Liv Maria
Julia Kerninon
L’iconoclaste (2020)
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Une Lecture Commune avec Enna
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Éditeur : Son nom est Liv Maria Christensen. Enfant solitaire née sur une île bretonne, entre une mère tenancière de café et un père marin norvégien. Envoyée subitement à Berlin à l’âge de 17 ans, elle tombe amoureuse de son professeur d’anglais. Le temps d’un été, elle apprend tout. Le plaisir des corps, l’intensité des échanges. Mais, à peine sortie de l’adolescence, elle a déjà perdu tous ses repères. Ses parents décèdent dans un accident, la voilà orpheline. Et le professeur d’été n’était peut-être qu’un mirage. Alors, Liv Maria s’invente pendant des années une existence libre en Amérique latine. Puis, par la grâce d’un nouvel amour, elle s’ancre dans une histoire de famille paisible, en Irlande. Deux fils viennent au monde. Mais Liv Maria reste une femme insaisissable, même pour ses proches. Comment se tenir là, dans cette vie, avec le souvenir de toutes celles d’avant ?
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Wow !! Quelle vie ! Et quel personnage incroyable…
Je n’ai pas toujours compris ses interrogations qui mènent à tellement d’errances. Mais j’ai beaucoup aimé ce portrait de femme. Elle se pose des questions sans arrêt, mais elle avance toujours, quitte à partir. Des départs qui ressemblent souvent à des fuites d’ailleurs.
Lorsqu’enfin elle semble se poser, trouver un peu de calme, un peu de répit et l’amour, c’est le souvenir d’une ancienne vie qui se rappelle à elle. Et de quelle manière ! Comment vivre alors ? Ne pas avoir envie de mentir, mais ne rien pouvoir dire. Que faire ? Fuir encore et toujours ?
J’ai trouvé l’écriture très belle, presque poétique.
Une lecture qui m’a emportée et que j’ai adorée !
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J’étais persuadée que c’était mon premier roman de cette autrice. En fait, pas du tout, j’avais déjà lu “Ma dévotion” que j’avais à l’époque moyennement apprécié, et dont je ne garde, à vrai dire, aucun souvenir !
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Un roman qui participe au Challenge ABC (lettre K)
Chez Enna