* Le pied mécanique de Joshua Ferris *
TIM Farnworth est un homme séduisant. Les années paraissent ne pas avoir prise sur lui : il ressemble toujours à ces stars de cinéma que les femmes admirent tant. Il aime sa femme, Jane, superbe elle aussi, et, en dépit des épreuves du quotidien et des petites tentations, nées de longues années de vie commune, leur mariage est heureux. Le travail de Tim est sa passion : associé d’un grand cabinet d’avocats de Manhattan, il gère les affaires les plus importantes. Même lorsque sa fi lle unique, Becka, se cache derrière sa guitare, ses dreadlocks et ses rondeurs, il n’a de cesse de lui répéter en père modèle et aimant qu’elle est, pour lui, la plus jolie fi lle du monde.
Tim a tout pour être heureux : il aime sa femme, sa famille, son travail, sa maison. Mais un jour, il se lève de son siège et s’en va. Il se met à marcher et ne peut plus s’arrêter. Ces crises peuvent durer quelques jours ou quelques années. Alors, il perd tout ce qui lui semblait à jamais acquis : un présent heureux, un avenir serein, toutes ses certitudes. Pour combattre ce mal mystérieux qui grignote sa vie, ses passions, son âme, Tim doit renoncer à ce qu’il croyait être, porter un casque plein d’électrodes sur son crâne nu, quitter son travail, accepter l’inconnu. Le portrait d’un homme dépouillé de tout et d’une famille bouleversée par la folie et l’absence, mais qui résiste, se bat, s’aime.
Joshua Ferris est né en 1974. Il a été choisi par le New Yorker comme l’un des « twenty under forty » dont l’oeuvre comptera dans le paysage littéraire américain de demain. Après Open Space (Denoël, 2007), Le Pied mécanique est son deuxième roman.
« Avec cette métaphore brutale et envoûtante sur l’indifférence et la froideur du monde d’aujourd’hui, Ferris fait écho à l’angoisse existentielle des héros de Yates et Cheever. » Booklist
« Dérangeant, poignant, magnifique et tragique. Voici un livre qui fera date pour la prochaine génération d’écrivains. Personne aux États-Unis n’écrit comme Joshua Ferris. » Gary Shteyngart
Traduit de l’américain par Dominique Defert
Ils l’ont lu :
Mimipinson un avis en demi teinte :
“En d’autres mots, sans avoir passé un mauvais moment de lecture, je ne peux pas affirmer que ce fut une lecture utile, qui m’amène à me questionner sur tel ou tel sujet. Je reconnais à l’auteur avoir bien abordé la relation entre Tim et sa fille ; d’avoir eu quelques empathie pour Jane, l’épouse de Tim…Mais c’est à peu près tout le positif que je retire de ce roman qui sans être désagréable à lire, ne m’aura pas séduite. ”
Sharon :
“J’ai terminé la lecture de ce livre, j’ai même relu certains passages, et j’avoue ne pas avoir compris où l’auteur voulait en venir. […] L’histoire nous est le plus souvent racontée de son point de vue et il devient de plus en plus difficile de distinguer ce qui est réel de ce qu’il imagine – les hallucinations, jamais nommées en tant que telles, s’intensifient dans les trois dernières parties.
Le pied mécanique m’apparut alors comme le roman du triomphe de l’inconscient sur le corps, de l’indifférence sur l’amour et le devoir, la défaite de la science. ”
et Achille49
“Histoire très improbable et difficile dans son abord que celle de cette famille américaine, à priori plutôt issu de la classe la plus aisée. ”
“Bien écrit et traduit, il faut reconnaître que ce livre fut parfois difficile à poursuivre, un peu long, parfois absurde même si la thématique de l’ensemble est originale. Pas de regret en tout cas ni rejet définitif”
Merci aux éditions JC Lattès pour ce partenariat
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