Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

Mo Willems

Guili Lapin et Ne laissez pas le pigeon conduire le bus ! de Mo Willems

Ah les albums ! J’adore ça. Et je pense que je ne m’en lasserai jamais. Il y en a des petits, des moyens, des grands et même des géants. Des carrés, des rectangulaires ou encore des ronds ! Il y en a de toutes les couleurs. Et surtout, surtout, il y en a vraiment pour tous les goûts !!

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Mo Willems  Guili Lapin

Un conte moral de Mo Willems – Kaléïdoscope (2007)

L’histoire est très simple : Un papa va faire la lessive à la laverie avec sa petite fille, qui marche déjà mais ne parle pas encore. Tout se passe bien, ils arrivent à la laverie, mettent la lessive en route ensemble, ressortent, remontent la rue pour rentrer à la maison… Mais soudain, Trixie, la petite fille s’arrête et se met à babiller. Le papa ne comprend rien, la petite fille s’énerve, se met à pleurer, à hurler… Le père s’énerve et ramène sa fille à la maison, très fâché. Mais en arrivant à la maison…

L’originalité de cet album ne tient pas à l’histoire, même si elle est amusante (j’avoue que j’apprécie que ce soit le papa qui se tape la lessivGuili Lapin2e !), mais aux illustrations. Les personnages sont dessinés en couleur sur des décors qui sont des photos en noir et blanc. J’aime beaucoup le contraste entre les deux !

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NeLaissezPigeonBus

Ne laissez pas le pigeon conduire le bus !

Mo Willems – Kaléïdoscope (2006)

Dès le début, nous sommes prévenus, nous avons un rôle à jouer dans cette histoire. En effet, dès la première page, nous sommes apostrophés par un conducteur de bus qui doit s’absenter et nous demande de surveiller son véhicule, en précisant : “Ne laissez pas le pigeon conduire le bus !”

Bref, on sait tout de suite qu’on arrive dans un truc un peu décalé, un peu loufoque… Et ça continue, car, à la page suivante, le conducteur a à peine le dos tourné qu’on voit apparaître la tête… du pigeon, bien entendu !

Ledit pigeon va s’adresser à nous (qui surveillons le bus, je vous le rappelle) sur tous les tons pour qu’on le laisse conduire le fameux bus… Il gémit, supplie, se fâche, essaie de nous soudoyer… Ici au contraire de l’album présenté au-dessus, les illustrations sont très simples (même si le pigeon est très expressif !) et c’est l’histoire qui est amusante.

Bref, c’est loufoque et c’est drôle !

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De Mo Willems, nous vous avons déjà présenté :

Mon nouveau jouet

Une sacré farce

L’autre Guili lapin

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Le bal des échassiers

BalLe bal des échassiers

Sébastien Pérez & Paul Echegoyen

Seuil Jeunesse (2011)

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De Paul Echegoyen, j’avais découvert quelques belles illustrations ici et là sur internet. Mais c’est le 1er album de lui que je lis… Par contre, de Sébastien Pérez, nous vous avons déjà présenté le très beau “Félicien et son orchestre” et aussi “Les super-héros détestent les artichauts” (avec Benjamin Lacombe : ils ont également fait ensemble “l’herbier des fées” que vous croiserez par-ci par-là sur le blog et dont Sophie vous parlera un jour !!)

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L’histoire : Dans une jungle profonde et verdoyante, vivent de petits êtres. Chaque année, leur vie est rythmée par l’arrivée des “échassiers” de très grands êtres qui dansent et écrasent tout sur leur passage sans se douter des dégâts qu’ils occasionnent… Chaque année donc, les petits êtres se cachent sous terre et  vivent au ralenti, en attendant le départ des échassiers. Mais cette année, ces grands êtres restent plus longtemps. Que faire ? Partir ? Certains le souhaitent. Attaquer ? D’autres opteraient pour cette solution mais avec quelles armes ? Ou alors…

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En lisant cet album, je me suis promenée et perdue dans cette forêt profonde, en compagnie de ces petits êtres. D’une façon un peu détournée et poétique, on parle ici de respect de l’autre, de respect de l’environnement et de l’intérêt qu’il y a à communiquer.

J’ai trouvé les illustrations magnifiques, j’adore les “échassiers” ils sont superbes (par contre sur internet, les illustrations sont très lumineuses, elles le sont beaucoup moins sur le papier). Mais, car il y a un “mais”, j’ai été un peu déçue par la fin de l’histoire (que je ne vais pas vous raconter…) Pour moi, il n’y avait finalement pas de fin et je suis restée sur la mienne (de faim !)

Bref. Comme il m’arrive parfois (bon ok, souvent !) de le faire, je vais montrer l’album en question à Mr MonHomme, qui, ayant à peine regardé les illustrations, me dit : “j’aime pas du tout le dessin”. Ok, ça commence mal.

Moi, faisant comme si je n’avais rien entendu, commence à lui raconter l’histoire tout en continuant à lui montrer les dessins. Et, oh surprise, Mr MonHomme a bien aimé l’histoire ! Et quand je lui ai dit “tu ne trouves pas qu’il manque quelque chose ? Qu’il n’y a pas de fin ?” Il me répond : “Il n’y en a pas besoin. C’est une parabole, elle se suffit à elle-même.” Ok. Et vous savez quoi ? Le pire, c’est qu’il a raison !

MonHomme 1 – Nat 0

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Le site de l’illustrateur Paul Echegoyen

Ceux de Sébatien Pérez, l’ancien et le nouveau.

La très belle critique (avec plein d’illustrations) de la Soupe de l’Espace

Tommy

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Tommy    TOMMY

Rotraut Susanne Berner

La joie de lire (2016)

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De Rotraut Susanne Berner, vous connaissez sûrement les livres des saisons : de grands livres cartonnés, sans texte, plein d’une foule de petits détails et que les enfants adorent ! En mars 2014, on vous a présenté “Le livre du printemps“.

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Tommy, se sont de petits livres cartonnés d’une dizaine de pages avec de jolies illustrations douces et tendres, dont on dirait (mais je n’en sais rien en fait !) qu’elles sont réalisées au crayon de couleur.

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 Dans “la surprise“, le petit Tommy rentre tout seul du jardin d’enfants. D’habitude, son Papa est là et ils boivent ensemble un bon jus de carottes. Mais aujourd’hui, pas de Papa, pas de jus de carottes, c’est Grand-Maman qui ouvre la porte et qui informe Tommy qu’il y a une surprise…

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Dans “à l’aventure“, après le goûter et pendant que les mamans papotent en prenant un café, Tommy et son copain Dorian vont jouer dehors. Ils n’ont pas le droit de traverser la rue, mais, bien sûr, ils vont le faire quand même car il y a un magasin de jouets  en face, puis un marchand de glaces un peu plus loin, puis les balançoires, puis… oups ! seraient-ils perdus ?

tommy_aventure2

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Des histoires simples et mignonnes (sans être “gnan gnan” !) que l’on peut raconter aux petits dès 18 mois. Dans “la surprise”, j’aime bien la poule qui met son nez partout !

Tommy, l’anniversaire

Dans la même série, il y a aussi “Tommy l’anniversaire”.

Pour voir plein d’autres illustrations rendez-vous ici

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Le koï et la grenouille

koïLe koï et la grenouille

Richard Plourde

Fabrice Boulanger (ill.)

Editions Tisseyre – Canada(2012)

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Les Éditions Pierre Tisseyre sont l’une des plus anciennes maisons d’édition du Québec. Elles publient aujourd’hui une quarantaine de titres par an, surtout dans le secteur pour la jeunesse. (Merci Wikipédia).

Richard Plourde est canadien, il habite au Nouveau-Brunswick près des monts Appalaches. Il est optométriste (il s’occupe de la santé de l’œil) et passionné de nature. L’idée de cette histoire lui est venue en aménageant un étang (dans lequel il a mis koï et grenouilles !) près du chalet de son père.

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Bekko, un jeune koï (une carpe japonaise) qui vit dans un étang a un secret : il est amoureux de Matsou, une jolie… grenouille ! Il n’ose lui avouer son amour (un poisson et une grenouille ?) mais devient son ami. Sans se douter que, de son côté, Matsou cache également un étrange secret…

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Le koï et la grenouille est un mignon petit conte aquatique. “Mignon”, parce que j’ai bien aimé cette histoire d’amour entre un poisson (une carpe koï s’il vous plait !) et une grenouille. “Petit” par le format, à peine 60 pages. “Conte” parce que cette histoire nous explique comment le koï est devenu le roi des étangs et même “conte initiatique” puisqu’il s’agit finalement de s’accepter tel que l’on est !

Un petit livre à cheval entre album et roman, comme souvent dans les “premières lectures”. Il y a encore pas mal d’illustrations (en noir et blanc) et la police de caractère est assez grosse.

Seul bémol : pour de jeunes lecteurs, la mise en page aurait pu être un petit peu plus aérée ! Un “bloc” de lignes, quand on commence à lire, c’est parfois difficile…

Au passage, j’ai appris une nouvelle expression (Québec) : savez-vous ce que veux dire “cogner des clous” ? Quand je suis tombée sur cette phrase, j’ai été surprise quelques instants avant de me rappeler que ce roman venait du Québec… Cela veut tout simplement dire “Lutter tant bien que mal contre le sommeil” (Allusion au mouvement de la tête, qui tombe à multiples reprises, comme un marteau qui cogne des clous – Wikipédia)

En bref ? Un petit livre que j’ai lu avec beaucoup de plaisir !

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