Les gars de la rue Paul – Classique jeunesse

garsUn classique de la littérature jeunesse hongroise
A partir de 11 ans

Les gars de la rue Paul

François (Ferenc) Molnar

éd. Stock (1989 / vo 1906)

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Dans cette ville, il y avait deux bandes rivales. La bande de Boka, les gars de la rue Paul et celle de Feri Ats et des frères Pasztor, ceux du jardin des plantes.

Les gars de la rue Paul avaient un trésor : un terrain vague, coincé entre deux immeubles. Avec, à l’arrière de ce territoire, un autre terrain loué par une scierie, plein de tas de bûches formant un labyrinthe. Pour des collégiens, c’était une véritable aire de jeux. Un endroit où jouer aux Peaux-Rouges, avec de belles forteresses en haut des piles de bois.

Chaque bande avait donc son quartier général. Mais ce jour-là, Nemecsek, le seul à être simple soldat dans la bande, vit quelque chose d’affreux. Feri Ats était entré sur leur terrain et avait volé leur drapeau ! Était-ce une déclaration de guerre ? La résistance s’organisa pour défendre le terrain…

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En lisant cette histoire de guerre entre deux bandes rivales, j’ai immédiatement pensé à un autre roman lu il y a bien longtemps “La guerre des boutons” (pdf). Mais ce livre-ci, du moins si ma mémoire est bonne, m’a paru beaucoup plus grave, beaucoup plus dur…

Toute l’histoire tourne autour de ce terrain et de ces deux bandes rivales, avec pour principaux personnages Boka, le plus vieux, le chef des gars de la rue Paul et Nemecsek, le plus jeune et le plus exalté.

Une belle histoire dont la fin m’a tiré quelques larmes…

Merci Agnès de me l’avoir conseillé !

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le tour du Monde en 80 livres (Hongrie) proposé par Bidib

monde

Et il était dans ma PAL depuis longtemps !

Il participe donc à l’Objectif PAL chez Antigone (1)

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Imagine une ville d’Elise Hurst

Une artiste à découvrir si ce n’est déjà fait!

Album pour la jeunesse dès 3 ans

Imagine une ville

d’Elise Hurst

Editions Deux, texte et illustrations d’Elise Hurst, 2021 (2014 pour l’édition originale), 32 pages, 16 euros

 

Thèmes: ville, voyage, imaginaire, surréalisme, animaux

 

Présentation de l’éditeur: “Tu viens t’asseoir avec moi tandis que les gargouilles sirotent un thé?”

 

Quel plaisir de retrouver l’univers surréaliste d’Elise Hurst! La phrase inscrite au dos de la couverture d’Imagine une ville à elle seule annonce la couleur. Tout comme dans le magnifique Le monde secret d’Adélaïde, l’auteure s’amuse une fois de plus à mêler aux êtres humains des animaux anthropomorphisés. A cela s’ajoutent les songes de jeunes enfants avides d’explorer le monde et d’en découvrir tous les mystères.

Dans leurs rêves, passé et futur s’entremêlent afin de nous offrir un panel de trésors. Véritable éloge des apports de la culture et de la littérature, Cette oeuvre d’Elise Hurst en séduira plus d’un!

Imagine une ville est un album en noir et blanc dont l’illustration de couverture arbore une petite touche colorée. En effet, seuls le parapluie; le pull et les souliers de la petite fille sont rouges. La double-page intérieure d’un beau sépia nous invite à entrer dans un univers onirique.

Les illustrations d’Elise Hurst sont superbes, soignées et extrêmement précises. D’ailleurs, je me suis beaucoup amusée à observer les différents arrière-plans afin d’y déceler des détails apportant leur petit plus au récit.

 

 

En somme, Imagine une ville est un très bel objet-livre. Comme toujours, les éditions Deux nous offre un ouvrage de qualité et visuellement très réussi!

Laissez-vous transporter par le talent d’Elise Hurst!

 

~Melissande~

 

+ Du même auteur: Le monde secret d’Adélaïde que je vous ai déjà présenté

+ Un autre album jeunesse au ton surréaliste, présenté par Nathalie: Le parc de Marguerite de Sara Stefanini

Une fleur dans la ville – Album

fleurAlbum à partir de 5/6 ans

Une fleur dans la ville

Emma Robert

Juliette Parachini-Deny

Joshua Zimmermann

Éditions Dyozol (2019)

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Une petite fleur rouge, la seule de son espèce, nous raconte son histoire. Cette fleur nous raconte comment elle est née au cœur de la ville, là où poussent les immeubles gris. Et comment elle se sentait minuscule au milieu de ces grands immeubles… Elle était la première touche de couleur au milieu de tout ce gris uniforme. Puis, un jour, quelqu’un l’a remarquée et l’a regardée. Et alors elle a vu quelque chose qu’elle n’avait jamais vu…

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Étrangement, alors que j’adore les couleurs chaudes, c’est le mélange de bleu/blanc et gris de cette couverture qui m’a attiré. Une couverture que je trouve très douce avec juste sa petite touche de rouge, cette petite fleur dans le bec de l’oiseau. J’aime beaucoup les illustrations. On dirait qu’elles sont faites au crayon papier, et les couleurs arrivent tout doucement au fil de l’album.

Difficile en réalité de dire ce qui m’a vraiment touché dans cet album… Mais il m’a tout de suite plu !

Une histoire poétique, qui dit qu’il suffit de peu de choses en réalité pour que tout change. Du moins, c’est ce que j’ai compris !

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Au Salon du livre jeunesse de Montreuil, où j’ai retrouvé Blandine, nous avons rencontré beaucoup de petits éditeurs. Et nous avons eu la chance de pouvoir discuter un moment avec François Lantin, le gérant des éditions Dyozol. Il nous a présenté ses différents livres, nous a parlé de ses coups de cœur, nous a raconté pourquoi sa maison d’édition s’appelait comme ça (d’après le nom du lieu dit où habitait son grand-père si je me souviens bien !!). Il nous a aussi montré un jeu qu’il a fabriqué pour faire une animation autour d’un livre. Un moment très sympathique et un éditeur que je vous invite à découvrir !

Chez le même éditeur, Blandine vous présente aujourd’hui : Par la fenêtre d’Emma Robert, délicatement illustré par Baptistine Mésange.

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Le site des éditions Dyozol

Courte bio d’Emma Robert (sur le site de la Charte des auteurs & illustrateurs)

Le site de Juliette Parachini (autrice et illustratrice)

Et en attendant le printemps, une autre histoire de fleurs que j’ai adoré : Un baobab pour Lady Lily

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1, 2, 3… On est tous des cats – Album

On1, 2, 3… On est tous des cats

De Caroline Stutson & Jon Klassen
Little Urban (2015)
* * * * *

Au-dessus de la ruelle, les notes s’envolent. Au rythme de la trompette, les ombres s’affolent… Deux chats vêtus de blanc dansent une samba endiablée, Quatre, huit, seize, vingt félins viendront à leur tour danser. Les lumières de la ville scintillent dans le noir. Combien de chats danseront donc ce soir ?

* * * * *

Depuis toute petite, j’adore ce qui rime… Quitte parfois, à faire des rimes un peu douteuses ! Bref. On

Cet album nous montre des chats, dans une ville, la nuit. Des chats joliment vêtus, qui dansent une samba endiablée, du rock, un tango ou encore font des claquettes dans des lieux improbables et avec un sérieux inaltérable.

Cet album est tout simplement adorable ! Et j’aime vraiment beaucoup les couleurs et les illustrations aisément identifiables de Jon Klassen (Mais si, vous le connaissez ! “Pax” ou encore “Je veux mon chapeau”, ça ne vous dit rien ?)

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On   Ces petits chats si sérieux sont un régal pour les yeux !

Et rien qu’à les regarder, on a envie de danser…

Une belle occasion pour faire découvrir à vos enfants d’autres styles de musique et de danse !

Un album qui m’a beaucoup, beaucoup plu ♥

 

OnLe site de l’illustrateur Jon Klassen

Celui de Caroline Stutson (en anglais)

Les éditions Little Urban

challenge albums 2017

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