Akata witch de Nnedi Okorafor #concours

Concours en fin d’article !

Akata Witch est un premier tome très accrocheur qui ravira les fans d’urban fantasy !

Roman fantastique (urban fantasy)
pour adolescents, dès 13 ans

Akata witch

de Nnedi Okorafor

Editions L’école des loisirs, février 2020,
18 euros, disponible en version numérique au prix de 4,99 euros

 

Thèmes : Afrique, intégration, différence, urban fantasy

 

Présentation de l’éditeur: “Mon nom est Sunny Nwazue et je perturbe les gens. Je suis Nigériane de sang, Américaine de naissance et albinos de peau. Être albinos fait du soleil mon ennemi. C’est pour ça que je n’ai jamais pu jouer au foot, alors que je suis douée. Je ne pouvais le faire que la nuit. Bien sûr, tout ça, c’était avant cette fameuse après-midi avec Chichi et Orlu, quand tout a changé (…)”

 

Akata Witch est un premier tome surprenant. La série, publiée dans la collection Medium +, est conseillée à partir de 13 ans. Cependant, il est question de meurtres rituels pratiqués sur de jeunes enfants ou sur des adolescents. Bien que l’auteure ne donne pas énormément de détails, l’idée en elle-même peut s’avérer très dérangeante. Âmes sensibles s’abstenir donc.

L’histoire d’Akata Witch ne tourne pas uniquement autour de cette thématique donc si on met à part cet aspect du récit, l’aventure de Sunny et ses amis est  vraiment dépaysante. J’ai adoré découvrir les coutumes ancestrales du Nigéria. L’idée des visages-esprits sort de l’ordinaire et cela fait du bien de renouveler le genre fantasy de temps à autre. De plus,  le rythme est soutenu grâce aux moments de suspense et aux rebondissements.

Dans un autre registre, ce roman me fait penser à la saga “Mercy Thompson”.  J’y ai retrouvé cette fraîcheur qui m’avait tant plu dans les aventures de la célèbre changeuse coyote. Par ailleurs, j’adore les combats contre des monstres antédiluviens. En cela, la suite de la série semble très prometteuse. Et je dois avouer qu’après avoir lu ce tome, j’ai envie d’en savoir plus sur la magie Nsibidi.

Akata witch est le premier roman pour adolescents de Nnedi Okorafor édité à L’école des loisirs.  L’auteure nous offre un voyage magique dont le chemin est sillonné de dangers, d’anciens esprits un peu retors et de magie. Mention spéciale pour la Mascarade, je l’ai tout simplement trouvée fascinante!

Le tome 2 est disponible en librairie depuis le mois de novembre.

Je vous invite à découvrir cette nouvelle saga, elle vaut le détour!

~Melissande~

 

+ Retrouvez ici  l’interview de l’auteure pour La presse (média canadien)

+ Une autre saga ensorcelante aux éditions Bragelonne: Les faucons de Raverra (La sorcière captive) de Melissa Caruso

 

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Concours

 A gagner : 1* Akata Witch 1

Pour participer il vous suffit de répondre en commentaire à la question suivante :
1-  Quel est votre titre d’urban fantasty ou plus largement de fantasy préféré ?

+ Chances supplémentaires
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(un commentaire par chance supplémentaire pour la prise en compte, merci)

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Concours ouvert jusqu’au 31.01.21 France M. Règlement

 

Retrouvez tous les concours du Calendrier de l’après ici et sur Instagram !

“La maison qui parcourait le monde” de Sophie Anderson

La maison qui parcourait le monde est un roman atypique magnifiquement illustré !

 

La maison qui parcourait le monde couverture

Roman fantastique pour la jeunesse dès 11 ans

La maison qui parcourait le monde

de Sophie Anderson

illustré par Elisa Paganelli

Editions L’école des loisirs, septembre 2020,
illustration de couverture de  Melissa Castrillon
collection Medium, 15,50 euros

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Thèmes: initiation, épreuve, mort, deuil, amitié

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Présentation de l’éditeur: “Tout ce que veut Marinka, 12 ans, c’est un ami. Un véritable ami. (…) Mais c’est difficile quand votre grand-mère est une Yaga, une gardienne qui guide les morts dans l’au-delà. C’est encore plus difficile quand vous vivez dans une maison qui parcourt le monde, vous emportant avec elle. (…) Alors, quand Marinka tombe sur l’occasion de se faire un véritable ami, elle n’hésite pas à enfreindre toutes les règles… (…)”

 

Tout d’abord, je tiens à m’attarder sur l’objet livre qui est magnifique! La couverture (réalisée par Melissa Castrillon) donne le ton: les illustrations d’Elisa Paganelli sont sobres et très poétiques. Cela se marie merveilleusement bien avec le côté mystérieux du récit. Dès le départ, j’ai été conquise!

L’histoire de La maison qui parcourait le monde sort vraiment de l’ordinaire. Je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à ce type d’intrigue mais c’était une bonne surprise. Si le fantastique est bien présent, il permet surtout d’aborder de manière originale le chagrin causé par le deuil. Sophie Anderson exploite avec brio un panel d’émotions. Il s’en dégage d’ailleurs une question essentielle: comment vivre avec le sentiment de culpabilité qui survient après la perte d’un être cher?

Bien entendu, la mort n’est pas l’unique thème du roman. Mais la grand-mère de Marinka étant une célèbre Yaga, difficile d’ignorer les âmes défuntes attirées par les feux magiques de leur maison. Rassurez-vous, il n’y a rien de morbide. Au contraire, les morts se souviennent avec tendresse de leur vie passée. Mais je n’en dirai pas plus au risque de vous révéler des informations cruciales.

Marinka est bien trop jeune pour comprendre tous les enjeux qu’impliquent la fonction exercée par sa grand-mère. C’est pourquoi elle fera des erreurs et en paiera les conséquences. La maison qui parcourait le monde est un roman initiatique différent de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. Les personnages sont attachants, j’ai aimé découvrir la vie de cette petite fille dans une maison de Yaga. À un moment donné, l’histoire prend une tournure à laquelle on ne s’attend pas du tout et c’est très bien pensé de la part de l’auteure.

En somme, il s’agit d’un roman particulier, aux thématiques un peu tristes mais présentées de manière douce et poétique. De plus, l’auteure livre un message d’espoir à la fin du récit. Je vous invite à le découvrir.

 

~Melissande~

 

+Un roman ado abordant d’une autre manière le deuil, présenté par Hérisson: ‏Le soleil est pour toi de Jandy Nelson

+Un récit atypique, également présenté par Hérisson : Le bonheur de A à Z de Barry Jonsberg

La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry…

lettreLa lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi…

Rachel Joyce

Éditions XO (2012)

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Harold Fry est un retraité sans histoires. Il reçoit un jour une lettre d’une ancienne collègue de travail, qui est mourante. Il y répond, sans être tout à fait satisfait de sa réponse et sort poster sa lettre.

En arrivant à la boite aux lettres, toujours insatisfait par sa réponse, il hésite à poster sa lettre et continuer à marcher tout en réfléchissant. Il passe une 2ème, puis une 3ème boite aux lettres puis la poste, et se retrouve bientôt à la sortie du village. En s’arrêtant dans un garage pour manger un morceau et en parlant avec la jeune fille qui le sert, il a soudain une révélation. Il finit son burger et repart sur la route.

Il s’est dit qu’il allait aller porter lui-même sa lettre (à pied !) et que tant qu’il marcherait, son ancienne collègue l’attendrait et ne mourrait pas.

*****

Une histoire surprenante

Et que l’on n’imagine pas du tout au départ… Cette marche va devenir une sorte de pèlerinage, c’est une longue, très longue prise de conscience dont nous sommes les témoins. Peu à peu, au fil des kilomètres on va nous révéler l’histoire d’Harold, de sa femme Maureen, de leur fils David et de cette ancienne collègue qui se meurt, Queenie.

Loin d’être ennuyeuse, cette longue marche (1000 kms à travers l’Angleterre) nous fait voyager et réfléchir.

C’est une aventure extraordinaire qui arrive à un homme ordinaire. Et cela juste parce qu’il commence à réfléchir à sa vie, à ce qu’il veut, à ceux qu’il aime…

Un roman qui ne peut pas laisser indifférent, très émouvant.

J’ai également lu et beaucoup aimé la suite, “La lettre de Queenie“. Elle y explique à Harold tout ce qu’elle n’a pas pu lui dire…

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de lire ces deux romans, n’hésitez plus !

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Les couleurs du Ghetto – Roman illustré

couleursRoman illustré

A partir de 13 ans

Les couleurs du Ghetto

Aline Sax

Illustrations de Caryl Strzelecki

Coll. Encrage

La Joie de Lire (2019)

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Présentation de l’éditeur : Varsovie, automne 1940. Le quartier dans lequel vit Misja, sa sœur et ses parents, est transformé, sous l’occupation nazie, en ghetto. Tous les Juifs de la ville et de ses environs y sont enfermés. Les maladies, la faim et les expulsions éliminent lentement mais sûrement la population. Misja, lui, refuse la situation, il ne veut pas se laisser emmener à l’abattoir comme un agneau… Avec quelques compagnons, il se révolte !

*****

J’ai lu ce roman il y a déjà plusieurs mois, en octobre ou novembre. Cela fait partie des livres, des thèmes, dont je me dis qu’il est indispensable de les lire et de les faire connaître. Mais dont je sais, aussi, qu’ils vont me toucher profondément, me bouleverser. Et donc, la plupart du temps, je traîne pour les lire. J’ai fini par lire celui-ci, mais j’ai perdu mes notes. Et j’avoue qu’à l’approche des fêtes de Noël, je n’avais pas envie de le relire.

Bref. Comme prévu, ce roman m’a bouleversée. C’est oppressant. Jour après jour, on voit comment les gens ont été brimés, humiliés, arrêtés puis enfermés dans ce ghetto. En peu de mots, de phrases, on comprend comment s’est arrivé. Comment les gens se sont “laissés faire”, si on peut dire, c’était ça ou mourir…

C’est un roman qui devrait se trouver dans tous les collèges et lycées.

Il devrait être lu par tous les jeunes qui doutent de la Shoah, qui ne connaissent pas ce moment de l’Histoire. Je l’ai trouvé terrible, abominable (pour ce qu’il raconte bien sûr) mais terriblement bien fait en ce sens où je pense que personne ne pourra rester indifférent à cette lecture.

Les illustrations en noir et blanc ajoutent encore au sentiment de malaise et d’oppression ressenti à la lecture de ce très beau texte.

A LIRE !!!

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Lire un extrait et voir les illustrations sur le site de l’éditeur

Sur le même sujet, voir aussi : Au ghetto de Varsovie nous avons combattu

Un livre qui participe au Challenge d’Antigone

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