On ne s’en fait pas à Paris

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Un demi-siècle d’édition à l’école des loisirs

Boris Moissard & Philippe Dumas (ill.)

L’école des loisirs (2015)

À côté du devoir de mémoire, il y a les joies du souvenir et il y a les anniversaires, bonnes occasions de retrouver le temps perdu pour y puiser une nostalgie bienfaisante. Cinquante ans d’édition à l’école des loisirs ont passé vite. Un demi siècle de travail, si l’on peut nommer travail ce qui a procuré tant de plaisir et répond à tant de passion : beaucoup de bonheur au total pour une maison de famille qui se flatte, à la quatrième génération, d’avoir su durer et se développer dans les mêmes conditions d’indépendance absolue et donc de liberté totale. Ces pages d’histoire et parfois de préhistoire ne sont pas un soupir d’auto – satisfaction. Elles sont le coup d’œil au rétroviseur qui nous permet d’aller de l’avant en toute sûreté, de poursuivre notre route vers tous les talents, tous les auteurs qui restent à publier, vers tous les livres qui restent à lire et à faire lire et qui sont, depuis nos origines, notre seule ambition et notre seule fierté. Jean Delas, cofondateur de l’école des loisirs

Mon avis : Si comme moi vous aimez la littérature jeunesse, vous ne pouvez pas ne pas connaître L’école des loisirs. Si vous avez des enfants scolarisés, ils vous auront déjà à maintes reprises (chaque année en fait) ramené de l’école la proposition d’abonnement qui vous permet de bénéficier de beaux albums à petits prix, et si, comme moi, vous fréquentez assidument les bibliothèques, il serait fort étonnant que vous ne soyez pas tombé sur un des albums, romans ou documentaires de cette maison d’éditions.

Mais connaissez-vous son histoire ? Les gens qui l’ont créée, la composent, la font vivre ? Moi non. Jusqu’à la lecture de ce livre, intéressant et plein d’humour, qui, même s’il n’est pas un roman, se lit tout comme.

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