Le bon, la brute, etc… d’Estelle Nollet

http://www.passiondulivre.com/get_photo.php?f=l-106206-710718178785018&dummy=20110628000702&l=100&t=lLe bon, la brute, etc…

d’Estelle Nollet

Roman adulte (à la limite du fantastique)

Albin Michel, 17 août 2011
9782226229748, 20€
250 pages

Thèmes : Secrets, Mensonges, Mort, Western, Maladie, Justice

Présentation de l’éditeur :
« Ses yeux pour qu’ils arrêtent il aurait fallu qu’il les arrache. Ca aurait changé sa vie. Quand on est un enfant on peut arracher les pétales d’une fleur les pattes d’une mouche le tissu des fauteuils mais pas ses propres yeux. Et quand on est un adulte et bien il est trop tard… » Bang a un don qui lui donnerait presque envie de mourir, Nao une maladie qui lui donnerait presque envie de vivre. Ensemble ils décident de partir comme on fuit. Du Mexique à Bali puis à la Centrafrique le road movie déjanté et tonique d’un duo pour le moins singulier qui, face à la folie du monde, s’invente une conduite de résistance inédite et fatale.

Mon avis :

Si j’ai trouvé le thème de ce roman intéressant, je l’ai trouvé assez inégal dans le rythme.
Deux personnages principaux, attachants même dans leurs défauts, des tas de personnages secondaires en majorité détestables, des relations truquées, tronquées, mais truculentes. C’est plaisant, on est tour à tour effaré ou amusé par les brins d’histoires qu’on découvre… Car je ne veux pas trop vous en dire mais dans ce roman on découvre les secrets cachés du commun des mortels, ou presque. Les pires secrets. Des histoires sombres, qui font froid dans le dos.
Bang et Nao, 2 pseudonymes, se cachent dans le regard l’un de l’autre pour exister. L’histoire de fond de ce roman rend les personnages attachants avec beaucoup de desespoir qui ne nous accable pas tout à fait.

Dans l’intrigue de ce livre, on s’attend à une fin, pourtant j’ai eu l’impression plusieurs fois d’avoir fini le livre, alors qu’il restait encore des pages. J’avoue que la toute fin, bien qu’elle ne m’ait pas surprise m’a semblé tout à fait adapter.
En fait ce roman se divise, en gros, en 3 pares. La premiètire qui ne m’a pas emballée mais qui est celle de la découverte et qui ne m’a donc pas arrêté; la deuxième est ma préféré bien que j’y ai trouvé quelques creux dans l’intrigue, parfois justifiés mais qui souvent m’ont surpris _ sûrement une fois encore la trop grande habitude de la littérature jeunesse _  La troisième, enfin, est de trop selon moi. Étrangement j’ai aimé ce que j’y ai lu mais j’ai eu l’impression d’être dans un autre roman, avec de nouveaux protagonistes. Tout cela est intéressant, les personnages sont marquants, mais dispensable selon moi.
Moi qui me plaint souvent des fins trop abrupts j’ai eu l’impression que celle ci trainée un peu trop.

L’écriture m’a porté tout au long de ce roman, sans que je puisse vraiment expliquer ce qui m’a plu dans celle ci…

Un livre dont je garde un bon souvenir général, avec une idée et une écriture à découvrir!

2ème billet dans le cadre de la rentrée littéraire, mais déjà le 5ème livre lu :)

Estelle Nollet a écrit en 2009 On ne boit pas les rats-kangourous,
un titre intrigant dont j’ai entendu beaucoup de bien, je pense tenter l’aventure!
Bourse Thyde Monnier de la SGDL (2009),
Prix Obiou (2010),
Prix Emmanuel-Roblès (2010),
Double Prix du jury et du public du premier roman de Chatou

Elric : Les buveurs d’âme de M Morcook et F Colin

Elric
Les buveurs d’âme

de Michael Morcook
et Fabrice Colin

Roman de Fantasy

Fleuve Noir, mai 2011
9782265089129, 19,50€

Présentation de l’éditeur :

Prince déchu, dévasté par la mort de son aimée, Elric de Melniboné a juré de ne plus jamais se servir de Stormbringer, son épée maudite qui boit les âmes et lui procure sa puissance et sa vitalité.
Accompagné de son fidèle compagnon Tristelune, Elric, abattu et mourant, part en quête de son dernier espoir : l’Anémone Noire, une plante magique ne fleurissant qu’une fois par siècle, qui pourrait lui redonner des forces et de grands pouvoirs. Pour la trouver, i.l doit gagner les ruines de Soom, une cité perdue au cœur d’une jungle inhospitalière infestée de créatures maléfiques…

Mon avis :

En préambule il faut que je vous prévienne, même si je suis allée au bout de ce roman, j’ai eu l’impression de rester totalement extérieure à l’histoire…

Déjà je ne partais pas vraiment aidée, je n’ai pas lu les tomes précédents écrits par M. Morcook dans les années 60-70. Si ce tome peut se lire indépendamment des autres je pense que la connaissance du personnage principal, de son histoire, permet de s’attacher à lui. Sans le connaître, c’est plus dur, surtout dans la situation dans laquelle il se trouve…

Je suis d’autant plus embêtée pour rédiger cet article que j’aime beaucoup les romans de Fabrice Colin lus jusqu’à maintenant, et son écriture. Ce tome, écrit “en collaboration” avec M. Morcook ne m’a pas du tout rappelé sa plume. Est-ce l’influence ? Impossible à dire pour moi puisque je ne connais pas cet auteur. Une écriture très année 60 peut être…

L’histoire est tout à fait intéressante, avec des personnages hauts en couleur, des méchants à demi et des vrais méchants, des buveurs d’âme et des aventures où se mêlent action pure et magie, mais, la conjugaison d’un héros qui ne me plait pas et d’une écriture à laquelle je me heurte, m’a bloquée.

Sur Elbakin un avis vraiment positif et très bien expliqué, avec des arguments opposés au mien, pour que vous laissiez une chance à ce roman…

Cheyenn

Cheyenn

de François Emmanuel

Roman

Seuil, à paraître – rentrée littéraire 2011 –
9782021039269,

 

Présentation de l’éditeur :

Qui était Sam Montana-Touré dit Cheyenn, cet Indien des villes dont on retrouva le corps assassiné au fond d’une usine désaffectée ? Il est mort enfermé dans son monde. Personne ne peut témoigner sur sa vie, sa quête, sa folie. Seules subsistent de lui quelques séquences muettes extraites d’un film documentaire consacré aux sans-abris. Longtemps après les avoir filmées, le cinéaste est hanté par ces séquences. Il souhaiterait leur redonner vie et reconstruire à partir d’elles un tout autre film. Il voudrait traverser l’image de Cheyenn, filmer le ” hors champ ” de l’image et tenter de rendre à cet homme sa part d’humanité perdue. Ce livre est le récit de cette entreprise étrange et obstinée. Plus le cinéaste enquête, revisite les lieux, recherche les traces, plus il entre au coeur de la lancinante question que lui adressait Cheyenn de son regard silencieux.

Mon avis :

Cheyenn est un livre étrange, que j’ai lu d’une traite, que j’ai apprécié mais qui me laisse un goût d’insatisfaction…

Un réalisateur de documentaire, un SDF, un meurtre… et tout ce(ux) qui tourne(nt) autour. L’idée est intéressante, le thème m’a parlé, l’écriture est maîtrisée mais je n’ai pas su m’attacher réellement aux personnages. Mes lectures jeunesses modèlent mes goûts et j’ai de plus en plus de mal à apprécier les romans adultes qui ne rentrent pas assez dans leurs personnages, qui nous propose des sujets réels auxquels je n’arrive pas à adhérer. Pourtant j’ai apprécié ce livre sur beaucoup de point, pour sa vision du monde qu’il impose particulièrement. SDF, gang et monde du cinéma se côtoie, s’apprivoisent parfois, dans un mélange surprenant, souvent détonnant, mais toujours traité avec beaucoup de finesse.

Toutes les images que l’on lit dans ce texte sont extrêmement forte, on s’imagine chaque chose comme si l’on voyait le film en tournage, chaque coupe, chaque parole… L’auteur a su capter des instants éternels et nous les donner à voir !

Ce que je retiens de ce livre c’est la douceur des mots, et la dureté du thème. L’histoire est aussi celle de l’artiste et de sa quête, une quête de beauté beaucoup, de réalité souvent et de justice un peu.

Il m’aura manqué quelques pages pour m’attacher aux personnages et connaître un peu plus le fin mot de l’histoire…

 

Le site de l’auteur ICI.

Un grand merci à Libfly et Seuil pour cette lecture en avant première!

Rentrée-littéraire-icono

Le challenge 1% rentrée littéraire 2011 n’est pas encore en ligne, mais comme Schalabaya arrête je le reprends cette année, l’article sera en ligne demain ou vendredi – très vite en tout cas, avec logo et tout! – Vous en êtes ?

Vampire City tome 2 La nuit des Zombies

Vampire City

Tome 2 La nuit des zombies

de Rachel Caine

Roman fantastique pour adolescents / jeunes adultes

Hachette, 2011
Black Moon, 360 pages
9782012020009, 15€

Thèmes : vampire, vengeance, amour, amitié, adolescente,

Présentation de l’éditeur
Les vampires voient d’un mauvais oeil le retour à Morganville de Frank Collins, le père de Shane. Ce dernier est déchiré entre sa loyauté envers son père et son amitié pour Claire, Eve et Michael. Car la soif de vengeance de Frank risque de compromettre la protection des colocataires face aux vampires, à grand peine contenus par leur alliée Amelie. Mais lorsque les vampires enlèvent Shane pour tendre un piège à son père, Claire et ses amis vont devoir mettre tout en oeuvre pour le sauver…

Mon avis
Après la lecture du tome 1 (voir mon avis ici), j’étais clairement emballée… et impatiente tant la fin du tome 1 n’était pas une fin, et tant les questions étaient nombreuses. Dans cet avis je ne vais que très peu vous parler des évènements de ce tome 2, pour ne pas trop en dire à ceux qui ne l’auraient pas encore lu. Il faut tout de même savoir que Morganville est une ville peuplée de vampires qui dirigent en grande partie la ville. Claire est une jeune étudiante de 16 ans qui arrive là un peu par hasard, et cherche à quitter le campus. Elle trouvera pour alliés Eve, Shane et Michael. Alliés, amis et même plus…
Quand à ce qu’il peut arriver dans une ville peuplée de vampires, vous vous en doutez un peu…

Dans ce deuxième tome le suspense de la fin du premier est assez vite résolu, mais les nouvelles questions arrivent aussi vite, et l’action reprend de plus belle ! Quel plaisir de retrouver Claire, toujours aussi vive et intelligente, toujours aussi têtue aussi !  Plonger dans ce roman m’a donné l’impression de retourner en terre connue, d’être de nouveau avec des amis dans un monde bien particulier. J’ai globalement beaucoup aimé ce deuxième tome, même si je l’ai trouvé plus foisonnant, parfois presque trop… Une fois passée la découverte de cet univers il n’y a plus l’effet de surprise, alors Rachel Caine nous ajoute quelques mystères nouveaux, nous entraine dans des aventures trépidantes, met en danger chacun de nos héros… Les personnages s’affirment, leur lien aussi. On apprend à connaître leur passé, leurs familles, et ce n’est pas toujours de bonnes surprises… Les personnages masculins sont toujours plus craquants que jamais… On lit ce tome d’une seule traite, sans pouvoir le lâcher et quand on arrive à la fin on a une seule envie, attaquer le 3ème ! Car oui le tome 2 aussi nous laisse avec des interrogations… Heureusement le tome 3 est sorti en juin, je vais donc le lire très vite… Le tome 4  de Vampire City quand à lui sortira en Novembre 2011 (sorti aux USA en 2008)

Un univers bien construit, qui nous entraine loin des romans de vampires qu’on a pu lire ces dernières années, avec un univers qui rappelle plus les séries de mon adolescence, et c’est tant mieux  !

Des extraits, avis, et info sur le site de Lecture Academy !

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :