Sous la glace – Album ♥

glaceUne fin très surprenante !
Album à partir de 3 ans

Sous la glace ♥

Michaël Escoffier & Ella Charbon

Les éditions des Éléphants (2023)

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Page du haut : Sur la neige, un petit inuit arrive avec son matériel de pêche.

Page du bas : Dans l’eau, sous la glace, un petit poisson passe.

En haut : Sur la neige, le petit inuit s’est installé près d’un trou, il a lancé sa canne dans l’eau.

En bas : Sous la glace, le petit poisson est attiré par l’appât. Va-t-il le manger ?

Page du haut : Le petit inuit a du mal à sortir sa canne de l’eau ! Heureusement, on arrive à sa rescousse.

Page du bas : Alors que sous la glace, un pingouin nage vers le petit poisson accroché à la canne à pêche…

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C’est une histoire relativement simple que nous raconte Michaël Escoffier.

Mais l’est-elle vraiment ? En tous cas, j’ai bien ri en lisant la fin !! Mais est-ce qu’il pouvait en être autrement avec un album écrit par cet auteur ? Je ne crois pas ! J’ai toujours bien rigolé en lisant ses livres.

L’album est cartonné, assez petit, d’un format allongé, à l’italienne, avec des bords arrondis. Mais il se lit en ouvrant les pages du bas vers le haut. En haut, le petit Inuit. Et en bas, le petit poisson.

glace

Les illustrations sont mignonnes et colorés, et les humains comme les animaux sont expressifs. Un album qui pourrait plaire aux enfants comme à leurs parents ! ;)

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Le site de Michaël Escoffier

Les albums déjà présenté sur ce blog : La petite bûcheLe ÇABonjour Pompier

Le site de l’illustratrice, Ella Charbon

Illustré par Ella Charbon, nous vous avons déjà présenté : Raspoutine se déguise

La grande vague – Hokusai

Le mois du Japon est de retour !
Conte dès 5 ans

La grande vague

Hokusai

Véronique Massenot et Bruno Pilorget (ill.)

Coll. Pont des arts

Éd. de l’élan vert (2010)

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Ce conte commence ainsi : Aki et Taro n’avaient pas d’enfants. L’été de leur vie finissait, sans fruits ni fleurs à cueillir au jardin. Ils avaient espéré longtemps, bu et mangé tisanes et mets recommandés de tous, prié au temple avec ferveur, fait mille offrandes… puis s’étaient résignés. L’enfant dont ils rêvaient ne voulait pas venir. Ne viendrait plus, jamais. Soupirs et larmes… Un miracle arriva.

Et il arriva porté par une vague immense.

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C’est un conte qui parle du désir d’enfant. Et aussi de l’inquiétude, du souci que les parents peuvent se faire pour leur progéniture. Mais il parle également des questions que peuvent se poser les enfants “adoptés ou recueillis”.

C’est une très jolie histoire. J’ai beaucoup aimé également les illustrations, rondes, colorées, pleines de douceur. L’avant dernière page nous présente le tableau d’Hokusai “Sous la grande vague au large de Kanagawa“, qui se trouve au musée Guimet à Paris. Et qui a inspiré ce conte.

La page de garde finale répond à plusieurs questions : Qui était Hokusai ? Pourquoi les impressionnistes aimaient-ils son travail ? Qu’est-ce qu’une étampe ? Et d’autres questions encore.

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Un très joli livre que je vous recommande pour initier vos enfants à l’art d’Hokusai.

Mais aussi, tout simplement, pour le plaisir d’une belle histoire joliment illustrée !

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Livres qui parlent d’Hokusai, déjà présenté sur ce blog :

Chez Lou et Hilde

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légendes

Le challenge Contes et Légendes (Bidib)

ÉTONNANTS ÊTRES VIVANTS – Doc Jeunesse

étonnantsDocumentaire jeunesse
A partir de 7/8 ans

ÉTONNANTS ÊTRES VIVANTS

Comment se nourrir, survivre, se reproduire, communiquer, apprendre.

Claire Lecoeuvre et Marta Orzel (ill.)

amaterra (2021)

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Ce très joli documentaire jeunesse nous parle d’êtres vivants plutôt étonnants. Que ce soient des oiseaux, des insectes, des mammifères, des poissons ou encore des plantes. Il nous explique comment ces êtres mangent (je vous conseille la plante-gourde de l’espèce “Nepenthes hemsleyana”), se défendent (le maïs appelle des insectes au secours), se reproduisent, communiquent ou apprennent. La diversité et l’inventivité de la nature n’ont pas fini de nous étonner !

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J’ai trouvé ce documentaire super intéressant. Il y a quelques petites choses que je savais, mais j’ai fait de jolies découvertes et appris plein de choses. Y compris sur des animaux que l’on croit bien connaître, comme les éléphants par exemple. Savez-vous comment ils communiquent ? Ils sont étonnants ! Et que dire de cette collaboration entre l’homme et un oiseau, le “grand indicateur”, au Mozambique ? C’est totalement incroyable et absolument fascinant.

Seul bémol (qui n’en est pas vraiment un) : si les illustrations sont belles et originales, j’avoue pour ma part que j’aurai préféré des photos. Mais ça n’enlève rien à l’intérêt de ce documentaire. Et les enfants ne seraient peut-être pas d’accord avec moi !

Je n’ai pas parlé du livre en lui-même. La couverture est solide, les livrets sont cousus et collés (cela peut vous sembler sans importance, mais à l’usage, ce genre d’ouvrage est beaucoup plus costaud !) La couverture est “toilée” (comme une toile pour peindre) avec les lettres en relief, c’est très agréable. Et le papier est épais, de bonne qualité, ça se sent au toucher.

Bref, un livre de qualité, sur le fond comme sur la forme, que vous pourrez offrir sans problèmes à tous les enfants à partir de 7/8 ans.

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N’hésitez pas à aller sur le site de l’éditeur lire quelques pages

Le site de l’autrice, ancienne botaniste et journaliste scientifique

Celui de l’illustratrice

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D’autres documentaires jeunesse sur la nature : Dans le secret des galeriesArboramaSur l’origine des espècesLes chouettes rencontres de BélavieOcéan

Le poisson qui me souriait de Jimmy Liao

Le poisson qui me souriait est une très belle histoire d’amitié, hors du commun

Album pour la jeunesse dès 7 ans

Le poisson qui me souriait

de Jimmy Liao

Editions HongFei, mars 2021,
hors collection,
texte et illustrations de Jimmy Liao,
104 pages- 14,90 euros

 

Thèmes: poisson, mer, liberté, amitié

 

Après le magnifique Nuit étoilée, c’est sans aucune hésitation que je me suis plongée dans cette nouvelle histoire de Jimmy Liao. Dans Le poisson qui me souriait, il y a un côté délicieusement absurde que j’ai adoré. Rêve et réalité s’entrelacent savamment afin de faire vivre au lecteur une aventure hors du commun.

 

On sent que l’auteur a un lien étroit avec la nature. En effet,  le message véhiculé par Le poisson qui me souriait est un véritable appel à la liberté. Et la liberté, ce n’est pas tourner en rond dans un aquarium simulant un environnement aquatique…

 

Le poisson qui me souriait raconte l’histoire d’un homme attiré par un poisson qui, comme le titre l’indique, sourit constamment. Ce poisson semble heureux de sa condition. Mais au fur et à mesure, cette cohabitation singulière va permettre à l’homme d’ouvrir les yeux sur une situation affligeante.  Cette fois je n’ai pas mis le résumé de l’éditeur car il raconte comment l’histoire se termine. Et ce serait dommage de gâcher le plaisir d’une si belle lecture!

À l’instar de Nuit étoilée, le texte et les illustrations sont l’oeuvre de Jimmy Liao. Pour Le poisson qui me souriait, Jimmy Liao a principalement utilisé une palette de tons froids au début du récit. Par la suite, grâce à l’introduction de notes de jaune et de vert fluorescent, les bleus dominants font place à des couleurs plus lumineuses. Les décors sont assez minimalistes; seul le dessin de la ville est plus détaillé. Cette sobriété met parfaitement en valeur les personnages.

 

J’apprécie beaucoup l’illustration  de couverture. On y voit parfaitement le contraste entre la ville synonyme d’entrave à la liberté et l’immensité de la mer. C’est un album qui invite le lecteur à réfléchir sur diverses notions. Les sentiments de l’homme sont légitimes mais n’est-ce pas une forme d’égoïsme au final?

 

À lire!

 

~Melissande~

 

+ Sur le même sujet: Amélie et le poisson de Helga Bansch, présenté par Nathalie

+ Un album humoristique présenté par Nathalie: Totoche et le poisson malheureux de Catharina Valckx