Début Mars, pour le défi 12 mois, 12 ami(e)s, 12 livres, j’avais demandé à 12 amies de me proposer “le” livre jeunesse qui a marqué leur enfance (lu avant 13/14 ans). Et j’ai donc 12 mois pour lire ces 12 livres ! Sauf, qu’ayant commencé en Mars, j’avais déjà 2 mois de retard… Retard que j’ai comblé en lisant ce mois-ci “les malheurs de Sophie” et “Anne, la maison aux pignons verts“. Je vous ai déjà présenté Anne, voici maintenant ma 2ème lecture :
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Les malheurs de Sophie – Comtesse de Ségur – Casterman (1979) – Proposé par mon amie Valérie.
Sophie est une petite fille d’à peine 4 ans qui a beaucoup d’idées et tente beaucoup d’expériences, pas toujours très heureuses, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle va d’abord faire fondre sa poupée de cire en la mettant au soleil, manquer de se brûler les pieds en marchant dans la chaux, saler puis couper en morceaux les petits poissons de sa maman et être responsable de la mort d’un certain nombre d’insectes et animaux, tels qu’un poulet (enlevé par un vautour), une abeille (qu’elle a coupé en rondelles !) un écureuil, un âne… Bref.
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Initialement édité chez Hachette en 1858, il fait partie d’une trilogie (avec les vacances et les petites filles modèles). N’en déplaise aux amateurs, je me contenterai de celui-ci ! J’ai en effet eu beaucoup de mal à le terminer, tellement j’ai trouvé ça ennuyeux…
J’avoue que je ne sais pas trop quoi en dire ! Il y a pas mal de choses qui ne m’ont pas plu… Comme donner le fouet à une petite fille de 4 ans par exemple… Page 136 “Sans rien dire, elle (la mère) prit Sophie et la fouetta comme elle ne l’avait jamais fouettée. Sophie eut beau crier, demander grâce, elle reçut le fouet de la bonne manière, et il faut avouer qu’elle le méritait.”
Et la morale, qui “date” un peu parfois, n’est pas forcément la mienne !
P.118 : “Le jardin du bien, c’est le paradis ; on y arrive par un chemin raboteux, c’est-à-dire en se privant de choses agréables mais qui sont défendues ; le chemin devient plus doux à mesure qu’on marche, c’est-à-dire qu’à force d’être obéissant, doux, bon, on s’y habitue tellement que cela ne coûte plus d’obéir et d’être bon, et qu’on ne souffre plus de ne pas se laisser aller à toutes ses volontés.”
Je pense que les gens qui ont lu ce roman enfant n’en ont retenu que le côté “enfantin” et les “bêtises”. Mais quand on le lit pour la première fois à l’âge adulte, on voit tout autre chose.
C’est un livre qui date de 1858, mais je pense qu’il n’a pas très bien vieilli. Certains disent que c’est un “classique” qu’il faut avoir lu, je pense qu’on peut s’en passer…
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