Décollage immédiat – Fabien Clavel

Thriller pour adolescent

Décollage immédiat

de Fabien Clavel

Rageot, 2012
Collection Thriller
9782700236255, 9,90€

Lorsque sa mère, hôtesse de l’air, disparaît en lui laissant l’ordre de fuir et une consigne, Lana Blum n’est plus sûre que d’une chose : sa vie est en danger. Tandis que les rouages d’une terrible conspiration s’animent, l’adolescente piste le moindre indice laissé par sa mère. D’aéroport en aéroport, à travers l’Europe, aidée par un hacker baptisé Creep, Lana remonte jusqu’à la source d’une impensable vérité. Un thriller mouvementé et rythmé de Fabien Clavel qui emporte le lecteur dans une course-poursuite haletante d’un avion à l’autre.

Lana vit seule avec sa mère, hôtesse de l’air, qui n’est donc pas souvent là. Alors qu’elle se retrouve seule chez elle une fois de plus Lana, reçoit un étrange appel de sa mère qui lui demande de se sauver. AU même moment elle entend des pas dans la pièce d’à coté.

Lana se sauve alors, sans affaire ni téléphone avec un homme mystérieux à ses trousses. Cet homme, qu’elle va surnommer Opiuman à cause de son parfum, la prend en chasse tandis qu’elle part à la recherche de sa mère et qu’elle s’enfonce dans un complot international. Cette aventure va la conduire à prendre l’avion et à multiplier les aller-retour en Europe.  Elle trouve tout de même un allier inattendu, un contact de sa mère au pseudo de Creep.

Cette aventure rocambolesque est hors de la réalité mais n’en demeure pas moins un excellent “page turner” qui se dévore très rapidement.

Frissonner ainsi au coté de Lana permet peu à peu de mieux la découvrir car elle n’est guère attachante au premier abord. Creep par contre, bien que secondaire et rarement présent dans l’action autrement que par le biais de la technologie est clairement un superbe personnage qui a tout pour plaire, tant à Lana qu’aux lecteurs.

Un ensemble trépidant dont il est difficile de se détacher même s’il est un peu tiré par les cheveux.

+1 Challenge YA
+1 Challenge thriller 2/5

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Les âmes croisées de Pierre Bottero

Les âmes croisées



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Auteur : Pierre Bottero
Editeur : Rageot
Date : 17/02/2010
Pages : 423 p.
Prix : 16 €
ISBN
978-2-7002-3748-1 

 
 
Roman fantasy (jeunesse)

 

 

Thèmes : Quête identitaire, fantastique, amitié

 

Présentation de l’éditeur :
 Nawel vit à Jurilan, le royaume des douze cités. Aspirante comme ses amis Philla et Ergaïl,
elle va choisir la caste correspondant à ses aspirations profondes pour le reste de sa vie. Tout indique qu’elle entrera, selon le désir de ses parents, chez les prestigieuses Robes Mages…
Quel voie arpentera-t-elle ?

Avis :

Avant de commencer, il faut que je rapelle aux non fans un fait important. Pierre Bottero, auteur jeunesse que
j’apprécie particulièrement est décédé en novembre 2009. Ce livre avait déjà été finalisé par l’éditeur, il est donc sorti en février. Le dernier livre. Les derniers mots, ou presque, puisqu’il
avait commencé la suite, mais jamais terminé. Voilà pour vous mettre dans l’ambiance de ma lecture.

Dès les premières pages je me suis retrouvée dans un monde différent, avec une société particulière, totalement
différente de ce que l’on connait. Un monde imaginaire, pleins de mystère. Pourtant après quelques chapitres on a l’impression d’habiter ce monde, de cotoyer les personnages. C’est je crois ce
qui m’a séduite il y a des années à la lecture des aventures d’Ewilan. Des univers fantastiques, mais auxquels on croit, dans lesquels on se plonge, dans lesquels on aimerait rester,
longtemps.
Les âmes croisées c’est avant tout l’histoire de Nawel, une jeune fille, forte, qui ne se laisse pas guider dans des routes qui ne lui ressemblent pas. Une jeune fille pourtant pleine de doute,
qui souvent nous parait proche de lacher. Elle est une belle figure de courage, une héroine comme je les aime.

J’ai commis une seule erreur avec ce livre, ne pas laisser durer le plaisir. J’ai eu envie de lire, de savoir,
d’avancer… et j’ai fini ce livre d’une traite, en quelques heures… Je l’ai fini, vite donc, avec un sentiment de désespoir puisque j’avais envie d’une suite, qui ne viendra pas. Et en même
temps n’est ce pas mieux de finir sur un magnifique livre que sur un tome inachevé ?

 

Je terminerai sur des mots parfaits, trouvés sur le site de Rageot, comme un hommage

 

“Écrire.
Non pas une lettre, ni même un journal intime.
Non. simplement écrire. Comme on respire.
Pour vivre.”
 

Bonne route à tous. “À la rencontre de votre avenir”.

 

Extraits :

“Qui veux-tu être, Nawel ? Qui veux-tu vraiment être ?”
Elle le savait désormais.
– Je me nomme Nawel Hélianthas…
Un voeu, un simple choix, possédait-il le pouvoir d’orienter une existence entière ?
– Je sollicite le droit et l’honneur de revêtir…
Un mot, un unique mot pouvait-il devenir une clef ?”


Challenge
http://idata.over-blog.com/1/83/70/07/Challenge-Pierre-Bottero.png
  Mon premier billet dans le cadre du Challenge, même si vous trouverez mes avis sur Ellana, ici et
là !

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autres avis :
Aurore, Edelwe, Faelys et le très bel avis poétique de Maxo0 !

Le pacte des marchombres : T2 Ellana l’Envol

Le pacte des marchombres

 T2 Ellana l’Envol

de Pierre Botero


        Ellana dans ce deuxième tome est toujours une apprentie marchombre. Elle obéit aveuglement à son maître Jilano, continuant à escalader des tours hautes et
vertigineuses… entre autre. Mais l’Empire est emprunt à des troubles, tant à ses frontières où il est attaqué, que dans son organisation interne où les traitres sont nombreux. Ellana fera tout ce
qu’elle peut pour aider l’Empire, contre ceux qui l’attaquent, des marchombres comme elle parfois, contre ceux qu’elle aime aussi…

        Un deuxième tome tout aussi prenant que le premier, qui nous laisse essoufler, et une fois de plus avide de continuer…. Mais là un soucis se pose à moi… est ce que je continue par le tome 3 d’Ellana, où bien est ce que je relis pour le plaisir la Quête d’Ewilan?
En effet comme j’ai du le dire en parlant du tome 1, Ellana est LA marchombre de la quête d’Ewilan, cette jeune femme fantastique, souvent en arrière plan mais à laquelle on s’attache. Dans ces deux premiers tomes on a suivi sa vie AVANT la rencontre avec Ewilan, mais le tome 2 s’achève sur cette rencontre…
Le tome 3 quant à lui, reprends beaucoup de personnages de l’ensemble de ces livres, tout en restant centré principalement sur Ellana…. Dilemme donc… qu’avez vous fait pour ceux qui l’ont lu?

 

Je vous conseille le blog de Jean Louis Thouard pour ceux qui aiment les couvertures :
http://lebaron-rouge.blogspot.com

La carte de Gwendalavir :


Pour les fans, il existe une édition spéciale de ce tome 2, commenté par Bottero lui même. En voici l’avant propos fait par l’éditeur :
“NOTE DE L’ÉDITEUR
Vous êtes sur le point de découvrir, en avant-première, Ellana L’Envol, le deuxième tome de la trilogie de Pierre Bottero Le Pacte des marchombres. Mais auparavant, si vous le voulez bien, remontons un peu le temps…
Voilà bientôt sept ans que, chez Rageot, nous cheminons aux côtés de Pierre. Sept années au cours desquelles il nous a initiés à la fantasy et entraînés jusqu’au cœur de son roman-monde. Un roman-monde où l’imagination défie les frontières, où l’écriture arpente de vastes territoires inconnus et met en scène des personnages qui, pour différents, étranges, voire effrayants qu’ils
soient, n’en deviennent pas moins singulièrement familiers et attachants. Nous attendons chacun de ses nouveaux textes avec impatience, nous les dévorons avec gourmandise, nous les travaillons ensemble avec passion avant de les laisser sereinement trouver refuge entre les mains du lecteur.
Personnage secondaire de  La Quête d’Ewilan, Ellana est devenue l’héroïne de sa propre  histoire dans la trilogie Le Pacte des Marchombres. Quoi de plus logique quand, chez Pierre, chaque personnage est traité avec le même respect et possède le droit absolu, inaliénable, de clamer son intégrité, d’exister par et pour lui-même, voire même de s’émanciper ! Ellana, un personnage qui nous est proche quoique… Aucun lecteur ne peut prétendre connaître le nom que lui ont donné ses parents. Surnommée « Grenouille » par son père ou « ma princesse » par sa mère, « Ipiu » par les Petits, elle développe d’abord sa personnalité ictionnelle qui déterminera ensuite son nom. Un nom qui commence bien sûr par un « E » comme celui de toutes les héroïnes signifiantes de Gwendalavir : Ewilan mais aussi Élicia (la mère), Ellundril (le modèle), Erylis (l’autre) ou Éléa (la némésis).
Ellana, sans doute à ce jour la plus libre et sûrement la plus complexe des héroïnes de l’auteur, son pari romanesque le plus audacieux. Voilà donc bientôt sept ans de magie partagée et à partager. Et d’idées un peu folles qui foisonnent et se concrétisent autour des trilogies : un « making of » dans L’île du destin, un site dédié à Ewilan, une triple fin pour La huitième porte, un concours de poésie marchombre, un guide pour « arpenter leur voie » dans Ellana… Bref, une recherche incessante de bonus et de clins d’œil, témoins du plaisir renouvelé de travailler, d’imaginer et d’offrir ensemble.
Dans cette édition très spéciale, l’idée est de donner carte blanche à Pierre pour intervenir quand il le souhaite au fil des pages. Une version commentée en direct du processus de création de ce deuxième tome  en quelque sorte.
Il est grand temps de vous laisser en sa compagnie…”

40 p.  de notes environ… un extrait :
“LES NOMS
Comment faire pour que le lecteur, une fois franchie la porte conduisant à mon monde, ait la sensation de se trouver ailleurs ? Ce n’est pas parce que le roman est catalogué fantasy que le dépaysement est assuré. Pour que l’effet fonctionne, il faut insérer des éléments dans la narration qui, insidieusement ou, au contraire, avec brutalité, vont convaincre le voyageur qu’il n’est
plus chez lui.
Placer à chaque page des montagnes hautes de vingt kilomètres, des bestioles à vingt-six pattes pesant trois tonnes, ou des hordes gobelinesques assoiffées de sang ne suffit néanmoins pas toujours.
Voire donne envie de vraiment se trouver ailleurs tant le résultat est pesant.
Tout est question d’équilibre.
Des monstres, certes, mais pas trop, des hordes gobelinesques savamment dosées et la certitude qu’une montagne haute de vingt kilomètres interpellera beaucoup plus le lecteur si elle est mythique.
Y compris dans le roman.
Les noms, ceux des personnages, des créatures ou des lieux, obéissent à la même règle.
La règle de l’équilibre.”

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Amies sans Frontières

Roman pour adolescents

Amies sans Frontières

de Hélène Montardre

Rageot Editeur (Collection Cascade) 1996

 

Avant toute chose il faut d’abord dire que j’ai pris ce livre au CDI, après qu’un groupe de copine ne l’ai pas lâché pendant quelques mois… je me suis dit qu’avec un tel engouement, il était forcément bien! Et pourtant la couverture que vous voyez là, et que je trouve très belle bien que complétement mensongère, n’est pas celle du livre du CDI.  La couverture du livre que j’ai est celle de l’ancienne collection cascade pluriel chez rageot, vous savez unicolor avec juste un bandeau vertical avec le titre et l’illustration…

4ème de couverture :
Depuis que Laure a une correspondande thailandaise, sa vie a changé. Au fil des lettres qu’elle échange avec Moodame, elle découvre un pays, une culture, un quotidien différents des siens passionnants mais aussi terrifiants.

En fait tout commence quand Robert, médecin sans frontière, propose à sa nièce Laura de correspondre avec une jeune adolesente thailandaise, qu’il a rencontré lors de ses voyages…
L’histoire alterne entre scène au présent, avec dialogue, morceau de journal intime de Laura et lettres de Laura et Moodame.

Ce livre tend  non seulement à montrer les différences de quotidien de ses deux jeunes filles (alors que l’une connait ses premiers émois amoureux au collège, l’autre doit travailler au gens  et garder ses frères et soeurs) mais aussi à parler des sévices imposés aux jeunes dans certains pays en voie de développement, comme les enlévements de mineurs, totalement ignorés par la police… Bref je ne vous en dit pas plus pour vous laisser tout de même un peu de suspence…

J’aime beaucoup les écrits d’Hélène Montarde mais j’ai été un peu déçue par celui ci. Le thème est très bien, mais il est traité en arrière fond, cela insite peut être les jeunes à se renseigner, mais je ne suis pas sûre. En tout cas c’est une lecture facile, parfois allourdie par ces passages entre scène en direct et journal intime…

Je demanderais tout de même à mes élèves ce qui leur a autant plu… je suis curieuse :)

Biographie d’Helene Montarde (Milan)
Hélène Montardre est née dans la banlieue parisienne mais ses racines sont dans les monts du Forez. Elle a publié une cinquantaine de romans, contes, albums, documentaires aux éditions Milan, Rageot, Syros, Nathan, Mango, de La Martinière jeunesse notamment, ainsi que des essais pour les adultes. En parallèle, elle a exercé plusieurs métiers : enseignement pour adultes, guide culturel
en Italie et en Grèce, assistante de direction, éditrice… Depuis 1998, elle se consacre aux métiers d’auteur et de directrice de collection. Elle vit dans la région toulousaine depuis 1981. Ses goûts : la lecture, la marche à pied, les voyages.

J’ai retrouvé les anciennes couvertures! Vous remarquerez que la première ne montre que papier et stylo, la deuxième l’ordinateur, la troisième le portable… pourtant elles ne font que s’écrire sur du papier et avec un stylo!! Internet existe à peine quand le livre est édité! Peut être une mise à jour ?