Tu ne te souviendras pas – RP

souviendrasThriller
Adulte

TU NE TE SOUVIENDRAS PAS

Sebastian Fitzek

Traduit de l’allemand par Jean-Marie Argelès

Le livre de poche (2012/vo 2009)

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Lecture Commune avec Pativore

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Résumé éditeur : Célèbre avocat berlinois, Robert Stern a rendez-vous avec l’une de ses anciennes maîtresses dans une friche industrielle désaffectée. Elle vient accompagnée de Simon, 10 ans, qui s’accuse de sept meurtres… perpétrés quinze ans plus tôt ! Inconcevable. Et pourtant, sur les indications du garçon, Stern découvre un premier cadavre, celui d’un homme que Simon prétend avoir assassiné à coups de hache. Tout aussi incroyable, ce DVD que Stern reçoit le lendemain, une vidéo récente montrant, en pleine santé, son fils qu’il croyait mort. Hallucination ? Manipulation ? Délire paranoïaque ? Toutes les certitudes de Stern volent en éclats. Et cette voix qui lui demande : croyez-vous à la réincarnation ?

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Si j’ai plutôt bien aimé ce thriller, j’avoue que certains passages plutôt glauques (spoiler alert : on y croise des pédophiles et j’ai un peu de mal quand on touche -si je puis dire !- aux enfants…) font que je n’en lirai pas tout de suite un autre du même auteur !!

Côté écriture, c’est assez fluide même si parfois un peu long, et assez addictif avec beaucoup de rebondissements. Je n’avais pas trouvé le coupable (comme d’habitude !). Il y a juste un ou deux passages où j’ai eu un peu de mal à comprendre qui parlait…

Comme souvent avec les polars, il est difficile d’en parler sans trop en dire… Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, ça, je peux vous le dire !

Si vous n’aimez pas quand c’est malsain ou sordide, passez votre chemin. Mais si vous avez le cœur bien accroché, pourquoi pas !

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Lire les premiers chapitres

Le site de l’auteur (en Allemand et en Anglais)

Un roman qui participe à deux challenges

Le tour du monde en 80 livres chez Bidib (Allemagne)

https://delivrerdeslivres.fr/tag/le-tour-du-monde-en-80-livres/

Et le challenge Polar et Thriller chez Sharon

Arrive un vagabond – Roman américain

vagabondSud des États-Unis, Années 50
Roman américain

Arrive un vagabond

Robert Goolrick

Pocket (2013/vo 2012)

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Grand Prix des Lectrices ELLE 2013

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Éditeur : C’est au cours de l’été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises – l’une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l’autre une importante somme d’argent.

Charlie y tomba deux fois amoureux. D’abord, il s’éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d’un Dieu qu’ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d’autres : il n’y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg.

La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.

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Depuis plusieurs années, lors du mois américain, en septembre, j’entends parler des romans de Robert Goolrick. Au fil du temps, ma PAL s’est enrichie de deux de ses romans, “Arrive un vagabond” dont je vais vous parler aujourd’hui et “Une femme simple et honnête“.

Au bout de quelques pages, l’ambiance de ce petit village et ses tensions plus ou moins palpables m’ont fait penser à un autre roman. Un roman d’un autre auteur américain, Erskine Caldwell (il a écrit, entre autre, “La route du tabac” ou encore “le petit arpent du Bon Dieu”). Il s’agit de “Haute tension à Palmetto“.

Ici, comme dans le roman précédemment cité, un étranger arrive en ville. Dans “Haute tension à Palmetto”, c’était une jeune et belle institutrice qui allait mettre en émoi tous les mâles en âge de procréer. Dans ce roman-ci, l’étranger est un jeune vagabond, Charlie Beale, que tout le monde admire et qui va changer à tout jamais l’histoire du village…

Wahou ! C’est un roman plutôt sombre avec pourtant de belles touches de lumière, de passion. On ne peut que s’attacher à ses personnages solitaires, humains, trop humains, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs croyances et leur souci des convenances. Les blancs et les noirs ne se mélangent toujours pas, chacun vit dans son coin.

Au fil des pages, l’ambiance se tend. On sent le drame inévitable, mais l’est-il vraiment ?

Une histoire terrible et envoûtante.
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Un roman qui participe à deux challenges

Le challenge “Amérique du Nord anglophone” chez Enna

https://ennalit.files.wordpress.com/2022/06/image.png

Et le challenge “Le mois américain” sur Instagram

Les Folies Bergère – BD

foliesDans l’enfer de la première guerre mondiale
BD ado/adulte

Les Folies Bergère

Porcel & Zidrou

Dargaud (2012)

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L’histoire se déroule pendant la Première Guerre mondiale et évoque le quotidien des soldats de la 17e compagnie d’infanterie qui attendent, dans la peur, la puanteur et la boue des tranchées, le prochain assaut. Seuls l’humour et la camaraderie leur permettent de ne pas sombrer dans le désespoir : et par défi tout autant que comme signe d’espoir malgré tout maintenu, ils ont surnommé leur compagnie « les Folies Bergère. »

Sur ce fond réaliste, d’étranges événements viennent se greffer :

  • le soldat Marcel Rubinstein, condamné à être fusillé pour avoir attenté à la vie de son sergent qui lui avait successivement refusé sans motif quatre permissions, est criblé de balles mais ne meurt pas ;
  • un prêtre est envoyé sur place pour décider s’il s’agit ou non d’un miracle ;
  • une fillette erre sur le champ de bataille, cherchant son père ; il s’agit d’Anna Rubinstein, qui s’est échappée de son domicile.

Loin de là, à Giverny, Claude Monet peint ses Nymphéas et un gamin, frère d’un des soldats, ne cesse de lui demander pourquoi sur ses nénuphars il n’y a pas de grenouilles. (Wikipédia)

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Depuis que je lis des romans, des albums, des bd, bref, des histoires qui racontent l’enfer de la première guerre mondiale, une pensée me taraude : Comment ont fait ceux qui ne sont pas devenus fous ? A quoi se sont-ils raccrochés ?

Devant tant de bêtise, de gâchis, d’injustice, comment résiste t-on ? Sans parler des conditions de vie épouvantables, la faim, le froid, la boue, les poux, les maladies, le bruit des canons, la promiscuité… Une question à laquelle je n’ai toujours pas répondu, mais une bd que je vous recommande !

Les dessins de Porcel sont noirs mais les visages, bien que fatigués, sont expressifs. La touche de fantastique glissée dans l’histoire ne m’a pas spécialement emballée mais pas rebutée non plus. Et j’ai bien aimé les interrogations de Monet.

Une prostituée à un soldat impuissant :

“Pleure mon gars ! Tant qu’on pleure, c’est qu’on reste humain.”

 

Ma “version” est une intégrale, mais Dargaud l’a ressorti en 2 tomes en 2022.

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Voir un extrait

D’autres BD sur le thème de la première guerre mondiale :

Cette semaine, nous sommes chez Fanny

Une BD qui participe aussi au challenge de Blandine sur la première guerre mondiale

L’armoire des robes oubliées

armoireRoman finlandais

L’armoire des robes oubliées

Riikka Pulkkinen

Albin Michel (2012/vo 2010)

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Lecture Commune avec Blandine

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Elsa vient enfin de retrouver sa chambre à la maison après avoir passé deux semaines en soins palliatifs à l’hôpital. Atteinte d’un cancer en phase terminale, elle voulait rentrer mourir chez elle, dans cette maison où elle avait vécu près de cinquante ans. Elle est entourée de son mari, Martti, de sa fille, Eleonoora et de ses deux petites filles, Maria et Anna.

Eleonoora, médecin, veille à l’organisation. Pour que cela fonctionne, il faut que chacun puisse manger correctement, se reposer, se changer les idées en sortant de la maison.

Avec Maarti, Elsa passe des soirées à se balader en voiture. Aller voir la mer, écouler le merle noir, regarder le soleil se coucher. Avec Anna, elle souhaite boire du vin et jouer à un jeu auquel elles jouaient quand Anna était plus jeune. Se déguiser et s’imaginer une autre vie. Mais Anna va ouvrir une armoire et en sortir une robe qui va révéler au grand jour des secrets que certains auraient voulu oublier…

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Je vais avoir du mal à dire ce que j’ai pensé de ce roman. C’est assez étrange. J’ai été attirée par ce titre un peu mystérieux et cette jolie couverture.

Puis, ma 1ère impression : J’ai du mal à entrer dans l’histoire. Après 70 pages et l’entrée de nouveaux personnages, ça me plaît davantage. En fait, j’ai bien aimé le milieu, l’histoire de Maarti et ___. Et j’ai trouvé la fin (les 40 dernières pages) brouillonne. Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris…

Un roman qui me laisse une impression étrange. Je pense que c’est la façon de raconter qui m’a perturbée, le style. Par moment j’ai trouvé ça confus.

Pour résumer ce que j’ai pensé de “L’armoire des robes oubliées” : j’ai eu du mal avec le début et la fin et j’ai bien aimé le milieu ! Débrouillez-vous avec ça… ;)

Le plus simple : Lisez-le et faites vous votre propre avis ! Et n’oubliez pas d’aller voir ce qu’en a pensé Blandine (lien plus haut)

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Extrait : “Comme ils lui semblaient proches, ces jours où maman était encore la reine dont elle recherchait avidement les faveurs. Maintenant sa mère la boudait, réclamait comme une enfant, faisait la difficile, la capricieuse. Ce n’était jamais à papa qu’elle faisait la tête, toujours à elle.

Eléonoora ne s’était pas attendue à l’impression que cela ferait, d’avoir le rôle de détentrice du pouvoir : une stupéfiante solitude.”

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le tour du monde en 80 jours livres (Finlande) chez Bidib

Challenge qui me permet de constater que je n’ai pas lu grand-chose en littérature finlandaise !!

Et présenté encore moins, puisque j’ai quand même lu plusieurs romans d’Arto Paasilinna.

monde

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l’Objectif PAL chez Antigone

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