Momo – BD jeunesse toute douce !

momo

momo

Momo ♥

Tomes 1 & 2

Jonathan Garnier & Rony Hotin

Casterman (2017)

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Momo est une petite fille de 5 ans pleine d’énergie qui vit avec sa grand-mère dans un petit village près de la mer. Son père, pêcheur, part pour de longues semaines et Momo s’ennuie. Sa grand-mère essaie bien de l’occuper et de la surveiller, mais la gamine est un peu trop rapide pour elle.

Lors d’une de ses escapades (pour attraper un chat !) Momo va rencontrer d’autres enfants…

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Comment ne pas aimer Momo ? Dès les premières pages on fond devant la petite bouille rigolote de cette gamine ! Il y a beaucoup beaucoup de douceur, de tendresse dans cette jolie bd et parfois un peu de tristesse aussi… Elle fleure bon l’innocence et le parfum de l’enfance cette bd ! Et puis, Momo n’a pas sa langue dans sa poche, c’est parfois très drôle !

Habituellement, je ne suis vraiment pas fan du style de dessin des mangas. Et les personnages sont un peu dessinés de cette façon là. Malgré cela, les petites bouilles (et les grandes) sont très expressives. En plus du personnage de Momo, j’ai beaucoup aimé celui du poissonnier !

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+ L’avis de Sophie +

En ce moment Nathalie lit beaucoup de livres qui sont dans ma pile de livres lus et à chroniquer… ne vous inquiétez donc pas que je tape un peu l’incruste de temps en temps, histoire de dire, en quelques mots, mon ressenti ! Quitte à tenir un blog à plusieurs mains, autant vous faire profiter de plusieurs avis :)

Momo est une bande dessinée dont j’avais beaucoup entendu parler, en bien, par des collègues notamment. Je l’ai donc acheté pour le CDI du collège où je travaille (je n’ai pas eu le temps d’avoir de retour avant mon départ en congé maternité). L’histoire de Momo est belle, douce… peut être un peu trop au final car je m’attendais à plus dans ce récit. Si je ressors touchée par ces personnages, par cette histoire simple, je me demande quel sera le retour de mes élèves, bien peu habitué à cette lenteur dans leurs bandes dessinées favorites… j’ai bien du mal à leur faire lire autre chose que Seuls / Les légendaires / Les blagues de Toto… pas vous les collègues ?

Une belle bande dessinée jeunesse, mais qui touchera facilement les adultes… peut être même plus que les ados ?! Ajout de Nath : Je me suis fait la même réflexion… Je pense que ça plaira plus aux adultes un peu nostalgiques !


https://www.casterman.com/casterman_img/Produits_planches/9782203095373/9782203095373_3.jpg

Feuilleter quelques pages sur le site de l’éditeur

Une bande dessinée qui a fait partie de nombreuses sélections et a reçu plusieurs prix :

PÉPITE de la Bande Dessinée du Slpj – 2017
 + le prix du Jeune Public – NormandieBulle – 2017
 le prix de la Ligue de l’enseignement 41 – pour le Jeune Public – 2017
et le prix de la Première Planche – IUT d’Aix-Marseille – 2018

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Jonathan Garnier : Blog 1Blog 2 (photographies)

Rony Hotin (en anglais)

D’autres avis : Khadie lit, Appelez moi Madame, Le petit carré jauneLasardine,

Cette semaine nous sommes chez Noukette 

Les grandes années – Premiers romans

grandes Les grandes années

Gaël Aymon & Élodie Durand
Nathan (2017)
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Voici une nouvelle série de premiers romans pour les jeunes lecteurs à partir de 7 ans. Comme souvent dans les romans pour les lecteurs en herbe, la police de caractère est assez grosse, les chapitres sont courts (4/5 pages grand max) et il y a encore beaucoup d’illustrations. Le petit plus dans ceux-là, c’est une double page en début de roman qui présente les personnages. Il y a également une table des matières et une présentation de l’auteur et de l’illustratrice.

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Le philtre d’amour : Ysée est amoureuse. Mais elle est amoureuse d’un “grand”. Ses copains, d’abord un peu interloqués, décident de l’aider. Tous ensemble, ils entreprennent la fabrication d’un philtre d’amour…

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Le vide-grenier : Ness est un peu jalouse. Certains de ses copains ont des baskets lumineuses, d’autres de grandes télé et elle, elle trouve toutes ses affaires nulles ! grandes

Sa mère lui propose donc de trier ses affaires et de donner ce dont elle ne veut plus à des enfants qui ont encore moins qu’elle. Mais en triant ses affaires, elle s’aperçoit que finalement, elle n’a pas très envie de s’en débarrasser.

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De petites histoires qui parlent de façon simple des choses de la vie : la jalousie, l’amitié, l’amour, la solidarité, les copains… le tout avec beaucoup d’humour !

D’Élodie Durand, l’illustratrice, nous vous avons récemment présenté le très intéressant roman graphique “la parenthèse

Son blog

Celui de Gaël Aymon

Le site de l’éditeur

Le Kami de la lune – Conte japonais

Kami

Contes du Japon

Le Kami de la lune

Nathalie Dargent & Sandrine Thommen

Picquier Jeunesse (2011)

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Yukiko, la fille de l’aubergiste, est une chipie qui adore faire des bêtises. Oui mais voilà, un jour, elle en fait une plus grosse que les autres et fait fuir le Kami de la lune, qui protégeait l’auberge… Se rendant compte qu’elle est allée trop loin, Yukiko veut réparer sa bêtise. Elle part donc sur les routes, à la recherche du Kami de la lune. Au fil des jours, elle rencontre des gens qui l’aideront plus ou moins dans sa quête et apprend à se comporter de façon plus sociable…

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Ce très joli conte m’a beaucoup plu

Le personnage de la petite fille est amusant, elle a un caractère bien trempée et elle apprend vite ! Une quête qui la fera grandir…

Du côté des illustrations, il y a beaucoup de couleurs froides, ce que je n’aime pas spécialement en général, mais ici, ça ne m’a pas gênée, j’ai même trouvé ça très beau. Ceci dit, les pages que j’ai préféré sont celles dans des tons beige/rosé, très douces !

A la fin de l’histoire, deux pages proposent de partir à la découverte de quelques mots japonais, mais parlent également des traditions. Dans la mythologie japonaise, le Kami, nous dit-on est une divinité, un esprit surnaturel, qui personnifie une force naturelle (ici, c’est la lune), un lieu, un objet ou encore un animal.

Kami

En bref, un très joli conte ! Une histoire amusante, un personnage avec du caractère et qui évolue au fil de l’histoire et de très belles illustrations.

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Blog de Nathalie Dargent

Blog de Sandrine Thommen

Éditions Picquier Jeunesse

Autres contes japonais présentés : Le chat bonheur,

Un album qui participe challenge album et au mois du Japon avec Lou de My Lou Book et Hilde du Livroblog

challenge albums 2017   Pivoine

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Les malheurs de Sophie – Roman jeunesse

Début Mars, pour le défi 12 mois, 12 ami(e)s, 12 livres, j’avais demandé à 12 amies de me proposer “le” livre jeunesse qui a marqué leur enfance (lu avant 13/14 ans). Et j’ai donc 12 mois pour lire ces 12 livres ! Sauf, qu’ayant commencé en Mars, j’avais déjà 2 mois de retard… Retard que j’ai comblé en lisant ce mois-ci “les malheurs de Sophie” et “Anne, la maison aux pignons verts“. Je vous ai déjà présenté Anne, voici maintenant ma 2ème lecture :

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Les malheurs de Sophie – Comtesse de Ségur – Casterman (1979) – Proposé par mon amie Valérie.

Sophie est une petite fille d’à peine 4 ans qui a beaucoup d’idées et tente beaucoup d’expériences, pas toujours très heureuses, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle va d’abord faire fondre sa poupée de cire en la mettant au soleil, manquer de se brûler les pieds en marchant dans la chaux, saler puis couper en morceaux les petits poissons de sa maman et être responsable de la mort d’un certain nombre d’insectes et animaux, tels qu’un poulet (enlevé par un vautour), une abeille (qu’elle a coupé en rondelles !) un écureuil, un âne… Bref.

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Initialement édité chez Hachette en 1858, il fait partie d’une trilogie (avec les vacances et les petites filles modèles). N’en déplaise aux amateurs, je me contenterai de celui-ci ! J’ai en effet eu beaucoup de mal à le terminer, tellement j’ai trouvé ça ennuyeux…

J’avoue que je ne sais pas trop quoi en dire ! Il y a pas mal de choses qui ne m’ont pas plu… Comme donner le fouet à une petite fille de 4 ans par exemple… Page 136 “Sans rien dire, elle (la mère) prit Sophie et la fouetta comme elle ne l’avait jamais fouettée. Sophie eut beau crier, demander grâce, elle reçut le fouet de la bonne manière, et il faut avouer qu’elle le méritait.”

Et la morale, qui “date” un peu parfois, n’est pas forcément la mienne !

P.118 : “Le jardin du bien, c’est le paradis ; on y arrive par un chemin raboteux, c’est-à-dire en se privant de choses agréables mais qui sont défendues ; le chemin devient plus doux à mesure qu’on marche, c’est-à-dire qu’à force d’être obéissant, doux, bon, on s’y habitue tellement que cela ne coûte plus d’obéir et d’être bon, et qu’on ne souffre plus de ne pas se laisser aller à toutes ses volontés.”

Je pense que les gens qui ont lu ce roman enfant n’en ont retenu que le côté “enfantin” et les “bêtises”. Mais quand on le lit pour la première fois à l’âge adulte, on voit tout autre chose.

C’est un livre qui date de 1858, mais je pense qu’il n’a pas très bien vieilli. Certains disent que c’est un “classique” qu’il faut avoir lu, je pense qu’on peut s’en passer…

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E-book gratuit en pdf si vous ne l’avez pas lu et que vous êtes curieux.

 

 

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