La vieille dame qui n’avait jamais joué au tennis – BD

vieille

La vieille dame qui n’avait jamais joué au tennis
& autres nouvelles qui font du bien

Zidrou (scénario)

Illustrateurs :

Colombo – Cordoba – Gili – Homs – Hureau – Lafebre – Sempere – Siri – Van Beughen

Dupuis (2009)
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15 nouvelles composent ce recueil. Des nouvelles en BD, ça n’est pas si courant. Zidrou a écrit les textes, qu’il a proposé, au fil des rencontres, à différents illustrateurs.

J’ai beaucoup aimé la 1ère nouvelleColtrane” où l’on rencontre un grand-père qui accueille à bras ouverts son petit fils qui sort de prison. Dans “les brûluresj’ai bien aimé le dessin de Simon Hureau et l’humour aussi. “Les poulets rôtism’a plu pour son côté “gentil” et résolument optimiste !Noël blanc” est une histoire surprenante de compréhension, d’humanité et d’empathie, la magie de Noël ?

La plus longue de ces nouvelles, “la vieille dame qui n’avait jamais joué au tennis…” celle qui donne son nom à ce recueil, est plutôt triste.. “Visite au cimetièrepar contre, comme son nom ne l’indique pas, est franchement drôle !!

Impossible de résumer toutes ces histoires, cela perdrait tout son charme. Ce sont de petits instantanés de vie, plus ou moins tristes/amusants, plus ou moins coquins selon les histoires.

Et avec la dernière nouvelle, la boucle est bouclée, on retrouve les personnages de la première histoire…

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Sans que ce soit un coup de cœur, j’ai passé un bon moment avec ce recueil. Un moment trop bref peut-être, quand les personnages nous plaisent on aimerait rester plus longtemps avec eux !

Une bd feel-good ont dit certains, moi je dirais, pas tant que ça ! On a effectivement souvent le sourire aux lèvres, mais pas tout le temps…

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Un autre avis, celui d’Iluze

De Zidrou nous vous avons déjà présenté plusieurs bd (récap)

Cette semaine, nous sommes dans la bibliothèque de Noukette

 

 

Et cette bd participe aussi au Challenge “Un max de BD en 2018” de Kobaitchi

Pour la ligne 20) Loué/emprunté à la bibliothèque

Alexandrin ou l’art de faire des vers à pied

Alexandrin

Alexandrin ou l’art de faire des vers à pied

Alain Kokor (ill.) & Pascal Rabaté

Éd. Futuropolis (2017)
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Alexandrin est un homme libre, un vagabond, poète itinérant qui gagne sa vie en vendant au porte à porte ses écrits. Voici comment il interpelle et charme ses futurs lecteurs : “Je me présente, Alexandrin de Vanneville, poète des campagnes et des villes, arpentant les chemins de terre et de bitume, par le vent et par la pluie, sans me taire et sans amertume, je survis en proposant ma poésie“.

Loin, très loin de nos habitudes consuméristes ou des réseaux sociaux, dans une époque pas facile à définir, mais pas si lointaine (photocopieur, McDo ou raviolis existent déjà…) ce poète vagabond recueille un jour un “oiseau égaré”, un jeune garçon, fugueur de son état et prénommé Kevin. Il va lui apprendre à faire des rimes, mais aussi et surtout à regarder le bon côté des choses, à profiter des petits moments de bonheur (j’adore la page 52, quand ils imitent les grenouilles), à s’émerveiller d’un rien, d’un oiseau qui chante ou du bruissement du vent dans les feuilles…

Comment ne pas être charmé par ce poète attentionné et rêveur ? Par cet homme qui manie si joliment la langue pour en tirer des rimes ? En fermant cette délicieuse bd, avec un petit (gros) pincement au cœur, on se prend à espérer que les deux auteurs (que je ne connaissais que de nom) continueront à faire un bout de chemin ensemble.

Une ode à la poésie, à la flânerie et à la liberté que je ne peux que vous conseiller !

Alexandrin

Cette page, je l’avoue, m’a bien fait rire !

Les avis des autres participants à la BD de la semaine : Karine, Hélène, Jérôme, Jacques, Stéphie, Mo’ et Blandine

Cette semaine nous sommes reçus par Stéphanie du blog Mille et une Frasques

La vie est belle malgré tout – Comics partie 4

belle  belleLa vie est belle malgré tout ♥

Seth (Gregory Gallant)

Coll. Outsider
Delcourt (2009)
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Il n’est pas facile de raconter cette bd, parce qu’en fait, il ne se passe pas grand-chose. Pour une bd qui fait plus de 160 pages, vous allez me dire, c’est un peu embêtant !!

Eh bien, non, pas du tout ! Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde dans cette lecture. On suit le personnage principal, Seth, qui est dessinateur, dans sa recherche quasi obsessionnelle d’un ancien dessinateur du magazine américain “The New Yorker” (un magazine très réputé pour la qualité de ses journalistes et de ses dessinateurs).

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On chemine aux côtés de Seth dans sa vie quotidienne, ses balades, ses visites à sa mère et son frère (où le temps semble s’arrêter), ses discussions avec son ami Chet, ses trouvailles dans les librairies. C’est un personnage solitaire, parfois un peu déprimé, un peu grognon, mais au final, c’est quelqu’un de très attachant et de passionné par ses recherches !

Il y a un côté nostalgique, intemporel et un questionnement intérieur permanent que l’auteur partage avec nous.

Si j’ai bien compris, il s’agit d’une “autofiction“. C’est à dire le récit d’événements de la vie de l’auteur sous une forme plus ou moins romancée (Merci Wiki)

belle

Côté dessin, j’aime bien le trait, simple et j’aime aussi beaucoup la couleur du papier beige/rosé (je pense que la même chose sur papier blanc n’aurait pas eu cette douceur. D’ailleurs j’ai vu depuis quelques images sur du papier blanc et je n’aime pas du tout ce que ça donne, c’est beaucoup plus “cru”!)

Une bd qui semble venir d’une autre époque, avec ce dessin en bichromie aux traits simples, et que j’ai trouvé pleine de charme !

Je l’ai empruntée depuis un petit moment et j’ai du mal à la rendre… Je pense que je vais l’acheter, et l’offrir. Un roman graphique qui sort de l’ordinaire et ne ressemble pas vraiment à tout ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant…

belle

J’ai parlé de bande dessinée et de roman graphique, mais c’est nord-américain (l’auteur est canadien ) donc à ranger dans les “comics” !

D’autres que moi ont aimé : Mo’, Enna (qui n’a pas trop aimé en fait !)

Une interview de l’auteur (qui date de 2010)

Autres comics présentés : Copperhead, Batman, Paper girls

Cette semaine, c’est Le Bar à BD qui nous accueille !

Zoé tout court, artiste en herbe

zoéZoé tout court

T.11 : Artiste en herbe
C. M. Harper
Nathan (2016)

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Comme vous l’aurez sans doute remarqué, il s’agit du tome 11. Vous connaissez donc peut-être déjà la petite Zoé. Ou pas. Moi, je ne la connaissais pas, mais, pour tout vous dire, ce n’est absolument pas gênant pour lire cette histoire car elle se présente en 245 mots au début du roman !

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Zoé et sa meilleure copine, Mimi sont très excitées ! Elle vont participer à la fête de l’école en tenant un stand, sur lequel elles vont vendre… Leurs propres créations !! Seul hic, si Mimi est très douée pour les travaux manuels, ce n’est pas forcement le cas de Zoé…

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Zoé est une petite fille maligne, gentille et avec du caractère. Elle a aussi un mini-riquiqui-superpouvoir, un pouvoir invisible, l’empathie. C’est un pouvoir un peu bizarre, qui fait qu’elle ressent les émotions des gens, et qu’elle les comprend.

C’est une petite fille rigolote et très sympathique avec qui j’ai passé un bon moment ! Rien de super original, mais des personnages agréables et une histoire amusante. Des illustrations rigolotes agrémentent chaque page.

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Un extrait : “Je m’appelle Zoé, mais ma maîtresse, Melle Loïs, m’appelle Zoé Tout Court. Tout ça parce qu’il y a trois autres Zoé dans ma classe. Alors Melle Loïs a dit : “Quatre Zoé, c’est trop compliqué.” Et elle a voulu qu’on mette l’initiale de notre nom de famille après notre prénom. Du coup, Zoé Francis est devenue Zoé F. et Zoé Wallace, Zoé W. ça ne lui plaisait pas tellement, mais quand la maîtresse décide quelque chose, on est un peu obligé de le faire…”

A partir de 8/9 ans (selon le niveau de lecture car il y a quand même plus de 200 pages !)

Sophie vous avait présenté le tome 6 : la double surprise il y a quelques années…

Et pour voir toute la collection, c’est chez l’éditeur, Nathan