L’étang des sirènes de Richard Petitsigne et Hendy Mary

Une petite aventure sympathique en compagnie d’une créature légendaire

Roman fantastique pour la jeunesse dès 9 ans

L’étang des sirènes

de Richard Petitsigne et Hendy Mary

Ed. Gulfstream, ill. d’Hendy Mary,

coll. Etincelles,  janvier 2023,

208 pages, 13 euros

Thèmes: amitié, sirène, environnement, humour

 

L’étang des sirènes est un petit roman sympathique facile à lire. Bien que je n’aie pas lu le premier tome de la série, j’ai tout de suite accroché! L’héroïne de L’étang des sirènes est vive et attachante et ses parents sont pour le moins originaux.

Avec son meilleur ami, elle se lance dans une nouvelle aventure rocambolesque afin de sauver une créature fabuleuse (je vous laisse deviner laquelle ;)) d’un promoteur sans scrupules. C’est frais, drôle et léger.

Le rythme est rapide mais malgré le fait que les événements s’enchainent, la fin reste cohérente.

Quant aux illustrations d’Hendy Mary, elles sont douces et très stylisées.

J’aime beaucoup. Et j’apprécie également les tons vifs de la couverture.

Je lirai les autres tomes avec grand plaisir!

 

Si vous cherchez une lecture légère et divertissante, n’hésitez plus, L’étang des sirènes est tout indiqué!

 

~Melissande~

 

+Un autre roman fantastique où il est question de sirènes ,que je vous ai présenté récemment: Là où règnent les baleines de Jolan C. Bertrand

+Un album réaliste tendre pour évoquer la différence, présenté par Nathalie: Julian est une sirène de Jessica Love

Big frousse à Londres

frousseHumour et enquête à Londres !
A partir de 6 ans

Big frousse à Londres

Les enquêtes de Mirette

Fanny Joly & Laurent Audouin

Éditions Sarbacane (2014)

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C’est le printemps ! Mirette et Jean-Pat font un pique-nique sous un des ponts de Paris. Mais le chassistant boude… Il a peur de rater son feuilleton “l’Amour en feu”. Et puis, il n’a pas très faim… Il a même un peu mal au ventre… Il faut dire qu’il s’est gavé de Choumoullouws !! Ils rentrent donc et Jean-Pat se colle devant la télévision.

Le téléphone sonne. Sur l’écran, c’est le numéro de Tante Dorothy -qui habite à Londres- qui s’affiche. Mirette répond gaiement, mais elle entend juste sa tante bailler et un bruit de chute !! La jeune fille essaie de rappeler sa tante, sans résultats. Elle décide aussitôt de partir pour Londres. Mais Jean-Pat n’est pas très chaud pour prendre l’Eurostar… Il a vu qu’il passait dans un tunnel à 107 mètres sous la mer et ça ne l’inspire pas beaucoup !! Mirette rigole : “Mais tu as la frousse !!”

– “La frousse, moi ? Jamais !!” répond aussitôt Jean-Pat en bondissant hors de son panier… Les voici donc en route pour Londres.

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Un album amusant qui devrait beaucoup plaire aux enfants !

On fait du tourisme, on enquête avec Mirette et Jean-Pat, il y a du suspense et de l’aventure… Plus beaucoup d’humour !

Il existe au moins une dizaine d’albums dans cette collection “Les enquêtes de Mirette“. J’ai bien aimé aussi les illustrations, colorées et pleine de détails. Certaines pages se déplient, offrant ainsi des illustrations “pleine page”.

Sarbacane les ressort cette année dans un autre format, en roman “premières lectures“.

Devinerez-vous pourquoi Jean-Pat est intéressé par les chapeaux des gardes de la Reine ?

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Dans cette même collection : Embrouille en Bretagne

De Fanny Joly, nous vous avons déjà présenté : Gudule Maîtresse d’école / J’avais lu aussi “Alerte aux chouquettes” qui était très drôle !!

De Laurent Audouin : Les apprentis chercheurs et Rose-Lou

Le site de Fanny Joly

Celui de Laurent Audouin

Pour voir quelques pages, c’est sur celui des éditions Sarbacane

Ma 1ère participation au Mois Anglais (groupe FB)

Chez Lou et Titine

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Mimi l’inventrice – roman bilingue

MimiRoman bilingue anglais
Dès 10 ans

MIMI L’INVENTRICE

de Keren Eisenzweig

Illustré par Marine Cabidoche

Chattycat (2022)

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Éditeur : Mimi et son père, un inventeur français sans le sou, vivent dans un village aux États-Unis au tournant du siècle. Mimi rêve de devenir une grande inventrice, elle aussi, et en attendant, elle passe tout son temps à fabriquer toutes sortes de petits engins. Mais l’argent manque, même si Mimi, qui s’occupe de leur petit ménage, fait de son mieux pour cacher leurs difficultés à son père. Puis, un jour, leurs problèmes semblent résolus : le père de Mimi a inventé une machine tellement incroyable qu’une firme d’investisseurs a décidé de l’acheter. Mais tout à coup survient un drame : l’atelier de son père est incendié et l’invention… volée ! En enquêtant sur ce vol, Mimi découvre peu à peu les secrets que cache son village à l’air si paisible… Qui donc aurait pu voler l’invention de son père… et, surtout, pourquoi ?

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Une histoire agréable avec du suspense, et une héroïne féminine qui aimerait exercer un métier “d’homme” (pour cette époque !) J’aime beaucoup la couverture, qui donne bien l’ambiance du roman. Les illustrations contribueront d’ailleurs à la compréhension de certains passages, si le lexique n’a pas suffit.

Effectivement, contrairement au premier roman que je vous ai présenté des éditions Chattycat “Cat island, bienvenue sur l’île aux chats“, celui-ci possède plusieurs pages de lexique à la fin, et c’est bien pratique si vous n’avez pas de dictionnaire (ou internet) sous la main.

Comme je vous l’ai dit dans le billet sur “Cat island”,  j’ai déjà essayé de lire des romans bilingues. Comme je suis un peu flemmarde (et que lire la page en anglais après avoir lu celle en français me coupe dans ma lecture !) j’arrête vite de lire la partie en anglais pour lire uniquement le français… Ce qui, évidemment, n’aide pas à améliorer mon niveau d’anglais !!

Ici, pas moyen de “tricher” ! L’anglais et le français sont entremêlés. Mais du coup, je trouve ça plus agréable à lire. On finit par passer d’une langue à l’autre sans problème.

Ceci dit, il faut quand même avoir un petit niveau d’anglais (pas totalement débutant !) pour lire ce roman. Il y a des phrases entières, et même des chapitres entiers en anglais !

*****

Un petit extrait pour vous faire une idée ? C’est par ici !

Le catalogue de la maison d’édition Chattycat

La dame des murs de Silène Edgar

La dame des murs est un roman pour adolescent puissant d’une grande beauté

 

  La dame des murs

de Silène Edgar

Editions Castelmore/Bragelonne, mars 2021,

448 pages- 10,90  euros

Thèmes: Histoire, famille, guerre, voyage dans le temps, fantastique

 

Présentation de l’éditeur:

1961-2021

Mara Galanta est la Dame des murs, chanteuse d’opéra célèbre pour avoir chanté au pied du mur de Berlin en 1972. (…) Rebelle, riche et talentueuse, Mara est aussi une grand-mère peu attentionnée, irritable et solitaire.

Emma est sa petite-fille. Impétueuse et sensible, elle ressemble plus à sa grand-mère qu’elle ne voudrait le reconnaître. À 14 ans, elle cherche encore à dessiner les contours de son identité. Mais il lui manque un morceau du puzzle, tenu secret par Mara : à 18 ans, sa grand-mère s’est enfuie de Lettonie, un pays soumis à la dictature soviétique. (…)  Quand Emma demande à Mara de l’y emmener pour découvrir l’histoire de sa famille, la jeune fille s’est assurée qu’elle ne pourrait pas le lui refuser.

 

La dame des murs fait partie de ces romans qui, une fois refermés, vous hantent encore pendant longtemps. D’une grande sobriété, la plume de Silène Edgar nous conte le chant d’espoir contre toute forme d’oppression à travers le monde. Loin d’être accusateur ou moralisateur, La dame des murs se penche sur plusieurs faits historiques d’un point de vue humaniste.

Tant qu’il existera des personnes comme Mara Galanta, le monde ne pourra que s’améliorer.

C’est aussi l’histoire d’une famille qui apprend peu à peu à s’apprivoiser et à se faire confiance. Emma, adolescente rebelle et sensible, ne sait pas comment réagir face à cette grand-mère froide et austère. Grâce à leur voyage, elle découvrira le passé de Mara et l’aidera à en guérir lesc blessures.

Avec La dame des murs, c’est un récit poignant agrémenté de photos en noir et blanc que nous offre Silène Edgar. Et Paul Beorn n’est pas en reste. En effet, on lui doit la contribution de quatre courtes lettres envoyées à Mara Galanta. Ces dernières sont très émouvante. Comme toujours, ces deux auteurs parviennent à trouver les mots justes.

Comme expliqué plus haut, ce roman est sobre mais les images et idées véhiculées sont percutantes; sans jamais tomber dans le mélodramatique.

De plus, la petite touche de fantastique survenant à un moment du récit est bienvenue. C’était une manière originale de relier passé et présent. Mais je n’en dirai pas plus…

Une lecture, malheureusement très actuelle, que je vous recommande.

 

~Melissande~

 

+ De Silène Edgar, je vous ai déjà présenté  42 jours

+ Paul Beorn a déjà travaillé en collaboration avec cette autrice, notamment sur Lune rousse