DESCENDER – Comics – Science fiction et robots

descenderVous aimez les robots ?
A partir de 12 ans

DESCENDER

Jeff Lemire et Dustin Nguyen

Urban Comics (2016 à 2019)

*****

Série terminée (6 tomes)

*****

Lune de Dirishu-6. Lorsque Tim-21 se réveille, il est seul. L’ordinateur lui apprend qu’il a dormi 10 ans. En se connectant au système de com interne du centre de communication, il apprend qu’il y a eu une attaque de robots géants 10 ans plus tôt, les moissonneurs. Et que cela a engendré un fanatisme anti-robots dans toute la galaxie. S’en est ensuivi un “génocide robotique”…

Ce que Tim-21 ne sait pas par contre, c’est qu’en se connectant au système, il a révélé sa présence à plusieurs personnes. Et qui, bien sûr, ne sont pas toutes animées de bonnes intentions.

*****

Jeff Lemire est très fort. Parce qu’il m’a fait “aimer” et ressentir de l’empathie pour… un robot. Autant dire que ce n’était pas gagné, je n’aime pas les robots/les machines, ça m’a toujours fait peur. Mais comment ne pas être touché par ce Tim-21 ? Il est très “humain”, plein d’empathie et très naïf aussi (c’est un robot de compagnie “enfant”).

Ceci dit, si j’ai bien aimé cette histoire (j’ai lu les 6 tomes avec plaisir), j’ai de beaucoup préféré “Sweet tooth“. J’ai trouvé cette histoire un peu plus “embrouillée”. Et je ne suis pas super fan des dessins de Dustin Nguyen, même si certains personnages sont impressionnants (les moissonneurs notamment !)

Il était prévu que cette série s’arrête à 6 tomes. Et on peut tout à fait se contenter de s’arrêter là. Sauf que le scénariste ayant décidé de changer son final, les deux auteurs sont repartis sur une série de 6 tomes dont 3 sont déjà sortis : Ascender, que je lirai sans doute par curiosité !

*****

Lire un extrait (site de l’éditeur)

Du même auteur : Sweet tooth ♥

https://bdi.dlpdomain.com/album/9791026815624/couv/M385x862/descender-tome-6.jpg

Couverture du tome 6

*****

Pour la BD de la semaine nous nous retrouvons chez Moka

Une BD qui participe également au Mois Américain sur Instagram

(pas chez Titine cette année, elle prend une pause)

Merci à Belette pour les logos !

Sweet tooth – Série post-apocalyptique

sweetÂmes sensibles, s’abstenir…

Noté à partir de 12 ans  (je dirais 14/15 ans)

SWEET TOOTH

Jeff Lemire

Urban Comics (2015/2016)

*****

Sweet tooth raconte l’histoire de Gus. Il vit dans une cabane, dans les bois, avec son Papa. Leur habitation se situe au cœur du parc National du Nebraska. A part son père, Gus n’a jamais vu personne. Son père lui a dit que sa mère était morte quand il était tout petit. Gus a appris des tas de choses de son père et celui-ci lui a fait promettre de ne jamais, jamais quitter les bois… Mais un jour, la maladie a rattrapé le père et il est parti au ciel rejoindre la maman de Gus. Et celui-ci s’est retrouvé seul. Enfin, pas pour longtemps. Des chasseurs sont arrivés. Et ils n’étaient pas gentils, non, c’était “les méchancetés” dont le père de Gus parlait. Du coup, Gus a suivi le grand costaud.

*****

C’est un enfant de 9 ans, Gus, qui nous raconte son périple. Gus est un enfant un peu spécial, un hybride, mi-humain, mi-cerf. Forcé de quitter les bois protecteurs suite au décès de son père, il va suivre un homme. Cet homme, c’est Jepperd, le grand costaud. Un ancien joueur de hockey qui ne pense qu’à se battre. Il m’a fait penser à Parker, un homme renfermé et violent qu’il ne faut pas embêter.

Je n’ai pas envie de vous en dire plus. Il y a beaucoup de choses dans cette histoire. Beaucoup d’action, une part de “mythologie”, une part de réalité aussi (la façon dont nous traitons la terre, la nature). Et des personnagesQue vous aurez du mal à quitter, une fois la dernière page tournée !

J’ai adoré cette histoire ♥

 

Pourtant ce n’était pas gagné, il a fallu tout le pouvoir de persuasion de mes collègues de la BD de la semaine pour que je tente le coup, parce que les couvertures et les illustrations ne me tentaient pas du tout au départ. Je ne dirais pas que je trouve les dessins de Jeff Lemire “beaux”.

Mais ils illustrent parfaitement cette histoire et c’est le principal. J’ai aimé aussi que les cases ne se ressemblent pas, tantôt longilignes, tantôt pleine page et parfois même dans l’autre sens. Il y a comme un côté “cinématographique” dans sa façon de raconter et d’illustrer cette histoire.

Et si je n’ai pas réussi à vous convaincre, aller voir les avis de Noukette, Jérôme et Mo’

 

sweet sweet

*****

Voir un extrait du tome 1 (un peu déformé, dommage)

La BD de la semaine, c’est chez