Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

Fables

FablesEt si les personnages de contes existaient vraiment ?

FABLES

Bill Willingham

Buckingham – Medina – Talbot (ill.)

Traduit par Nicole Duclos

Urban Comics (2024/ vo 2002)

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L’histoire commence à New-York. Jack (celui du haricot magique) arrive en trombe dans le bureau du shériff Bigby Wolf (alias le grand méchant loup). Il vient lui annoncer que Rose-Rouge, la sœur de Blanche neige, a été assassinée… B. Wolf va mener l’enquête avec Blanche-neige dans les pattes. Il trouve rapidement deux suspects, mais lequel est le coupable ?

Cette enquête n’est en fait qu’un prétexte pour nous présenter les différents protagonistes. Ce sont les humains des “Fables”. Soit les personnages des contes de notre enfance qui sont humains ou peuvent passer pour des humains et vivre avec eux dans le monde des “communs” (oui, ça c’est nous !) Pour les autres (les animaux comme les 3 petits cochons ou les 3 ours par exemple), il y a un autre endroit, loin des humains, qui s’appelle la ferme. Les fables avaient leurs royaumes avant, mais ils en ont été chassés par l’Adversaire

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Avec ce premier volume de Fables, je découvre la collection Nomad. C’est une collection de comics en poche, avec couverture souple et petit prix (9,90 € pour presque 400 pages, c’est honnête !) Il contient 17 volumes de la série d’origine (qui en compte 150). Plutôt sympa. Et on a l’intégrale de Fables en 10 tomes.

Sinon, j’ai adoré cette histoire ! Qui n’est clairement pas pour les enfants, autant le préciser tout de suite. Barbe bleue est un sérial killer connu de tous, Le Prince Charmant profite de toutes les jolies femmes qui croisent sa route…

La seule chose en fait, qui m’a un peu déplu, c’est le changement de dessinateur. Sur ce tome, il y en a 3 différents. Sinon, j’ai juste hâte de continuer la série ! Et ça tombe bien, j’avais acheté le tome 2 en même temps que le 1. Je vous laisse, j’ai lecture !

J’ai fini le tome 2, j’aime toujours autant (mais j’ai pas le tome 3 !!! Sniff)

“la BD de la semaine”, c’est Au milieu des livre chez Moka

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Une BD qui participe également au challenge “Amérique du nord anglophone” chez Enna

2024

ainsi qu’au challenge 2024 sera Classique aussi !

puisqu’il s’agit de contes détournés…

BEA WOLF – BD jeunesse pleine d’humour

BEABD jeunesse d’après le poème Beowulf

BEA WOLF

Texte de Zach Weinersmith

Dessins de Boulet

Traduit par Aude Pasquier

Albin Michel (2023)

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Oyez donc le récit de la vie des enfants d’antan, ces conquérants

ces indociles sourds à leurs parents, ayant banni les bonnes manières,

ces têtus tombeurs de tyrans, indomptables et impertinents,

allant toujours au lit trop tard, résistant aux rabat-joie,

n’ayant peur de personne, et destinés à une digne renommée.

Ainsi débute Bea Wolf. On y rencontre des enfants qui se gorgent de soda et de bonbons, passent leur temps à jouer ou à faire des bêtises. Et on voit comment la couronne  (en carton) de leur roi passe de tête en tête au fil du temps. Un jour, l’idée vient à l’un d’entre eux (le roi Roger) de fabriquer une cabane sous la canopée. Le clan de Roger appela sa forteresse “Coeur-d’arbre“. Que de jeux, de fêtes, d’aventures alors !

Mais un jour, un de leur voisin, excédé par leurs fêtes tardives et bruyantes (et sûrement envieux !) les attaqua. Grindle, car c’était son nom, avait un pouvoir terrible. Il pouvait transformer les enfants en… Vous le saurez en lisant cet album, j’en ai dit bien assez !

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Un peu réticente au premier abord (si la couverture me plaisait bien, le dessin, la mise en pages ne me tentaient pas trop), je me suis pourtant laissée embarquer dans cette BD originale. Et franchement, j’ai adoré la façon dont c’est raconté ! C’est même une BD qu’on pourrait facilement lire à haute voix (alors que j’ai horreur de lire une bd à quelqu’un) tellement le texte est rythmé. Et, cerise sur le gâteau, c’est très drôle.

Quand aux illustrations, les enfants sont très mignons, le méchant a une sale tête très facilement identifiable et la mise en page, très changeante (avec ou sans case, illustration pleine page…) donne un peu plus de dynamisme au tout (qui n’en manque pourtant pas !)

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L’avis de Sophie Hérisson :
Je vois cette bande dessinée un peu partout, un collègue me l’a conseillé, je l’ai donc lu… et quelle déception ! Je n’ai pas du tout accroché à la mise en page et aux illustrations, et je suis restée complètement en dehors de cette histoire ! Les personnages ne m’ont pas semblé attachants, vus qu’ils changent… Bref une déception pour moi !

Feuilleter les premières pages (site de l’éditeur)

Pour en savoir un peu plus sur le poème d’origine Beowulf

Un album qui participe à la BD de la semaine chez Fanny

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au challenge “Amérique du nord anglophone” chez Enna

2024

ainsi qu’au challenge 2024 sera Classique aussi !, Béa Wolf étant une libre adaptation de Beowulf (poème du Moyen-âge !)

Les chiens de Riga

Riga
C’est la 2ème enquête de Kurt Wallander

Les chiens de Riga

Henning Mankell

Traduit du suédois par Anna Gibson

Éditions du Seuil (2004 / vo 1992)

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Résumé éditeur : Février 1991. Un canot pneumatique s’échoue sur une plage de Scanie, en Suède. À son bord, deux hommes assassinés d’une balle dans le cœur. On identifie des criminels lettons d’origine russe, liés à la mafia. Le commissaire Wallander part pour Riga. Il se trouve plongé dans un pays en plein bouleversement, où la démocratie n’est encore qu’un rêve, un monde glacé fait de surveillance policière, de menaces, de mensonges. Où se cache la vérité ?

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J’aime les héros qui n’en sont pas. Les gens qui doutent et se posent des questions. Dans “Les chiens de Riga”, le commissaire Wallander est en plein questionnement. Sur son métier, sur sa vie, sur ses relations familiales. C’est un homme un peu à la dérive qui va se retrouver mêlé à une enquête étrange. Elle va le mener à Riga, en Lettonie. En 1991, la Lettonie vient juste de retrouver son indépendance après des années d’occupation russe.

Et ça se sent dans l’ambiance de ce roman. Les moments que Wallander passent à Riga sont angoissants. Il ne peut rien tenir pour acquis, doute de tout et de tous en permanence. On ressent la peur des gens, surveillés en permanence, privés de leur droit le plus élémentaire : la liberté. Glaçant.

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Pour lire une quinzaine de pages, c’est ici

Un autre polar qui se passe dans les Pays Baltes : L’énigme de Saint-Olav (prochainement)

Un roman qui participe au challenge de SachaUne rentrée à l’Est” – consacré cette année aux Pays Baltes

https://i0.wp.com/des-romans-mais-pas-seulement.fr/wp-content/uploads/2024/05/rentreealest-avec-adresse-Emilie.png?w=240&ssl=1

Il participe également au challenge Thrillers et Polars chez Sharon

Logo de Belette (Dessin de Juanjo Guarnido)

Robert Moses – Biographie en BD

Robert MosesROBERT MOSES

Le maître caché de New-York

Pierre Christin & Olivier Balez

Glénat (2014)

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Éditeur : À New York, il est presque impossible de marcher, de rouler, de nager, de pratiquer un sport, de s’asseoir ou même de dormir sans utiliser la création d’un certain Robert Moses, véritable équivalent new-yorkais du baron Haussmann.

De 1930 à 1970, cet architecte va littéralement transformer le visage de la Grande Pomme en construisant quelques-unes de ses structures les plus célèbres comme le pont de Verrazano. Grand urbaniste, il créera également de nombreuses aires de jeux, des piscines ou des écoles et bâtira 150 000 logements, remplaçant ainsi ceux qu’il avait fait détruire pour dégager de soi-disant taudis et faire passer ses routes…

Car par ses grands travaux, Moses deviendra un homme controversé, faisant peu de cas des populations défavorisées et des minorités en se rendant notamment responsable de la « ségrégation invisible ».

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Cette courte (100 pages tout de même) biographie m’aura permis de faire connaissance avec ce personnage un peu hors du commun. Venant d’une famille de la grande bourgeoisie, il ne savait pas conduire (il avait toujours eu un chauffeur !). Pourtant il a construit de nombreuses routes et plusieurs ponts.

Même si vous ne connaissez pas New-York, il est intéressant de voir ce qu’un seul homme (pas tout seul bien sûr, mais c’est lui qui a imaginé les changements et pris les décisions !) a pu faire.

Il est dommage qu’à sa vision de la ville, il n’ait pas ajouté un peu plus d’empathie envers ses concitoyens. Car si l’homme a créé de nombreuses choses, et apporté  de grands changements (certains très positifs) il a beaucoup détruit aussi, notamment des endroits habités par des gens pauvres.

Une lecture qui m’a bien plu aussi parce qu’elle montre qu’un grain de sable (en l’occurrence une femme nommée Jane Jacobs) peut enrayer les grosses machines…

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Lire les premières pages (site éditeur)

Pour en savoir plus sur le personnage, sa page wikipédia

D’autres BD qui se passent à New-York : Liberty, Giant, Un homme de joie, Broadway

Retour de “la BD de la semaine”, et c’est chez Blandine

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Une BD qui participe également au challenge “Amérique du nord anglophone” chez Enna

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