Notre-Dame de Paris

Notre-Dame De Paris

Un grand classique en version abrégée

Notre-Dame de Paris
Victor Hugo
Collection “Textes classiques abrégés”
Gallimard Jeunesse (2015 pour les notes et le carnet de lecture)

Paris, 1482. Quasimodo, le sonneur bossu de Notre-Dame de Paris, voue à la belle Esmeralda un amour sans espoir. Comment la bohémienne s’intéresserait-elle à ce monstre, elle qui fascine tous les hommes ? Accusée d’un meurtre qu’elle n’a pas commis, elle est arrêtée et promise au supplice. Mais du haut des tours de la cathédrale, Quasimodo est prêt à intervenir pour la sauver des griffes de ses bourreaux…

Mon avis : Une histoire d’amour, de passions contrariées… Quasimodo aime Esmeralda qui aime Phoebus qui n’aime… que lui ! Esmeralda, jeune fille pure et innocente qui enflamme les hommes y compris ceux censés rester de marbre comme l’archidiacre de Notre Dame de Paris.

Cette version est effectivement facile à lire, j’avoue ne pas avoir lu le texte intégral, mais il est en ligne gratuitement ici et rien qu’en comparant les deux premières pages, vous comprendrez comment il est possible de passer de 700 à 300 pages…

Je ne sais pas trop quoi penser de cette mode qui consiste à tout faciliter, à simplifier, à abréger… Est-ce une façon de mettre la “culture” à la portée de tous ? Ou est-ce parce qu’on ne veut plus faire “d’effort” ?

Je n’émets pas de jugement, hein, je me pose juste la question… Si les jeunes, en 4ème, ne sont pas capables de lire Victor Hugo, pourquoi ne pas étudier autre chose et garder Victor Hugo pour ceux qui étudieront la littérature ? (si vous avez une réponse, n’hésitez pas, ça m’intéresse vraiment !)

J’espère juste que ces textes abrégés en amèneront quelques uns à lire le texte intégral, ce que je ferai un jour où l’autre !

Si vous souhaitez écouter cette belle histoire, le livre audio est téléchargeable ici !

SignatureNat

Note de Sophie :  L’inconvénient des programmes de français, qui veulent faire découvrir beaucoup de choses à des élèves qui n’en sont pas toujours capable… J’apprécie personnellement les abrégés, quand ils s’accompagnent d’une version illustrée, car il y a alors un véritable apport au texte. Pour Notre Dame de Paris, la version intégrale illustrée par Benjamin Lacombe est une merveille !