Théo garde son sang-froid
Jennifer Cucit & Christopher Guegan
Edilivre (2014)
Bonjour, je suis Théo. Mais tout le monde m’appelle le Prince du Pain Perdu, du nom de mon village. J’aime aider les habitants du Pain Perdu… Nous nous rendons souvent des services.
Alors que je ramassais des bûches dans la forêt, pour chauffer mon immense maison, j’ai rencontré Sophie, la Princesse du Dé à Coudre. Condamnée par la sorcière de la cascade à vivre dans l’obscurité, je l’ai prise sous mon aile… Tiens ! Une expression ! C’est d’ailleurs le thème de la collection “Comme une image…” dont “Théo garde son sang-froid” est le premier volume.
Tu apprendras le sens et l’origine des expressions de la langue française, au fil de mes aventures. Ainsi, tu épateras tes parents et cloueras le bec à ta maitresse… !
Ce petit livre (44 pages) est le premier de la série “Comme une image” dont le thème est “le sens et l’origine des expressions de la langue française”.
Ce que j’en pense : L’idée est bonne et part d’une bonne intention, mais…
Premier point négatif : Je n’aime pas la dernière phrase du résumé : depuis quand les enfants ont-ils besoin de “clouer le bec de la maîtresse” ? Je suis peut-être un peu “vieux jeu” mais il y a déjà un tel manque de respect vis-à-vis des enseignants, est-il besoin d’en rajouter ?
Deuxième point négatif : je n’aime pas du tout les illustrations (type manga) et en plus l’impression est franchement de mauvaise qualité !
Troisième point négatif : la ponctuation (les virgules surtout) est mise “au petit bonheur la chance” (tiens, encore une expression !) et en plus j’ai trouvé des “fôtes” d’orthographe (au moins 5 sur 20 pages !), ce qui devrait être strictement interdit dans un livre pour la jeunesse !!!
Dernier point négatif : Le prix, 10 euros pour 44 pages (7/8 lignes écrites sur chaque page + une illustration), c’est un peu cher !
L’éditeur présente ce livre comme un roman (l’histoire en elle-même fait 13 pages et c’est écrit gros) pour “jeunesse/ado”… Là, il ne faut pas exagérer, c’est clairement pour des enfants de primaire et encore, pas au-delà du CE2…
Pour en finir avec ce triste constat, l’histoire en elle-même est vraiment “bêbête”, sans rythme et pour tout dire, sans autre intérêt que de parsemer les phrases d’expressions, afin de pouvoir les expliquer plus loin… Dommage, c’était vraiment une bonne idée…