La petite fille au kimono rouge

kimonoA partir de 8/9 ans (bons lecteurs)

La petite fille au kimono rouge

Kay Haugaard

Traduit de l’anglais (États-Unis) par F. de Lassus-Saint-Genies
Couverture et illustrations de Jacqueline Duhême

Éditions G. P. Paris (1971 / vo 1966)

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Aujourd’hui, Myeko est un peu triste. Il n’y a pas longtemps qu’elle est arrivée en Amérique avec ses parents. Elle ne connaît personne et ses amies lui manquent. Il lui faut apprendre une autre langue et prendre de nouvelles habitudes. Et ce n’est pas facile ! Surtout qu’à l’école, certains se moquent d’elle, comme Harriett ou Orville.

Elle ne sait pas comment se faire des amis. Tout est si différent en Californie ! Le jour où sa mère l’envoie à l’école en kimono, elle garde son manteau tellement elle a honte… Elle veut oublier ses racines japonaises et devenir totalement américaine.

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Une très jolie histoire qui se termine par quelques pages expliquant les mots japonais utilisés dans le roman. On y parle de différence de culture, de problèmes d’intégration et de comment rester soi-même tout en s’adaptant aux habitudes de son nouveau pays. Car les autres enfants sont curieux et, à la grande surprise de Myeko, ils seront heureux d’apprendre des choses sur le Japon.

J’aime beaucoup la couverture colorée de Jacqueline Duhême (mon exemplaire date de 1981. C’est un roman qui a été réédité de nombreuses fois)

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Écouter le début de l’histoire

Un roman qui participe à plusieurs challenges

Un Mois au Japon chez Hilde et Lou

Kimono

Le challenge ABC chez Enna

ABC

Le challenge Classiques sur ce blog

La marraine de guerre – Roman jeunesse

marraineQuand une lettre peut donner le sourire…
Roman à partir de 10 ans

La marraine de guerre

Catherine Cuenca

Le livre de poche jeunesse (2008)

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Novembre 1916. Étienne, un jeune homme de 22 ans, raconte son quotidien sur le front. Les copains, les tranchées, la boue, les poux, la bouffe immonde qui les rend parfois malade. Il y a aussi le manque de sommeil et d’hygiène, la peur, la perte des copains qui tombent, morts. On marche sur des cadavres.

Au milieu de cet enfer sur terre, un rayon de soleil : les lettres, envoyées à Étienne par sa marraine de guerre Marie-Pierre. Ses copains le poussent à la rencontrer lors d’une permission, ou au moins, de lui demander une photo. Mais il n’ose pas.

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C’est le premier roman de Catherine Cuenca, et, si je ne dis pas de bêtises, elle avait 19 ans lorsqu’elle l’a écrit.

Les descriptions du quotidien des poilus sont plutôt bien documentées (l’autrice a fait des études en Histoire), si j’en crois mes autres lectures sur le sujet. C’est un roman qui suscite beaucoup d’émotions.  Malgré le jeune public auquel il est destiné, ce n’est pas édulcoré. L’horreur de la guerre est bien montrée..

Je n’avais encore jamais rencontré ce sujet de la marraine de guerre au cours de mes lectures sur la première guerre mondiale.

Un très bon roman !

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D’autres livres de cette autrice (son site) présentés sur ce blog :

Une page qui parle des marraines de guerre

Sur Histoire d’en lire une bibliographie sur la première guerre mondiale (spéciale jeunesse)

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C’est ma 2ème participation au challenge

Pages de la Grande Guerre

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