La BD historique partie 1 : LA PRÉHISTOIRE

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LA BD HISTORIQUE 

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LA PRÉHISTOIRE

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La préhistoire est une période qui s’arrête à l’invention de l’écriture en 3300 avant JC.

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Sur cette période, deux séries sont très connues, même si elles “datent” un peu : Rahan (il a eu 50 ans en 2019) et Silex and the city (c’est plus “récent”, le tome 1 date seulement de 2009)

Sinon, j’ai entendu beaucoup de bien de deux trilogies d’Emmanuel Roudier à plusieurs reprises mais je ne les ai pas encore lues : Les connaissez-vous ?

  • Neandertal (Trilogie 2007-2011 / Intégrale en 2022)
  • et Vo’Houna (Trilogie 2002-2005 / Intégrale en 2013 avec T4)
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Préhistoire

Par contre, j’ai lu et bien aimé « Le signe de Pao » de Jean-François Chanson et Juliette Vaast (2021) – One shot

Éditeur : Le jeune Wu voyage dans des paysages enneigés, propageant les découvertes techniques de son temps de tribu en tribu. Parti du bord de la Méditerranée, il atteint un jour le littoral atlantique. Alors qu’il remonte un fleuve, il est attaqué et se réfugie auprès d’une tribu menée par la jeune Pao, dont le front porte un signe appelé aujourd’hui « signe du Placard ». Wu montre à la tribu de nouvelles techniques, l’aiguille à chas, l’hameçon et le propulseur. Pao envisage d’utiliser cette nouvelle arme pour se libérer du joug de leurs voisins menés par le cruel Sar.

Il est admis que l’Histoire commence à l’invention de l’écriture. Mais est-ce que les dessins des hommes préhistoriques ne seraient pas une forme d’écriture ? C’est à partir de ces dessins que le scénariste de Le signe de Pao, a inventé une histoire et plus précisément à partir du signe du Placard et de dessins d’hommes transpercés de sagaies, tels que ceux que l’on peut voir sur la couverture de la bande dessinée.

PRIX DE LA BD JEUNESSE D’ARCHEOLOGIE décerné par les Rencontres d’Archéologie de la Narbonnaise en 2021.

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https://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/53/01/album-cover-large-53013.jpg Ayant beaucoup aimé la saga “Les enfants de la Terre” de J. M. AUEL, je suis très curieuse de découvrir son adaptation en bande dessinée. (pas encore lue…)

AYLA Le Clan de l’Ours des Cavernes (oct 2023) – Moog, Camille (Aperçu dispo ici)

Parmi le groupe d’hommes, de femmes et d’enfants qui compose le Clan, une petite fille ressort. Elle n’a pas la même structure de visage que les autres, est plus grande et élancée que les enfants de son âge et parle un langage étrange.

Cette petite fille, c’est Ayla. Trouvée agonisante et adoptée par la guérisseuse du Clan, certains disent que cette gamine attirera le malheur et la colère des esprits. D’autres, peut-être plus avisés, ont perçu en elle l’étincelle d’un feu nouveau.

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https://www.bdtheque.com/repupload/T/T_7017.JPG L’âge de raison de Mathieu Bonhomme (2002) – (pas encore lue…)

L’âge de raison raconte les premiers pas sur terre de l’être humain. Matthieu Bonhomme joue avec talent d’une riche palette de couleurs pour traduire la variété des situations vécues par son personnage, ponctuant son récit de grognements en guise de dialogues. Et la chute savoureuse, constitue sans doute le tout premier gag de l’histoire de l’humanité. Bedegest.

Je reviens vous donner mon avis dès que j’aurai mis la main dessus.

Angoulême 2003 : Alph Art du meilleur 1er album

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https://www.albin-michel.fr/sites/default/files/styles/extra_large/public/couvertures/9782226448453-j.jpg?itok=_mHJJXoP  Sapiens (série en cours – 3 tomes parus) de Harari, Vandermeulen et Casanave

Animal insignifiant parmi les animaux et humain parmi d’autres humains, Sapiens a acquis il y a 70 000 ans des capacités extraordinaires qui l’ont transformé en maître du monde.

Harari, Vandermeulen et Casanave racontent avec humour la naissance de l’humanité de l’apparition d’Homo sapiens à la Révolution agricole. Adaptation du roman de Harari.

J’en ai lu un tiers, et pour le moment, je me régale ! Drôle et instructif, what else ?  Je l’ai terminé et j’ai trouvé ça très intéressant !

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Penss ou les plis du monde de Jérémie Moreau : Un coup de cœur présenté ici.

À l’époque des chasseurs-cueilleurs, chacun a son rôle à jouer dans la survie du clan. Il faut mériter sa pitance. Et malheur à qui refuse de se plier à cette règle. Pourtant, Penss fait bande à part. Pendant que les autres traquent le gibier et récoltent des plantes, il reste là, à regarder. Il est fasciné par le monde qui l’entoure, qu’il contemple inlassablement. Son inutilité attise la colère de ses compagnons qui finissent pas l’abandonner avec sa mère. Il décide alors de se lancer dans un projet fou : créer sa forêt nourricière.

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https://www.la-boite-a-bulles.com/assets/CatalogueArticle/617/9782849534045_16462_R400.jpg  TASSILI : Une femme libre au Néolithique de Fréwé, Maadiar et Le Quellec J-L

À la fin du paléolithique, un clan de chasseurs-cueilleurs évolue au cœur du Tassili, une région saharienne alors riche en faune et en flore. Au sein de ce groupe vit Djané, une jeune femme avide de liberté, d’amour et de changement. Djané est une jeune femme habile de ses doigts : elle aime confectionner des outils et a découvert que les plantes pouvaient se semer, la terre se travailler… Mais n’est-ce pas là contrarier les esprits ?

Djané aime Doro, un vaillant chasseur. Mais comme toutes les femmes du clan en âge de procréer, elle n’a le droit de se donner qu’à Ghat, le meilleur guerrier de la famille.

J’ai bien aimé la préface, le dossier documentaire et les dessins et couleurs, moins l’histoire (cette petite tribu est une famille, ils font des enfants entre frères et sœurs, il y a des viols…)

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La grande aventure (BD humour sans texte) de Bouzard (2019) – Présenté sur ce blog

La Grande aventure met en scène, via huit récits d’une vingtaine de strips, deux hommes de Cro-Magnon dialoguant par pictogrammes. Une bd pleine d’humour qui m’avait bien plu.

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2) La BD historique : L’ANTIQUITÉ

3) La BD historique : LE MOYEN ÂGE

4) La BD historique : LES TEMPS MODERNES

5) La BD historique : L’ÉPOQUE CONTEMPORAINE

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Vous avez lu et aimé d’autres bd sur la préhistoire ? N’hésitez pas à me donner les titres en commentaires. Merci.

Cette semaine, nous sommes au milieu des livres, chez Moka !

Rebecca ♥ – Classique Anglais

RebeccaClassique Anglais

Rebecca

Daphné du Maurier

Albin Michel (1971/vo 1938)

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Une lecture commune avec Alexielle, Anne, Fyda Lit et Isabelle

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Monte-Carlo, Côte d’Azur. La narratrice, une jeune fille un peu naïve, est dame de compagnie. Elle accompagne dans ses voyages une vieille femme un peu snob du nom de Van Hopper. C’est d’ailleurs grâce au culot et à l’indiscrétion de celle-ci qu’elle va rencontrer celui qui deviendra finalement son mari : Maxime de Winter.

Jeune veuf d’une quarantaine d’années, c’est le propriétaire du célèbre manoir de Manderley. Sa femme, Rebecca, s’est noyée quelques mois plus tôt en mer, non loin de leur propriété.

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J’ai rêvé l’autre nuit que je retournais à Manderley. J’étais debout près de la grille devant la grande allée, mais l’entrée m’était interdite, la grille fermée par une chaîne et un cadenas. J’appelai le concierge et personne ne répondit; en regardant à travers les barreaux rouillés, je vis que la loge était vide.

Ainsi commence Rebecca. J’ai été happée par l’ambiance dès la première page, et même dès les premières lignes.

En plus de la narratrice (dont nous ne saurons jamais le nom !), de son mari et de l’ombre de Rebecca, il y a dans ce roman, un autre personnage d’importance : Manderley. Pas un chapitre ne passe sans que le nom du manoir ne soit cité, sans que la propriété ne soit évoquée ou décrite (et si elle existait, j’aurai adoré la visiter !!).

Au fil des pages, la narratrice, jeune femme de condition modeste, se rend compte de l’écart qu’il y a entre elle et la précédente Mrs de Winter. Rebecca savait recevoir et organisait des bals masqués, des fêtes dont on parlait dans tout le comté. Elle était belle, sophistiquée et aimée de tous. La nouvelle Mrs de Winter ne se sent pas vraiment à sa place à Manderley. Et ce n’est pas la gouvernante qui va l’aider à se sentir mieux… L’ombre de Rebecca plane partout, y compris entre elle et son mari, pour son plus grand malheur.

Une histoire d’amour, du suspense, une enquête, l’emprise d’une femme sur une autre, une ambiance angoissante qui fait parfois froid dans le dos, c’est tout ça, Rebecca !

Et si vous n’avez pas compris, j’ai A-DO-RÉ !!!

Dans ma pal, j’ai “Manderley for ever” de Tatiana de Rosnay. Et j’ai si peu envie de quitter ce roman, que je vais peut-être lire ça dans la foulée…

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Plusieurs adaptations ont été réalisées :

Une lecture qui participe à 4 challenges

6ème et dernière participation au challenge “Le mois anglais

Chez Lou et Titine

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Une lecture qui participe aussi au challenge

2023 sera Classique” (sur ce blog) et chez Blandine

2023

Logo créé par Mezzgarth

Le challenge “Les épais de l’été” de ta d loi du cine, “squatter” chez dasola

(livre qui fait plus de 600 pages)

Epais

Et chez Sibylline, du blog “La petite liste”

(livre qui fait plus de 550 pages)

ça s’appelle “Challenge Pavés de l’été 2023

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Changer l’eau des fleurs

changerChanger l’eau des fleurs

Valérie Perrin

Albin Michel (2018)

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LC avec Enna (voir plus bas)

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Violette Toussaint n’a pas de problèmes avec ses voisins. Et pour cause, elle est gardienne de cimetière. Son travail consiste à ouvrir et fermer les portes du lieu et à vendre des fleurs. A rendre service aux gens quand ils s’absentent, à changer l’eau des fleurs, à prendre soin des tombes à leur place. Elle accueille aussi les gens dans sa cuisine, les écoute, leur donne une tasse de thé avec un petit gâteau, voir un remontant plus fort en cas de besoin.

Sa vie présente, Violette s’y plaît bien. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Née sous X et déclarée mort-née, la sage femme (qui avait soit un drôle de sens de l’humour, soit un manque cruel d’imagination) l’a appelée Violette. Mais elle a vécu finalement. Une drôle de vie pas toujours drôle justement…

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Je m’attendais à un “feel good book”. Et c’en est un d’une certaine façon. Mais certains passages ne sont pas amusants du tout ! J’ai même vu un avis qui disait que c’était “hilarant”, vraiment ? En quoi ? Oui, j’ai trouvé les passages tristes plus nombreux que les passages drôles. C’est une vie mal commencée et plutôt cabossée que nous raconte Valérie Perrin. Des gens pas heureux dans leur vie, pas satisfaits dans leur couple, qui sont malheureux et rendent les autres autour malheureux aussi.

Une lecture qui m’a bien plu malgré tout, avec ses références telles que des morceaux de chansons de Barbara, de Léo Ferré, un poème de Prévert, le roman “L’œuvre de Dieu, la part du Diable” de John Irving (que j’avais adoré !) ou encore le film “Sur la route de Madison”…

Si j’ai bien aimé le personnage de Violette, j’ai adoré celui de Sasha. Un seul conseil si vous souhaitez lire ce roman : n’allez pas voir les avis à droite et à gauche, ils dévoilent beaucoup trop l’histoire !

Mais n’hésitez pas à aller voir ce qu’en a pensé Enna (elle ne dévoile rien !)

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Ce roman participe au challenge “LE TOUR DU MONDE EN 80 Jours LIVRES” (France)

proposé par Bidib

monde

L’armoire des robes oubliées

armoireRoman finlandais

L’armoire des robes oubliées

Riikka Pulkkinen

Albin Michel (2012/vo 2010)

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Lecture Commune avec Blandine

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Elsa vient enfin de retrouver sa chambre à la maison après avoir passé deux semaines en soins palliatifs à l’hôpital. Atteinte d’un cancer en phase terminale, elle voulait rentrer mourir chez elle, dans cette maison où elle avait vécu près de cinquante ans. Elle est entourée de son mari, Martti, de sa fille, Eleonoora et de ses deux petites filles, Maria et Anna.

Eleonoora, médecin, veille à l’organisation. Pour que cela fonctionne, il faut que chacun puisse manger correctement, se reposer, se changer les idées en sortant de la maison.

Avec Maarti, Elsa passe des soirées à se balader en voiture. Aller voir la mer, écouler le merle noir, regarder le soleil se coucher. Avec Anna, elle souhaite boire du vin et jouer à un jeu auquel elles jouaient quand Anna était plus jeune. Se déguiser et s’imaginer une autre vie. Mais Anna va ouvrir une armoire et en sortir une robe qui va révéler au grand jour des secrets que certains auraient voulu oublier…

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Je vais avoir du mal à dire ce que j’ai pensé de ce roman. C’est assez étrange. J’ai été attirée par ce titre un peu mystérieux et cette jolie couverture.

Puis, ma 1ère impression : J’ai du mal à entrer dans l’histoire. Après 70 pages et l’entrée de nouveaux personnages, ça me plaît davantage. En fait, j’ai bien aimé le milieu, l’histoire de Maarti et ___. Et j’ai trouvé la fin (les 40 dernières pages) brouillonne. Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris…

Un roman qui me laisse une impression étrange. Je pense que c’est la façon de raconter qui m’a perturbée, le style. Par moment j’ai trouvé ça confus.

Pour résumer ce que j’ai pensé de “L’armoire des robes oubliées” : j’ai eu du mal avec le début et la fin et j’ai bien aimé le milieu ! Débrouillez-vous avec ça… ;)

Le plus simple : Lisez-le et faites vous votre propre avis ! Et n’oubliez pas d’aller voir ce qu’en a pensé Blandine (lien plus haut)

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Extrait : “Comme ils lui semblaient proches, ces jours où maman était encore la reine dont elle recherchait avidement les faveurs. Maintenant sa mère la boudait, réclamait comme une enfant, faisait la difficile, la capricieuse. Ce n’était jamais à papa qu’elle faisait la tête, toujours à elle.

Eléonoora ne s’était pas attendue à l’impression que cela ferait, d’avoir le rôle de détentrice du pouvoir : une stupéfiante solitude.”

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le tour du monde en 80 jours livres (Finlande) chez Bidib

Challenge qui me permet de constater que je n’ai pas lu grand-chose en littérature finlandaise !!

Et présenté encore moins, puisque j’ai quand même lu plusieurs romans d’Arto Paasilinna.

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l’Objectif PAL chez Antigone

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