Mémoires de la forêt. Tome 3: L’esprit de l’hiver de Mickaël Brun-Arnaud

Un troisième tome envoûtant!

Roman d’aventures fantastiques  pour la jeunesse dès 8 ans

Mémoires de la forêt.

Tome 3: L’esprit de l’hiver

de Mickaël Brun-Arnaud

Ed. L’école des loisirs, coll. Neuf, ill. de Sanoe, octobre 2023- 15,50 euros

 

Thèmes: animaux de la forêt, souvenirs, famille, voyage, train, deuil, hiver

 

Présentation de l’éditeur: “L’hiver et son manteau se sont posés sur la forêt, et le jeune Bartholomé Renard ne saurait être plus impatient : dans quelques jours, ses parents, Pimprenelle et Séraphin, reviendront de leur périple dans le Grand Nord pour les festivités de Yule ! Mais, une fois sur le quai de la gare et la foule dispersée, nulle trace du couple d’explorateurs. Déterminés à les retrouver, Bartholomé et son oncle Archibald s’embarquent à bord du mythique train à vapeur l’Étoile de Bellécorce.”

 

Une fois encore, Mickaël Brun-Arnaud a réussi à me toucher avec ce troisième tome de sa merveilleuse saga Mémoires de la forêt. Dans L’esprit de l’hiver, nous suivons Archibald et Bartholomé dans un périple au cœur du Grand Nord. Au cours de leur voyage, Bartholomé fera la rencontre d’un étrange ourson également passager du célèbre train “l’Étoile”.

De fil en aiguille, la vérité se fraie un chemin et comme toujours avec cet auteur, le lecteur découvrira un pan du passé douloureux d’un personnage. Mickaël Brun-Arnaud a en effet le don de nous faire vivre un panel d’émotions à travers les aventures de ses habitants des bois. Le renardeau vivra donc des épreuves au cours de cette aventure mais Archibald ne sera pas en reste non plus! Il devra prouver plus que jamais qu’il est bien l’ami dévoué de Ferdinand Taupe. Je n’en dirai pas plus afin de ne pas trop dévoiler l’intrigue.

Quant aux illustrations de Sanoe, elles sont une fois de plus magnifiques! Elles sont douces et extrêmement détaillées. Sanoe est sans conteste l’artiste qu’il fallait pour mettre les mots de Mickaël Brun-Arnaud en images!

Préparez vos mouchoirs, L’esprit de l’hiver est l’un de ces romans qui fleurent bon la nostalgie de l’enfance. Si vous n’avez pas encore découvert la saga Mémoires de la forêt, je ne peux que vous la recommander!

 

~Melissande~

 

+ Le lien vers mon avis sur le premier tome de la saga: Mémoires de la forêt. T1 Les souvenirs de Ferdinand Taupe de Mickaël Brun-Arnaud

+ Une bande dessinée sur les traditions, la famille et la mémoire avec une touche de fantastique présentée par Nathalie: La mémoire de l’eau de Mathieu Reynès et Valérie Vernay.

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Ruth Fielding orpheline

Ruth

Les débuts d’une belle amitié !
A partir de 9 ans

Ruth Fielding orpheline

D’après Alice B. Emerson

Traduit par Mireille Pierre

Illustré par Berries & Paper

Éditions Novel (2024/vo 1913)

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Ruth, 14 ans, est orpheline. Sa mère est morte quand elle avait 10 ans et son père il y a quelques mois. Elle a d’abord été recueillie par des amis de ses parents. Aujourd’hui, elle se rend chez son oncle James Alonzo Potter, qui habite dans un moulin, à Cheslow.

Soudain, le train s’arrête violemment. En descendant avec les autres voyageurs, Ruth s’aperçoit qu’un chien, visiblement épuisé, est couché sur la voie.

C’était un grand animal au poil doré, visiblement bien nourri mais dont le pelage était couvert de boue. Il était allongé sur les rails.

– Attention, mademoiselle, avertit le conducteur tandis que Ruth s’approchait du chien. Il pourrait vous mordre.

Sans lui prêter attention, la jeune fille s’accroupit et trouva, attaché au collier de l’animal, un médaillon sur lequel étaient inscrits les mots suivants : Je suis Reno, le chien de Tom Cameron.

– Tom ? répéta un autre passager. Je le connais. Il habite juste en dehors de Cheslow, et son père est le richissime Macy Cameron. Que fait son chien ici ?

Peu après, Ruth découvrit autre chose : un bout de tissu, enroulé autour du collier de Reno. C’était un mouchoir, sur lequel on avait marqué, d’une main incertaine : Au secours

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Avant de vous parler de l’histoire, je voudrais vous parler de l’objet-livre lui -même. Ce que vous ne pouvez malheureusement pas voir sur la photo ci-dessus (mais que vous devriez voir ici sur la 2ème photo) c’est que la couverture est très jolie. C’est une “couverture tissée avec un marquage à chaud métallique”. C’est une couverture rigide dont les dessins (en bleu) font des reflets métalliques. Sans parler du côté “vintage” qui m’a beaucoup plu. Ça fait tellement “livre ancien” que j’ai cherché un “signet” (marque page fin en tissu qu’on trouvait dans les livres). Mais il n’y en a pas (dommage !).

Ce roman fait partie d’une série “Les vintage sisters” mais c’est un récit complet qui peut se lire séparément (et de toute façon, c’est le 1er de la série !)

C’est donc une histoire mettant en scène une jeune fille de 14 ans débrouillarde et indépendante. Elle va arriver chez un oncle pas très commode, se lier d’amitié avec deux jeunes ados et vivre une drôle d’aventure !

Comme pour les “Hardy Boys” j’ai eu l’impression d’avoir à nouveau 10 ans en lisant ce roman ! Et de retrouver mes lectures d’enfance comme Alice ou Les sœurs Parker… Mais ça c’est normal, l’autrice, Alice B. Emerson, a écrit “Alice détective” sous le pseudo de… Caroline Quine !

Une jolie aventure que j’ai eu plaisir à lire.

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Un roman jeunesse qui participe au challenge

2024 sera classique aussi !

2024

Ainsi qu’au Challenge American Year

chez The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

La marraine de guerre – Roman jeunesse

marraineQuand une lettre peut donner le sourire…
Roman à partir de 10 ans

La marraine de guerre

Catherine Cuenca

Le livre de poche jeunesse (2008)

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Novembre 1916. Étienne, un jeune homme de 22 ans, raconte son quotidien sur le front. Les copains, les tranchées, la boue, les poux, la bouffe immonde qui les rend parfois malade. Il y a aussi le manque de sommeil et d’hygiène, la peur, la perte des copains qui tombent, morts. On marche sur des cadavres.

Au milieu de cet enfer sur terre, un rayon de soleil : les lettres, envoyées à Étienne par sa marraine de guerre Marie-Pierre. Ses copains le poussent à la rencontrer lors d’une permission, ou au moins, de lui demander une photo. Mais il n’ose pas.

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C’est le premier roman de Catherine Cuenca, et, si je ne dis pas de bêtises, elle avait 19 ans lorsqu’elle l’a écrit.

Les descriptions du quotidien des poilus sont plutôt bien documentées (l’autrice a fait des études en Histoire), si j’en crois mes autres lectures sur le sujet. C’est un roman qui suscite beaucoup d’émotions.  Malgré le jeune public auquel il est destiné, ce n’est pas édulcoré. L’horreur de la guerre est bien montrée..

Je n’avais encore jamais rencontré ce sujet de la marraine de guerre au cours de mes lectures sur la première guerre mondiale.

Un très bon roman !

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D’autres livres de cette autrice (son site) présentés sur ce blog :

Une page qui parle des marraines de guerre

Sur Histoire d’en lire une bibliographie sur la première guerre mondiale (spéciale jeunesse)

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C’est ma 2ème participation au challenge

Pages de la Grande Guerre

Pages

Deux fils de la Grande Guerre – RJ

Deux filsÉtre un enfant en 1925
A partir de 9/10 ans

Deux fils de la Grande Guerre

Gérard Hubert-Richou

Illustrations d’Ottavia PONCET

Lire c’est partir (2008)

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L’histoire de ces deux fils se déroule en 1925. Raoul a 12 ans, lorsqu’il apprend, un peu par hasard, que son père Raymond… N’est pas son père ! Et que sa mère Ernestine n’est pas sa mère, mais sa tante.

Passé le premier choc, violent, il va poser des questions. Sa vie vient de s’écrouler, il veut savoir. Le pourquoi, le comment. Il va apprendre que sa mère est décédée lorsqu’il était bébé et que son père, désespéré, n’était pas capable de s’occuper d’un tout petit.

Mais il n’est pas au bout de ses surprises. Une nouvelle déclaration de Raymond va lui réchauffer le cœur.

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En réalité, ce n’est pas un roman, mais la retranscription d’un témoignage oral. Le narrateur nous raconte ce que lui a dit son oncle Raoul.

Si j’ai bien aimé l’histoire, intéressante et qui permet de bien visualiser le quotidien de cette époque d’après-guerre, j’ai par contre eu beaucoup de mal avec le style de l’auteur. J’ai trouvé que ça manquait vraiment de fluidité !

A la fin du livre, un lexique explique les mots et expressions de l’époque.

Petit bémol sur l’édition : Je n’ai pas de problème de lecture particulier, mais les marges sont vraiment étroites… J’avoue que visuellement parlant, ça m’a un peu gênée.

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Lire le préambule sur la page de l’éditeur (vous verrez ainsi le style de l’auteur)

Une petite bio de l’auteur sur le site de Ricochet

C’est ma 1ère participation au challenge

Pages de la Grande Guerre

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