Les brumes de Riverton

RivertonDes secrets de famille oubliés…

Les brumes de Riverton

Kate Morton

France Loisirs (2008)

721 pages

*****

1914 : Grâce a 14 ans quand sa mère la place au château de Riverton. Elle passera 10 ans comme domestique au service de la famille Ashbury.

1924 : Un célèbre poète ami de la famille se suicide lors d’une grande soirée donnée au château. Hannah et sa sœur Emmeline ne se reparleront plus après ce drame.

1999 : On demande à Grâce Bradley, une célèbre archéologue, de donner son avis sur les décors d’un film. En effet, il s’agit d’une reconstitution du château de Riverton où elle a été domestique dans sa jeunesse. Mais ce n’est pas facile pour la vieille dame, qui avait cru, en changeant de vie, tirer un trait sur le passé et ses lourds secrets… Bien malgré elle, les souvenirs vont remonter à la surface.

*****

C’est un roman avec lequel j’ai passé un très bon moment.

J’ai tout aimé : L’ambiance “vieille Angleterre”, les personnages parfois un peu surprenants (la jeune aristocrate fofolle, le poète revenu traumatisé de la première guerre mondiale, le père Ashbury aussi…). La vie des femmes à cette époque, qu’elles soient aristo ou domestiques, elles ne faisaient pas ce qu’elles voulaient !

Le cadre aussi, ce château au bord d’un lac avec un parc et des statues… Un endroit où l’on a envie d’aller se promener. Les différentes histoires d’amour, les secrets de famille (il y en a un qu’on décèle assez rapidement, mais pas l’autre !) m’ont bien plu aussi.

Bref, si vous aimez les histoires avec des secrets de famille sur fond historique, ce roman devrait vous plaire !

*****

C’est le 1er roman écrit par Kate Morton. J’avais déjà lu et beaucoup aimé : L’enfant du lac. Et j’ai encore “Les heures lointaines” dans ma bibliothèque.

Ce roman participe à plusieurs challenges

Le “Pavé de l’été” chez Sur mes brizées

Du 21 juin au 23 septembre inclus

*

De 14_18 à nous, le challenge sur la première guerre mondiale

sur le blog de Blandine, Vivrelivre

*

Le tour du monde en 80 jours livres (Australie) chez Bidib

monde

*****

Les soeurs Mitford enquêtent

MitfordLes sœurs Mitford enquêtent
T1 : L’assassin du train

Jessica Fellowes

Éditions du Masque (2018)

*****

1919 à Londres. Louisa vit avec sa mère. Son père est décédé récemment et sa mère fait ce qu’elle peut comme blanchisseuse pour payer le logement et la nourriture. L’oncle Stephen (le frère du père décédé et un homme dangereux) s’est invité dans leur petit logement. Il compte tirer profit du fait que sa nièce soit une jeune femme agréable à regarder pour payer ses dettes de jeu. Louisa ne voulait pas laisser sa mère seule, mais ne sachant comment échapper à son oncle Stephen, elle se fait engager comme nounou à la campagne, par la famille Mitford… Avec Nancy, l’aîné des filles, elle va mener l’enquête sur le meurtre d’une infirmière.

*****

Je sais que je vais m’attirer les foudres de certaines de mes collègues du Mois Anglais, mais j’avoue que je ne suis pas fan de tout ce qui concerne la royauté ou l’aristocratie anglaise (ou autre d’ailleurs !) Ceci dit, si nous sommes bien dans la “haute société” avec la famille Mitford, l’héroïne principale de ce roman, c’est la jeune Louisa Cannon, qui, elle, sortirai plutôt d’un roman de Dickens ! J’ai bien aimé le personnage de cette jeune fille, qui se débrouille comme elle peut pour survivre et échapper à la condition de blanchisseuse. Le personnage du policier, Guy Sullivan est intéressant aussi par son obstination à vouloir résoudre l’enquête. Et aussi pour son manque d’obéissance à sa hiérarchie !

La première guerre mondiale

Même si l’intrigue se déroule après la guerre (en 1919 et 1920), et que ce n’est pas le sujet principal, celle-ci est encore très présente. Avec le policier par exemple, qui souffre d’avoir été réformé à cause de sa mauvaise vue. Avec l’infirmière tuée, Florence Nightingale Shore (nièce de la fameuse Florence Nightingale) qui servait à Ypres, ville tristement célèbre pour ses batailles durant la première guerre mondiale. Ou encore avec le personnage de Roland Lucknor, officier à Ypres. On y entend parler de soldats qui font des cauchemars, de Trouble de Stress Post-Traumatique

Lu pour le mois anglais, c’est un roman policier que j’ai lu avec beaucoup de plaisir, notamment pour l’ambiance “so british” !

*****

L’auteur, Jessica Fellowes, est la nièce de Julian Fellowes, le créateur de Downton Abbey, la célèbre série !

Même si ce livre parle d’une famille qui a réellement existé, les Mitford et d’un meurtre jamais élucidé (celui de Florence Nightingale Shore), c’est avant tout un roman !

Un article de Wikipédia sur la famille Mitford

L’avis d’Eva

*****

Ce roman participe au Mois Anglais, organisé par Lou et Titine.

https://thecanniballecteur.files.wordpress.com/2019/05/union_jack-9.jpg?w=584&h=365

Merci à Belette pour les logos !

Les lectures prévues de Sophie pour ce mois anglais

Il participe également au Challenge Première guerre mondiale chez Blandine

Monsieur désire ? – Bd adulte

désire

Monsieur désire ?
Hubert & Virginie Augustin (ill.)

Glénat (2016)

*****

Monsieur désire ? Raconte les frasques d’Édouard, jeune noble de 25 ans aux allures de dandy, qui est à la fois prétentieux, désabusé et provocateur. Riche, il passe son temps en sorties destinées à satisfaire ses envies de libertinage et d’abus d’alcool. Lisbeth, jeune femme pauvre, vient d’entrer au service d’Édouard en tant que domestique. Celui-ci découvre par hasard que, contrairement aux autres, elle reste impassible devant le récit de ses escapades nocturnes et qu’elle fait même preuve de compassion, chose à laquelle il n’est pas habitué… Il va finir par la prendre comme confidente, et, dans cette Angleterre victorienne où on ne mélange pas “les torchons et les serviettes”, la chose commence à faire jaser et provoque des jalousies…

*****

Si j’ai bien aimé l’histoire et l’ambiance victorienne de cet album,  je n’ai pas accroché au dessin (trop de petits traits partout) et j’ai trouvé les couleurs trop tristes (mais ça c’est probablement fait exprès pour aller avec l’histoire qui n’est pas franchement gaie) mis à part les dernières pages justement. Le personnage d’Édouard est franchement désagréable (même si on peut comprendre pourquoi), mais hélas tout à fait crédible…

Par contre

J’ai trouvé assez peu plausible le personnage de la servante, un peu trop “fine” pour une fille censée être sans éducation. Sa façon de parler, de penser ne sont pas, à priori, celle d’une personne de “basse extraction” de l’époque (tout juste censée savoir lire et écrire…).

En revanche, à la fin de l’histoire, j’ai trouvé vraiment très intéressantes les quelques pages documentaires pleines d’humour. Elles apportent un éclairage sur Londres, la reine ou encore l’époque victorienne.

Prix Diagonale – Meilleur album 2017

*****

Feuilleter les premières pages

Une bd découverte chez mes petits camarades de la BD de la semaine : Sabine, Antigone, LasardineMoka, Stephie

Des mêmes auteurs : la série “40 éléphants

*****

Cette semaine nous sommes chez Stephie du blog Mille et une frasques