Nellie Bly Dans l’antre de la folie – BD

Nellie

A la découverte d’une femme engagée
Roman graphique

Nellie Bly

Dans l’antre de la folie

Virginie Ollagnier & Carole Maurel

Glénat (2021)

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Années 1880. Après avoir passé une enfance heureuse et sans souci, faite de liberté et de découvertes, Elizabeth perd son père adoré. Elle a 7 ans. En plus de la tristesse occasionnée par cette perte, elle va découvrir la bassesse du monde des adultes et le pouvoir de l’argent. Le pouvoir des hommes aussi. Sa mère, poussée par la société de l’époque, se remarie. Avec un homme qui boit, dilapide le peu qui reste de l’héritage et la bat.

A 21 ans, en colère contre cette société qui asservit les femmes, elle écrit au Pittsburgh Dispatch. Suite à son courrier, elle rencontre le rédacteur en chef qui l’embauche comme journaliste sous le pseudo de Nellie Bly. Elle y fera ses armes avant de partir pour New-York. C’est là qu’elle entend parler de ces femmes, tout à fait lucides, mais pauvres, que l’on envoie à l’asile pour s’en débarrasser…

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Tout comme Carole Maurel (elle l’explique dans une interview à la fin de l’album) c’est en lisant les mini-bio de “Culottées” de Pénélope Bagieu que j’ai découvert l’existence de Nellie Bly. Depuis, j’ai acheté son livre “10 jours dans un asile” (présentation de l’éditeur, les éditions du sous-sol). Je ne l’ai pas encore lu, l’ayant prêté à ma belle-fille, mais maintenant que j’ai lu la BD, j’ai hâte de lire cette enquête.

De fait, j’ai adoré cette histoire. Quelle femme courageuse ! Jamais je n’aurai osé me faire interner ainsi, de peur de ne jamais ressortir… Virginie Ollagnier nous fait le portrait d’une femme de convictions, qui, par son action a amélioré le sort de ses concitoyens.

Et le dessin de Carole Maurel est très beau. Et en regardant sa bibliographie, je m’aperçois que ce n’est pas la première fois que je suis attirée par ses illustrations (En attendant Bojangles / L’apocalypse selon Magda / Luisa ici et là…)

Un dessin très coloré, qui se fait plus “sale”, plus gris dans les pages qui se déroulent à l’asile. Et ces fantômes bleutés pour incarner la folie sont une belle invention.

Bref, c’est un coup de cœur que je vous recommande vivement !

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Pour découvrir une dizaine de pages (site de l’éditeur)

Le blog de Carole Maurel (plus à jour depuis 2017)

L’avis de Moka (Au milieu des livres) et celui d’Alice (ça sent le book)

La BD de la semaine reprend du service et nous nous retrouvons chez Stephie

Une BD qui est également ma première participation au Mois Américain sur Instagram

(pas chez Titine cette année, elle prend une pause)

Merci à Belette pour les logos !

180 °C, revue culinaire, mais pas que !

180

180 °C

Des recettes et des hommes

Reportages / Réflexion / Humeur / Recette

Rédacteur en Chef : Philippe Toinard

Édité par Thermostat 6 (Non, non, c’est pas une blague !!)

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N°8 : Automne-Hiver / Le 1er numéro est sorti en 2013 (Printemps-été)

Au sommaire :

  • Un portrait de Jacques Decoret, restaurateur ** dans l’Allier
  • C’est bon maintenant – 30 pages de recettes à base de fruits et légumes de saison
  • Au four et au moulin présente l’histoire d’un homme Jean-Charles Leblanc qui produit de l’huile “à l’ancienne”
  • 10 pages des recettes préférés des collaborateurs de la revue
  • Fiche “technique” (comment bien réussir les œufs pochés) + recettes
  • Les archives de la cuisine (savez-vous ce qu’est un livre “truffé” ? Moi je ne savais pas !!)
  • Bon, beau, bio, 20 pages de recettes maisons et “naturelles”
  • Un homme dans le Morvan : Jean-Claude Martin, agriculteur par François d’Epenoux
  • Plus simple, tu meurs : des recettes bien de chez nous !
  • Le navet du Pardailhan, l’or noir du haut-languedoc + recettes
  • Goncourt culinaire : Mathias Enard nous conte l’histoire de la morue
  • Les desserts du Blue Valentine : Recettes de Terumitsu Saito, Chef japonais
  • Raisin et sentiments : découverte d’un vin savoyard pas comme les autres, le domaine Belluard
  • Fight autour des recettes mythiques : la tarte tatin, la fondue savoyarde, les tripes à la mode de Caen et le cassoulet

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Cherchant sur internet de nouvelles idées de revues pour renouveler un peu celles de la bibliothèque, je suis tombée, un peu par hasard, sur cette magnifique revue. Avec sérieux, mais sur un ton plein d’humour, on nous fait voyager dans les différents “pays” de la gastronomie. Les reportages sont écrits avec passion, ça se sent, et les photos accompagnent superbement le texte.

Une revue qui parle de cuisine, mais surtout de plaisir culinaire, d’envie de manger -et de boire- mieux, plus sainement. On y parle donc du bio, mais pas seulement. J’avoue que je lis peu de revues (les livres me prennent tout mon temps) même si j’ai, un temps, été abonnée à Géo, Animan (des photos magnifiques !) ou encore National Geographic, mais j’ai vraiment apprécié celle-ci.

180 °C, que ce soit pour la qualité de ses textes, de ses photos ou pour son format (presque un A4 et plus de 190 pages) est une revue que l’on va traiter comme un livre, avec soin, que l’on va relire, qu’on aura envie de conserver, mais aussi de prêter et faire connaître.

Alors certes, pour une revue 20 euros ça peut paraître beaucoup. Mais que ce soit pour les recettes plus qu’appétissantes, les conseils techniques (je vais peut-être enfin réussir à faire des œufs pochés !!!), les voyages dans les régions françaises ou les rencontres avec des passionnés, croyez-moi, vous en aurez pour votre argent !

Vous l’aurez compris, cette revue m’a beaucoup plu ! En plus il y a de l’humour à chaque page ou presque, et ça, ça n’a pas de prix !

Un dernier détail, mais il a son importance : il n’y a pas une page de publicité (ah si, une, tout à la fin, mais ça ne compte pas vraiment !) ;)

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Le site internet de la revue 180°C

Le blog de Cécile Delarue (une des journalistes de cette revue) en anglais

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