Roman finlandais
L’armoire des robes oubliées
Riikka Pulkkinen
Albin Michel (2012/vo 2010)
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Elsa vient enfin de retrouver sa chambre à la maison après avoir passé deux semaines en soins palliatifs à l’hôpital. Atteinte d’un cancer en phase terminale, elle voulait rentrer mourir chez elle, dans cette maison où elle avait vécu près de cinquante ans. Elle est entourée de son mari, Martti, de sa fille, Eleonoora et de ses deux petites filles, Maria et Anna.
Eleonoora, médecin, veille à l’organisation. Pour que cela fonctionne, il faut que chacun puisse manger correctement, se reposer, se changer les idées en sortant de la maison.
Avec Maarti, Elsa passe des soirées à se balader en voiture. Aller voir la mer, écouler le merle noir, regarder le soleil se coucher. Avec Anna, elle souhaite boire du vin et jouer à un jeu auquel elles jouaient quand Anna était plus jeune. Se déguiser et s’imaginer une autre vie. Mais Anna va ouvrir une armoire et en sortir une robe qui va révéler au grand jour des secrets que certains auraient voulu oublier…
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Je vais avoir du mal à dire ce que j’ai pensé de ce roman. C’est assez étrange. J’ai été attirée par ce titre un peu mystérieux et cette jolie couverture.
Puis, ma 1ère impression : J’ai du mal à entrer dans l’histoire. Après 70 pages et l’entrée de nouveaux personnages, ça me plaît davantage. En fait, j’ai bien aimé le milieu, l’histoire de Maarti et ___. Et j’ai trouvé la fin (les 40 dernières pages) brouillonne. Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris…
Un roman qui me laisse une impression étrange. Je pense que c’est la façon de raconter qui m’a perturbée, le style. Par moment j’ai trouvé ça confus.
Pour résumer ce que j’ai pensé de “L’armoire des robes oubliées” : j’ai eu du mal avec le début et la fin et j’ai bien aimé le milieu ! Débrouillez-vous avec ça… ;)
Le plus simple : Lisez-le et faites vous votre propre avis ! Et n’oubliez pas d’aller voir ce qu’en a pensé Blandine (lien plus haut)
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Extrait : “Comme ils lui semblaient proches, ces jours où maman était encore la reine dont elle recherchait avidement les faveurs. Maintenant sa mère la boudait, réclamait comme une enfant, faisait la difficile, la capricieuse. Ce n’était jamais à papa qu’elle faisait la tête, toujours à elle.
Eléonoora ne s’était pas attendue à l’impression que cela ferait, d’avoir le rôle de détentrice du pouvoir : une stupéfiante solitude.”
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Un roman qui participe à plusieurs challenges
Le tour du monde en 80 jours livres (Finlande) chez Bidib
Challenge qui me permet de constater que je n’ai pas lu grand-chose en littérature finlandaise !!
Et présenté encore moins, puisque j’ai quand même lu plusieurs romans d’Arto Paasilinna.
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l’Objectif PAL chez Antigone
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