109 rue des soupirs – Halloween 3

soupirs

BD Jeunesse pour Halloween
A partir de 7 ans

109 RUE DES SOUPIRS

Fantômes à domicile

Mr Tan & Yomgui Dumont

Casterman (2019)

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Cette série comporte 4 tomes pour le moment (T4 sorti en sept. 2022)

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Elliot, un jeune garçon de 10 ans, arrive à Belle-en-Joie. Une ville où il fait bon vivre. Enfin, il paraît. Avec ses parents, ils emménagent au 109 rue des soupirs, une magnifique vieille demeure. Elle n’a qu’un seul défaut : elle est hantée. La famille Biglow ne le sait pas évidemment. Pour les parents, ce n’est pas un souci, ils repartent dès le lendemain vers leurs boulots respectifs. Ce sont des gens très occupés. Résultat, c’est Elliot qui va devoir surveiller le déménagement…

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C’est la nouvelle série de Mr Tan, alias Antoine Dole, alias le papa de Mortelle Adèle ! (si vous ne connaissez pas, demandez à vos enfants, eux, ils connaissent !) Mortelle Adèle fait un tabac dans les bibliothèques et les CDI.

109 rue des soupirs est une bd amusante avec laquelle j’ai passé un bon moment ! Et je suis sûre qu’elle aura également beaucoup de succès auprès des enfants.

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Du même auteur : Mortelle Adèle : Tomes 1 et 2, tome 3, tome 4, tome 6 et tome 7, Tome 11

Du même illustrateur : La brigade des cauchemars (Prix des collèges au Festival d’Angoulême 2019)

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C’est ma 3ème lecture (sur 13 prévues !)

Pour le challenge Halloween proposé par Lou et Hilde

Contes du Cimetière avant l’orage

cimetièreDes contes parfaits pour Halloween !

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A partir de 9/10 ans

Contes du Cimetière avant l’orage

Yak Rivais

Nathan (2000)

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8 contes composent ce recueil. Ils sont tous différents, mais ont des points communs. Tous se déroulent dans le cimetière Saint-Patrick, où, c’est bien connu, les défunts sont très bavards. Et tous mettent des enfants face à des créatures pas franchement sympathiques.

Il y a le diable qui veut apprendre à jouer au foot, une goûle souhaitant qu’on lui fasse un shampoing, un poulpiquet trop gourmand, des korandons farceurs, une statue pas contente ou encore un défunt désagréable et pas très malin…

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Savez-vous ce qu’est un poulpiquet ? Et un Korandon ? Ou encore une goûle ou un goublin ? Et bien, après cette lecture, vous le saurez !

Il y a beaucoup d’humour dans ces contes. Et, même si les créatures font peur, sont méchantes, cruelles ou diaboliques, les enfants, plus malins, sortent toujours vainqueurs de ces faces à faces. Ils se retrouvent pourtant dans des situations où la peur est bien présente… De l’humour et même des jeux de mots font de ces contes du cimetière un vrai régal !

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Contes du Cimetière est une série de livres. En plus de celui-ci, il y a :

Contes du Cimetière :

après la pluie,

au vent d’automne,

dans le brouillard

Il y en a 7 en tout. Bref, de quoi s’amuser un peu ! Par contre je ne suis pas sûre que vous les trouviez neufs, je pense qu’ils ne sont plus édités. Mais vous pouvez facilement les trouver d’occasion (les liens amènent sur des sites d’occasions), alors n’hésitez pas !

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Un très bon roman à découvrir pour Halloween (et qui se passe aussi dans un cimetière) : L’étrange vie de Nobody Owens

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Un recueil de contes qui participe au #ChallengeHalloween2021

chez Lou et Hilde

https://lelivroblog.files.wordpress.com/2021/09/img-20210801-wa0000-01.jpg?w=378&h=377

Ainsi qu’au Challenge Contes et Légendes chez Bidib

Pour le thème d’Octobre “Halloween ! sorcières, fantômes et monstres en tout genre”

http://mapetitemediatheque.fr/wp-content/uploads/2018/11/challenge-contes-et-l%C3%A9gendes-239x300.jpg

“La maison qui parcourait le monde” de Sophie Anderson

La maison qui parcourait le monde est un roman atypique magnifiquement illustré !

 

La maison qui parcourait le monde couverture

Roman fantastique pour la jeunesse dès 11 ans

La maison qui parcourait le monde

de Sophie Anderson

illustré par Elisa Paganelli

Editions L’école des loisirs, septembre 2020,
illustration de couverture de  Melissa Castrillon
collection Medium, 15,50 euros

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Thèmes: initiation, épreuve, mort, deuil, amitié

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Présentation de l’éditeur: “Tout ce que veut Marinka, 12 ans, c’est un ami. Un véritable ami. (…) Mais c’est difficile quand votre grand-mère est une Yaga, une gardienne qui guide les morts dans l’au-delà. C’est encore plus difficile quand vous vivez dans une maison qui parcourt le monde, vous emportant avec elle. (…) Alors, quand Marinka tombe sur l’occasion de se faire un véritable ami, elle n’hésite pas à enfreindre toutes les règles… (…)”

 

Tout d’abord, je tiens à m’attarder sur l’objet livre qui est magnifique! La couverture (réalisée par Melissa Castrillon) donne le ton: les illustrations d’Elisa Paganelli sont sobres et très poétiques. Cela se marie merveilleusement bien avec le côté mystérieux du récit. Dès le départ, j’ai été conquise!

L’histoire de La maison qui parcourait le monde sort vraiment de l’ordinaire. Je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à ce type d’intrigue mais c’était une bonne surprise. Si le fantastique est bien présent, il permet surtout d’aborder de manière originale le chagrin causé par le deuil. Sophie Anderson exploite avec brio un panel d’émotions. Il s’en dégage d’ailleurs une question essentielle: comment vivre avec le sentiment de culpabilité qui survient après la perte d’un être cher?

Bien entendu, la mort n’est pas l’unique thème du roman. Mais la grand-mère de Marinka étant une célèbre Yaga, difficile d’ignorer les âmes défuntes attirées par les feux magiques de leur maison. Rassurez-vous, il n’y a rien de morbide. Au contraire, les morts se souviennent avec tendresse de leur vie passée. Mais je n’en dirai pas plus au risque de vous révéler des informations cruciales.

Marinka est bien trop jeune pour comprendre tous les enjeux qu’impliquent la fonction exercée par sa grand-mère. C’est pourquoi elle fera des erreurs et en paiera les conséquences. La maison qui parcourait le monde est un roman initiatique différent de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. Les personnages sont attachants, j’ai aimé découvrir la vie de cette petite fille dans une maison de Yaga. À un moment donné, l’histoire prend une tournure à laquelle on ne s’attend pas du tout et c’est très bien pensé de la part de l’auteure.

En somme, il s’agit d’un roman particulier, aux thématiques un peu tristes mais présentées de manière douce et poétique. De plus, l’auteure livre un message d’espoir à la fin du récit. Je vous invite à le découvrir.

 

~Melissande~

 

+Un roman ado abordant d’une autre manière le deuil, présenté par Hérisson: ‏Le soleil est pour toi de Jandy Nelson

+Un récit atypique, également présenté par Hérisson : Le bonheur de A à Z de Barry Jonsberg

Les pirates fantômes – Roman fantastique

Et s’ils étaient vraiment là ?
Roman fantastique Ado/Adulte

pirates

Les pirates fantômes

W. Hodgson

OPTA – Le livre de poche (1971 / VO 1909)

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4ème de couverture : « Ce fut au milieu d’un épais brouillard que la chose surgit des profondeurs de la mer. D’abord floue, indistincte, puis de plus en plus précise. Une chose qui, très vite, prit la forme d’un navire gigantesque et se mit à bouger. Un navire qui vivait ainsi qu’un corps humain et qui ne cessait pas de grandir. Comme si l’Épouvante elle-même s’était incarnée. Comme si en son sein toutes les abominations de la mer avaient trouvé refuge. »

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Voici un roman qui se lit toujours très bien malgré son grand âge !

La seule chose qui m’ait un peu gênée, c’est le vocabulaire lié à la marine, aux bateaux à voiles. Mais c’est ainsi que l’on enrichi son langage…

Vous apprendrez ainsi que “piquer l’heure” veut dire indiquer l’heure en tapant sur une cloche (à bord d’un navire). Vous entendrez parler de drisses (cordages qui servent à hisser les voiles), de pilotin (mineur embarqué pour se préparer à devenir officier), de garcette (petit cordage court qui sert à amarrer un équipement du bateau) ou encore de cabillots (bâtonnets de bois autour duquel on tourne des cordages de manœuvre, sur les gréements anciens) et de beaucoup d’autres termes liés à la voile.

Côté histoire, l’inquiétude arrive petit à petit… Il s’agit d’abord de rumeurs. D’un navire qui n’avait pas de chance. Trop de mauvais temps, deux démâtages, une cargaison qui se désarrime… Puis certains voient des choses. Et l’appréhension monte. Un homme meurt sans que l’on sache vraiment ce qui lui est arrivé. Puis un autre et encore un autre. Les hommes s’agitent, l’angoisse est là, liée aussi à l’incompréhension…

Bref, c’est plutôt réussi !

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Un autre maître du fantastique par ici : Le masque de la mort rouge d’Edgar Allan Poe

Sur Wikipédia, la biographie d’Hodgson

Un site francophone consacrée à l’œuvre traduite d’Hodgson

Lu dans le cadre du Challenge Halloween chez Hilde et Lou

Il participe aussi à l’Objectif PAL chez Antigone