sont trop faciles, comme les caméras sur les chapeaux.

 

Un ensemble bien mené pour le fond, mais dont la forme pêche. C’est beaucoup trop long
ce qui gache peu à peu le plaisir de découverte du livre. Pourtant cela commençait bien et on aurait presque envie qu’effectivement, en 2050, on puisse aller vivre, là haut, nous aussi, dans les
Hautes Landes.

 

La jolie couverture de l’édition grand format, que je préfère à celle de l’édition poche
:

http://www.decitre.fr/gi/76/9782352941576FS.gif

 

 

 

 

Un partenariat BOB et Folio ! Merci !

 

 

 




Un jour en mai de George Pelecanos [concours inside]

unjourenmai.gifUn jour en mai


Auteur : George Pelecanos

Editeur : Points
Date :  juin 2010
Pages : 376 p.
Prix : 7,50
ISBN
9782757817643

 

Roman policier (roman noir)

Thèmes : Justice, Racisme, Violence

Présentation de l’éditeur :

“Ça se passe un jour en mai. En 1972. Alex Pappas, 16 ans, décide de suivre ses acolytes pour une virée dans le quartier noir, histoire de semer un peu la pagaille. Forcément, l’affaire tourne mal. Trente-cinq ans plus tard, le souvenir de “l’incident” est toujours vivace. Certains cherchent à se racheter, d’autres veulent à nouveau en découdre. Tous ont encore la rage au ventre. ”

Avis :

Je ne connaissais pas l’auteur, n’avais pas lu de critique sur le livre. Pendant une bonne centaine de pages, j’ai donc attendu que l’intrigue policière commence. En fait ce roman policier est un roman noir. Une ambiance sombre, des morts, mais l’ensemble est surtout psychologique. Et finalement je suis rentrée dans l’histoire moi aussi. Une sombe affaire, des gens qui cachent des secrets, d’autre qui les font chanter, de la violence, de la tristesse, de l’amour…

J’ai beaucoup aimé ce chassé croisé de personnages, avec des histoires, un passé lourd, celui de 1972, mais pas
uniquement. Et c’est toute l’Amérique qui résonne dans leurs histoires. Des quartiers devenus des ghettos, une jeunesse qui se révolte, qui s’arme, et une jeunesse riche qui s’ennuie. Et puis il y a aussi les guerres. Les plus anciennes, et puis celle en cours, qui déchire les hommes, les pères. Et les rapproche, aussi.

Un livre sur la vengeance, et sur le pardon aussi. Parce qu’une seconde chance est toujours possible. Un univers
dont on ne ressort pas tout à fait indemne.

Un livre qui reste en mémoire, pourtant je ne peux pas dire que c’est un livre que j’ai véritablement aimé. Je
trouve certains passages trop long, l’ensemble est concluant, la fin bien menée, mais j’ai parfois eu envie d’arrêter ma lecture avant la fin. Maintenant que je l’ai fini, je sais que ça aurait été une erreur, qu’il faut aller jusqu’au bout, coute que coute… et que ça en vaut la peine.

Un livre qui me donne envie de lire d’autres ouvrages de cet auteur, maintenant que je sais à quoi m’attendre, ma
vision sera surement différente, ma lecture aussi, et j’aimerai à retrouver ce souffle de vie que George Pelecanos a su insuffler à son roman!

Concours

Il se trouve qu’entre temps j’ai gagné ce livre, grâce à un concours chez Clara, je remet donc ce livre en jeu!

Alors qui veut le lire ? Un commentaire suffit, vous avez jusqu’au 6 août !

France uniquement

 

 

 

Alchimie de Beth Fantaskey

 Alchimie

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Auteur : Beth Fantaskey

Traducteur : Nathlie Jakubowski

Editeur : Editions du Masque

Collection : MsK

Date : 8 septembre 2010
Pages : 396 p.
Prix : 17,00 €
ISBN
 
978-2-7024-3492-5

 
  Roman  (adolescent)

Thèmes : Adolescence, Famille monoparentale, Monstre, l’Etrange Cas du Dr Jekyll et de M. Hyde

 

 

 

Présentation de l’éditeur : (attention cette présentation en dit beaucoup sur le contenu du livre…
presque trop !)

Dans le laboratoire du père de Jill Jekel, il y a une boîte fermée à double tour. Jill sait qu’elle ne doit y
touhcer sous aucun prétexte. Mais quand son père est retrouvé assassiné dans des circonstancecs mystérieuses et qu’elle découvre que ce dernier avait vidé le compte en banque destiné à payer ses
études, elle n’hésite plus.

Car cette boîte contient le secret de la transformation du célèbre Dr Jekyll en son alter ego maléfique, Mr Hyde.
En reproduisant cette formule, Jill décrochera certainement la bourse d’études qu’elle convoite. Au laboratoire elle est aidée par son ami Tristan Hyde, dont les motivations sont plus obscures…
et plus dangeureuses.

Parviendront-ils à résister au pouvoir de l’élixir?

Tout n’est qu’une question d’alchimie…”


Avis :

Ce roman, écrit par l’auteur de Comment se débarrasser d’un vampire amoureux reste dans des thèmes
sombres, mais cette fois ci il ne s’agit pas de vampires… mais de bêtes encore plus dangereuses!

Les personnages sont des adolescents, avec encore un début en cours de science, avec binôme…
vous y croyez ?! Disons seulement que ce doit être un lieu propice, surtout au lycée ! Et puis je suis mauvaise langue, puisqu’il y a d’abord un prologue dans un cimetière, et que vu le thème du
livre, le cours de science est le cours le plus important – et le seul – que l’on suit. 

Au début j’ai mis un peu de temps, je trouvais cela un peu facile, et puis finalement je me suis
laissée prendre au jeu. Et une fois qu’on est dans l’histoire, difficile d’en sortir tellement c’est addictif. Un amour non pas interdit, mais dangereux tout de même, des parents pas vraiment à
la hauteur, des professeurs attentifs, des camarades jaloux ou moqueurs, j’avoue que cela n’a rien de bien novateurs ! Pourtant ici le lien ténu avec le roman l’étrange cas du Dr Jekyll et de
M. Hyde
de Stevenson relève le tout d’une petite touche originale, qui rend le livre beaucoup plus pétillant. Attention on est loin d’une adaptation à l’époque moderne de l’oeuvre de
Stevenson, on est beaucoup plus dans une sorte de suite, quelques générations plus tard. C’est affolant, on ne veut pas croire ce que l’on découvre peu à peu, à travers les mots, et finalement le
surnaturel est là, et l’histoire passe à la vitesse supérieure, accélérant de plus en plus jusqu’à une scène digne du dernier acte d’une tragédie ! Heureusement pour nous, pauvre lecteur,
l’auteur a rajouté quelques pages d’épilogue !

Une écriture fluide, parsemée de dialogues qui rendent les personnages de plus en plus attachants,
mais sans qu’ils deviennent mièvres ou parfaits. On altère (sans tomber dans un rythme binaire) les chapitres où Jill est le narrateur, et ceux où c’est Tristan. Un bon compromis, pour une
histoire que les adolescents liront avec avidité selon moi ! Et pour une fois, je crois que même des garçons pourraient apprécier, ce qui est rarement le cas dans les romans de Bit Lit à la mode
(encore que j’ai quelques élèves masculins qui lisent Twilight).

 

Un roman pour ado et jeunes adultes qui devrait marquer le mois de septembre
!

 

 


Extraits :

“- J’ai besoin de cette bourse. Et de ton aide. Pas seulement de ton nom,
mais de tes connaissances. En cours, tu termines toujours tes expériences le premier.

Oh, j’aurais tant voulu l’aider ! Je ne savais pas grand chose au sujet de
l’assassinat du Dr Jekelle, homris qu’il avait trempé dans certaines affaires louches […] La pauvre Jill vivait partagée entre le chagrin et la honte ; elle semblait si douce, si gentille, que
j’aurais vraiment aimé pouvoir l’aider à combattre les deux. Mais je refusais de m’enfoncer plus en avant dans les secrets funestes de ce vieux roman. Parcouru d’un frisson […] je songeai un
instant qu’elle ferait mieux, elle aussi, de ne pas trop remuer ces histoires du passé.

– Je suis vraiment navré, Jill, mais je crois que tes parents avaient
raison. Tu devrais laisser ce coffre tranquille et trouver un autre moyen de financer tes études.

Sans attendre sa réponse, je dévalai les gradins à toute vitesse pour
regagner les vestiaires. Arrivé au bas des marches j’eux envie de me retourner pour lui dire au revoir, mais j’avais peur de revenir sur ma décision en voyant son visage : l’abattement, la
déception et la vulnérabilité se lisaient sur ses traits. Sur le moment, j’étais convaicu d’agir pour son bien en l’abandonnant sans un mot, au risque de la blesser.

Et pourtant le soir même, je fus convaicu, presque persuadé, que j’allais
revenir sur ma décision.”

 

 

Merci Anne pour cette surprise !

Hush Hush de Becca Fitzpatrick

Hush Hush


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Auteur : Becca Fitzpatrick

Editeur : Editions du Masque

Collection : MsK

Date : 14/04/2010
Pages : 351 p.
Prix : 17,00 €
ISBN
 
978-2-7024-3454-3

 
 
Roman  (adolescent)

Thèmes : Adolescence, Famille monoparentale, Ange, Ange-déchu

 

 

 

Présentation de l’éditeur :
“Dans la ville brumeuse de Portland, Nora tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père.

Lors d’un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch. Il est séduisant, mystérieux, toutes les filles en sont folles,
mais Nora est perplexe. Comment Patch peut-il en savoir autant sur son compte ? Pourquoi est-il toujours sur sa route quand elle cherche à l’éviter ? Sans le savoir, Nora se retrouve au beau
milieu d’un combat séculaire agitant des êtres dont elle ne soupçonnait même pas l’existence.

Premier roman de Becca Fitzpatrick, Hush, Hush a connu un succès immédiat, entrant dès la première semaine sur les listes des
best-sellers. Vendue dans plus de trente pays, cette histoire d’anges déchus est devenue un véritable phénomène littéraire. “


Avis :

Il n’y a pas à dire, c’est un roman à faire fondre les midinettes… Des anges déchus, un jeune homme séduisant
mais dangereux et mystérieux, un amour impossible… il n’en faut pas plus pour me tenter ! Je me suis lancée dans la lecture avec toute mon âme de midinette donc…  ! Un beau mélange entre
Twilight et Eternels, dans la vague de ces romans pour adulescents.

Alors oui c’est un peu facile, oui Nora est parfois un peu cruche, on a envie de la secouer, de lui faire
comprendre (et encore par rapport à Vee son ami d’enfance, c’est rien!). Bien sûr l’amour impossible est quand même possible, un peu. Bien sûr nos héros s’en sortent toujours plutôt bien…
pourtant l’ambiance est vraiment sympa, on se retrouve dans l’histoire, nous aussi, et on aimerait tout comprendre…

Un roman intrigant, qui donne envie de croiser un ange, même déchu, au coin de la rue. Patch a beau avoir un non
un peu ridicule il est tout à fait à mon goût ! Autant Edward (dans Twilight) ne m’avait pas beaucoup plu (surtout une fois vu Pattinson….) autant là Patch a un vrai potentiel
!

Une intrigue bien menée, distillée petit à petit, avec des indices souvent, mais peu de vraies réponses… normal
puisque le tome 2 est attendu avec d’autant plus d’impatience !

 

Un bon roman pour adulescent, qui plaira à n’en pas douter à mes élèves, et à toutes les jeunes -ou moins jeunes-
adultes avec un coeur de midinette !

 

 


Extraits : J’ai choisi de vous mettre le tout début, pour être sûre
de ne rien vous dévoiler… Et puis parce qu’un début dans un cours de bio, ça devrait vous rappeler quelque chose …
“En rentrant en cours de biologie, je faillis tomber à la renverse. 

Bras dessus bras dessous, Barbie et Ken étaient suspendu  au tableau noir.
Les deux poupées étaient entièrement dénudées, à l’exeption d’un feuillage en plastique, positionné aux endroits stratégiques. Au dessus une légende à la craie rose bien appuyée indiquait
:

LA REPRODUCTION HUMAINE (LE SEXE)”

 

En plus :

Voici la Bande annonce du livre
:

 

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41lPcT7rtFL._SL210_.jpg 

 

 

 

Et pour info le tome 2 sort

le 19 octobre 2010

aux Etats Unis

sous le titre Crescendo

dont voici la couverture !

 

 

 

 

 

Merci Anne pour ce livre, que j’ai bien cru ne jamais recevoir! Ca m’a fait plaisir qu’on se rencontre “en vrai” par hasard
!