Bahia de tous les saints

BahiaBahia de tous les saints

Jorge Amado

Traduit du brésilien (portugais) par

Michel Berveiller et Pierre Hourcade

Gallimard (1938 / vo 1935)

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Éditeur : Dans le Brésil du Nord-Est, le picaresque Antonio Balduino incarne la peine et les rêves du peuple noir. Enfant perdu (de Bahia), mauvais garçon, boxeur professionnel, initié des macumbas, travailleur sur les plantations de tabac, docker, employé de cirque, Antonio cherche toujours « le chemin de la maison ». Il a des amours – irréelles – avec la blanche Lindinalva et une liaison avec la trépidante Rosenda Roseda. Une grève lui permettra de découvrir ce qu’est la solidarité et donnera un sens à sa vie : la lutte pour la libération.

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J’avoue que j’ai eu un peu de mal avec le style, la façon dont c’est écrit. C’est un peu confus parfois, un peu décousu mais ce n’est pas désagréable pour autant. J’ai eu juste un peu de mal à m’y remettre à chaque fois…

Terminé. Et je ne sais toujours pas quoi en penser. Ça ne m’a pas déplu. Mais pour un livre vendu comme étant “Un des livres majeurs de la littérature latino-américaine”, je suis quand même un peu déçue…

L’avez-vous lu ? Aimé ? N’hésitez pas à me dire dans les commentaires ce qui vous a plu ou déplu !

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Jorge Amado avait 22 ans lorsqu’il a écrit Bahia de tous les saints.

D’autres livres qui se passent au Brésil : Le libraire de la Favela (roman jeunesse) – Les mains dans la terre (roman ado)

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Un roman qui participe à deux challenges

2025 sera Classique aussi !

et l’ABC challenge chez Enna (lettre B)

Rebecca ♥ – Classique Anglais

RebeccaClassique Anglais

Rebecca

Daphné du Maurier

Albin Michel (1971/vo 1938)

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Une lecture commune avec Alexielle, Anne, Fyda Lit et Isabelle

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Monte-Carlo, Côte d’Azur. La narratrice, une jeune fille un peu naïve, est dame de compagnie. Elle accompagne dans ses voyages une vieille femme un peu snob du nom de Van Hopper. C’est d’ailleurs grâce au culot et à l’indiscrétion de celle-ci qu’elle va rencontrer celui qui deviendra finalement son mari : Maxime de Winter.

Jeune veuf d’une quarantaine d’années, c’est le propriétaire du célèbre manoir de Manderley. Sa femme, Rebecca, s’est noyée quelques mois plus tôt en mer, non loin de leur propriété.

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J’ai rêvé l’autre nuit que je retournais à Manderley. J’étais debout près de la grille devant la grande allée, mais l’entrée m’était interdite, la grille fermée par une chaîne et un cadenas. J’appelai le concierge et personne ne répondit; en regardant à travers les barreaux rouillés, je vis que la loge était vide.

Ainsi commence Rebecca. J’ai été happée par l’ambiance dès la première page, et même dès les premières lignes.

En plus de la narratrice (dont nous ne saurons jamais le nom !), de son mari et de l’ombre de Rebecca, il y a dans ce roman, un autre personnage d’importance : Manderley. Pas un chapitre ne passe sans que le nom du manoir ne soit cité, sans que la propriété ne soit évoquée ou décrite (et si elle existait, j’aurai adoré la visiter !!).

Au fil des pages, la narratrice, jeune femme de condition modeste, se rend compte de l’écart qu’il y a entre elle et la précédente Mrs de Winter. Rebecca savait recevoir et organisait des bals masqués, des fêtes dont on parlait dans tout le comté. Elle était belle, sophistiquée et aimée de tous. La nouvelle Mrs de Winter ne se sent pas vraiment à sa place à Manderley. Et ce n’est pas la gouvernante qui va l’aider à se sentir mieux… L’ombre de Rebecca plane partout, y compris entre elle et son mari, pour son plus grand malheur.

Une histoire d’amour, du suspense, une enquête, l’emprise d’une femme sur une autre, une ambiance angoissante qui fait parfois froid dans le dos, c’est tout ça, Rebecca !

Et si vous n’avez pas compris, j’ai A-DO-RÉ !!!

Dans ma pal, j’ai “Manderley for ever” de Tatiana de Rosnay. Et j’ai si peu envie de quitter ce roman, que je vais peut-être lire ça dans la foulée…

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Plusieurs adaptations ont été réalisées :

Une lecture qui participe à 4 challenges

6ème et dernière participation au challenge “Le mois anglais

Chez Lou et Titine

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Une lecture qui participe aussi au challenge

2023 sera Classique” (sur ce blog) et chez Blandine

2023

Logo créé par Mezzgarth

Le challenge “Les épais de l’été” de ta d loi du cine, “squatter” chez dasola

(livre qui fait plus de 600 pages)

Epais

Et chez Sibylline, du blog “La petite liste”

(livre qui fait plus de 550 pages)

ça s’appelle “Challenge Pavés de l’été 2023

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L’ adieu aux armes – Roman

adieu

Histoire d’amour tragique
sur fond de 1ère guerre mondiale
Roman

L’ ADIEU AUX ARMES

Ernest Hemingway

Gallimard (1938/vo 1929)

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Une lecture commune avec Blandine du blog Vivrelivre

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Première guerre mondiale. Frédéric Henry est américain, mais il s’est enrôlé comme ambulancier dans l’armée italienne. Blessé lors d’un déplacement, il va tomber amoureux de son infirmière, une anglaise, Catherine Barkley.

Celle-ci tombe enceinte, mais le lieutenant Henry doit repartir au front, dans la guerre contre l’Autriche. Lors d’une retraite qui ressemble à une débandade, ses compagnons d’armes sont tués et il se retrouve seul. Il déserte et part retrouver Catherine. Tous deux vont essayer de fuir la guerre en passant en Suisse.

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J’ai eu du mal avec ce roman. Ce n’est pas difficile à lire, mais les descriptions de la vie des gradés et des mouvements de troupes du début m’ennuyaient. Puis l’histoire d’amour débute, mais le ton est froid, comme détaché, sans passion aucune et les dialogues entre les deux amoureux pas super intéressants. Heureusement, j’ai trouvé la dernière partie plus agréable (après plus de 200 pages tout de même !) et plus humaine. C’est le 3ème roman d’Hemingway et il est en parti autobiographique.

Et qu’est-ce qu’on picole dans les ouvrages d’Hemingway ! Je n’ai encore jamais vu personne boire autant. Bon, en pleine guerre ceci dit, je peux comprendre qu’on ait envie d’oublier ce qui se passe autour…

Vous pourrez trouver l’adieu aux armes en PDF sur internet.

Du même auteur déjà présenté : Les neiges du Kilimandjaro

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Nouvelle participation au challenge de Blandine sur la première guerre mondiale

Logo 1ere guerre 2021

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Un roman qui participe aussi à l’Objectif PAL chez Antigone

car il était sur mes étagères depuis 2009… (et ce n’est pas le plus vieux !)

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Il participe aussi au Challenge Cette année sera classique !

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Ainsi qu’au Mois Américain sur Instagram

(pas chez Titine cette année, elle prend une pause)

Merci à Belette pour le logo !

Le bois du Rossignol – Roman

boisLe bois du rossignol

Stella Gibbons

Éd. Héloïse d’Ormesson (2013)

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A la mort de son père qu’elle adorait, Viola accepte de se marier avec Teddy Wither qui la courtise depuis un moment. Le mariage ne durera pas, Teddy mourant peu de temps après d’une pneumonie. Viola se retrouvant de nouveau seule et presque sans le sou n’a guère le choix et doit accepter d’aller vivre dans sa belle famille, à la campagne.

Nous retrouvons donc cette jeune femme de 21 ans au sein d’une famille composée de :

Mr Wither, le père, qui dirige tout (et surtout s’occupe de l’Argent), Mme Wither, qui s’occupe de la maison et les deux filles, Madge et Tina. Madge a une quarantaine d’année, c’est un garçon manqué qui n’aime que le sport et les chiens. Tina a 35 ans, elle s’ennuie énormément au sein de cette famille qu’elle n’aime guère.

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Dans ce roman on va suivre l’histoire de Viola,

mais également celle de Tina et d’autres personnages. Je n’en dis pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue.

Ce roman a été écrit en 1938 et pourtant je l’ai trouvé très moderne dans sa façon de voir la vie. Car ce n’est pas seulement une comédie ou une jolie romance, mais aussi une critique de la bourgeoisie ou encore des personnes qui se soucient uniquement du « qu’en dira t-on ». Les barrières sociales sont énormes (la bourgeoisie ne doit pas frayer avec le petit peuple des travailleurs) et le poids des conventions sociales pèse bien plus lourd que la recherche du bonheur

Et puis un roman de 1938 dans lequel on parle de sexe, (c’est pas du porno non plus, hein, il ne faut pas exagérer !) et de libération de la femme, il fallait oser à l’époque !

J’ai beaucoup aimé le style de Stella Gibbons et je lirai d’autres romans de cette autrice à l’occasion…

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Lire le premier chapitre.

D’autres idées de romans plus ou moins légers pour l’été par ici.