URGENCE CLIMATIQUE

UrgenceURGENCE CLIMATIQUE

IL EST ENCORE TEMPS !

Etienne Lécroart et Ivar Ekeland

Casterman (2021)

*****

Éditeur : Comprendre le dérèglement climatique pour mieux comprendre et agir face à l’urgence !

Février 2020, Étienne Lécroart fait un rêve étrange et effrayant grâce auquel il prend conscience de ses craintes quant au réchauffement climatique : les générations futures sont véritablement en danger ! Il s’en ouvre à son ami Ivar Ekeland, mathématicien, économiste et philosophe qui s’intéresse de près à cette question. En faisant intervenir des spécialistes de diverses disciplines et des acteurs de terrain, ils font le point sur la situation actuelle et montrent que l’avenir reste ouvert : les moyens d’action sont là ; encore faut-il avoir le courage de s’en servir !
*****

Les bémols : Écrit en 2020 pendant le confinement, cet album semble maintenant presque daté. La bd s’appuie sur les rapports du GIEC de 2014, donc bien meilleurs que ceux du dernier rapport.

De plus, on y entend beaucoup parler du confinement et des espoirs sur le fameux “Monde de demain” avec lequel Mr Macron nous avait fait rêver et qui n’est jamais arrivé !! Ou plutôt si, mais ce n’est pas celui qu’on espérait. C’est encore pire : au lieu de s’occuper de sauver notre planète, l’Europe se réarme pour éviter la guerre…

En 2025, le confinement n’est plus qu’un mauvais souvenir et on n’entend plus guère parler de la covid, sauf 2 fois par an (mais pas plus que de la grippe !).

Et depuis la réélection de Mr Trump, nos préoccupations premières sont très différentes…

Le positif : Un album qui est intéressant pour les explications sur la façon dont on en est arrivé là. Ainsi que sur les possibles moyens à mettre en œuvre pour s’en sortir, même si les chiffres présentés ne sont plus d’actualité.

A la fin, une page entière de références et de liens vers des sites ressources est particulièrement intéressante.

Même si cet album est pertinent, sur le même thème, j’en préfère un autre plus récent et plus complet : HORIZONS CLIMATIQUES (2024)

*****

Feuilleter quelques pages (site éditeur)

Cette semaine, nous sommes dans la bibliothèque de Noukette

Mes mauvaises filles – Bulles d’amour

mauvaisesMes mauvaises filles

Zelba

Futuropolis (2021)

*****

Résumé éditeur : En 2006, deux sœurs aident leur mère à mourir. À sa demande, elles donnent la mort à celle qui leur a donné la vie. Zelba évoque le moment, à la fois intime et universel, de la perte d’un être cher. Il aura fallu 13 ans à Zelba pour raconter cette histoire, croiser ses souvenirs avec ceux de sa sœur, changer certains noms et romancer en partie.

Elle aborde de front l’euthanasie, ou la mort assistée, sujet qui suscite des débats contradictoires en Europe. Forte de son expérience, elle milite pour que chaque personne puisse choisir, le moment venu, de mourir comme elle l’entend.

À quel moment les soins palliatifs se transforment en acharnement thérapeutique ? Combien de temps peut-on décemment prolonger l’agonie ? Peut-on décider de mourir ? L’euthanasie, ou la mort assistée, est une question délicate à laquelle les pays d’Europe répondent de manière très différente. C’est en tout cas un sujet sensible qui parle à tout le monde.

*****

S’il est question de mort dans cette bande dessinée, il y est aussi beaucoup question d’amour. De l’amour d’une mère pour ses filles, de l’amour des filles pour leur mère. Mais aussi de l’amour entre les deux sœurs. D’amour, de confiance et de respect.

C’est une BD pleine d’émotion, il y est assez peu questions des souffrances de la mère (même si elles sont évoquées à plusieurs reprises). J’ai, bien évidemment, pleuré avec ces deux sœurs. Pleuré à cause de ce geste qu’elles savaient devoir faire, pour soulager leur mère, mais qu’elles étaient incapables de faire… Et qui leur jetterai la pierre ? On s’imagine dans la même situation et c’est horrible…

C’est une décision terrible à prendre, un geste quasi impossible à faire. Chacun a une vision des choses différentes en fonction de son éducation ou de sa religion. Moi je suis pour que les gens puissent décider de leur mort.

Et, tout comme Zelba, j’ai été soulagée d’apprendre le décès de Vincent Lambert, ce jeune homme resté 11 ans allongé sur un lit d’hôpital. Même si je comprends qu’en tant que parents on n’arrive pas à prendre cette décision, je trouvais cela tellement cruel pour lui ! Est-ce que c’est une vie ??

Une BD qui m’a beaucoup touchée et que je vous recommande !

*****

Une autre BD de Zelba (beaucoup plus drôle !) : Le grand incident

Le blog de Zelba (inactif depuis 2023 mais vous pouvez quand même aller voir ses dessins)

Son compte FB et son Insta

Une courte biographie sur le site de l’éditeur

Un avis un peu différend sur le sujet, celui de l’homme étoilé dans “A la vie !

Cette semaine, nous sommes chez Fanny

Neuf parfaits étrangers

étrangers

Neuf parfaits étrangers

Liane Moriarty

Traduit de l’anglais (Australie) par Béatrice Taupeau

Le livre de poche (2021)

*****

Lecture Commune avec Enna

*****

Résumé éditeur : Neuf citadins stressés ont réservé un séjour à Tranquillum House, une sublime station thermale qui leur promet, grâce à une approche unique, une métamorphose mentale et physique. Là, coupés du monde extérieur, délestés de leurs portables, ils devraient vivre une véritable transformation personnelle.
Mais au fur et à mesure de la cure, entre méditation, tai-chi et techniques de bien-être, les langues se délient, les secrets enfouis – et les animosités – se font jour. Si la quiétude et le renouveau étaient au programme, les choses ne se passent pas exactement comme prévu…

*****

Neuf parfaits étrangers réunis pour une cure de bien être… Ce pourrait être terriblement ennuyeux, voir soporifique. Mais, grâce à quelques règles bien trouvées, la directrice du centre, la belle Macha, a pimenté l’histoire ! Et tout ne se passe pas comme on aurait pu s’y attendre.

J’avoue que ça ne m’a pas du tout donné envie d’aller dans un centre de “bien-être” !! ;) Mais là n’était pas le but non plus, c’est plutôt une critique des personnes qui, voulant “améliorer” votre vie, vous font payer très cher des trucs abracadabrants…

Il y a de l’humour, du suspense, c’est facile à lire et distrayant. J’ai passé un bon moment !

Je n’en dis pas plus parce que je l’ai lu il y a plus d’un mois et que j’ai oublié de prendre des notes…

N’hésitez pas à aller lire l’avis d’Enna, qui vous en dira sûrement plus que moi !

*****

Petite bio chez Albin Michel

Un pays de plus, l’Australie, visité pour le challenge de Bidib “Le tour du monde en 80 livres” !

Le tour du monde en 80 livres, embarquez pour 2024

https://delivrerdeslivres.fr/tag/le-tour-du-monde-en-80-livres/

RECKLESS : BD américaine 1

RecklessSérie en cours/5 tomes parus
Polar/Thriller

RECKLESS

Ed Brubaker et Sean Phillips

Delcourt (2021)

*****

Los Angeles, 1981. Depuis 6 ans, Ethan Reckless avait un drôle de boulot. Sa vie “précédente” étant partie en lambeaux, il était “tombé” sur un truc. L’amie d’un ami avait un problème. Son mari s’était tiré avec les économies familiales. Ethan avait convaincu le mari de rendre ce qui restait et avait empoché 5000 dollars au passage. Et en 1975, avec 5000 dollars, on pouvait vivre tranquille un moment. Puis une autre affaire s’était présentée, une autre et encore une autre. Ethan avait même fini par mettre en place un numéro de téléphone que les gens pouvaient appeler en cas de pépin.

Jusqu’au jour où, dans un des appels, une femme dise qu’elle connaissait Ethan Reckless et qu’elle avait besoin de lui… Ramenant à la vie un flot de souvenirs dont Ethan se serait bien passé.

*****

Les 4 premières pages sont la fin du l’histoire (ou presque). Puis on se retrouve deux semaines plus tôt, quand tout a commencé. Reckless est un polar à l’ambiance noire plutôt nerveux, avec un personnage principal un peu particulier. Suite à un évènement, il ne ressent plus aucune émotion à part la colère. Ce qui peut être assez pratique par moments…

Ethan est un personnage pour lequel j’ai ressenti de l’empathie, même si lui n’en ressent pas. Quelques pages au tout début de l’album et à la fin sont un peu “sanglantes” , mais c’est tout. La violence n’est pas tant dans les actes que dans les personnages ! Et il y a pas mal de surprises et de rebondissement dans cette histoire.

A la fin du livre, il y a une postface d’Ed Brubaker ainsi qu’un “making of” de leur méthode de travail. J’ai trouvé ça très intéressant !

Une lecture qui m’a beaucoup plu même si le “héros” n’est ni très gai, ni très optimiste… Je hâte de lire la suite !

*****

Feuilleter les premières pages (site éditeur)

Des mêmes auteurs, j’ai déjà lu le magnifique “Fondu au noir

Cette semaine nous sommes chez Moka, Au milieu des livres