Miss Endicott – Bd ado/adulte

Endicott

Miss Endicott

Jean-Christophe Derrien & Xavier Fourquemin (ill.)

Collection Signé

Le Lombard (2007)

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Miss Endicott, Prudence de son petit nom, revient d’un long voyage aux Indes. La raison de son retour n’est pas très gaie, elle vient en premier lieu assister à l’enterrement de sa mère Maggie et ensuite la remplacer comme gouvernante auprès du jeune Kévin. Mais sa mère lui a également légué une autre tâche. La nuit, elle devient la conciliatrice de la ville et aide les plus démunis à régler leurs problèmes.

Le tome 1 commence un peu tristement et se termine sur une surprise de taille ! Du tome 2, je ne vous dirai rien, si ce n’est qu’il regorge de surprises… A commencer par celle de… la fin !!

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Dès la couverture, on reconnaît le joli trait de Xavier Fourquemin, que j’avais déjà apprécié dans la très chouette série “le train des orphelins” (lien plus bas) réalisé avec Philippe Charlot. Il a une façon de dessiner les nez (et les mentons en galoche !) tout à fait reconnaissable et unique !

Endicott

Tout m’a plu dans cette bd, sauf la fin que j’aurai aimé plus…. ou moins… Ben non, je vous dirai pas !

Ce qui m’a le plus plu, c’est cette ambiance un peu victorienne, steampunk même pour la fin du 2ème tome. Du réalisme à la Dickens avec une pointe de fantastique. Les personnages ont des “gueules” comme autrefois au cinéma. Et cette femme, Prudence (dont on ne sait au final pas grand-chose), qui voyage seule, se bat comme Bruce Lee (ou presque, lui n’avait pas les aiguilles à tricoter !!), est très autonome et a beaucoup d’empathie et d’humour !

Mon seul regret finalement, c’est qu’il n’y ait pas un 3ème tome… J’aurai bien aimé une série “les aventures de Miss Endicott, gouvernante”!!

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Interview des deux auteurs

De Jean-Christophe Derrien, Sophie vous avait présenté “Résistances” le 1er tome d’une bd historique

Et de Xavier Fourquemin, nous vous avons présenté la série “Le train des orphelins

Cette semaine c’est Moka qui nous accueille Au milieu des livres

 

 

 

 

Et cette bd participe aussi au Challenge “Un max de BD en 2018” de Kobaitchi

Pour la ligne 19) Dont la couverture est majoritairement verte (le tome 1)

Résistances 1 L’appel

Résistances
1 – L’appel

de Claude Plumail et Jean-Christophe Derrien

Bande Dessinée historique (adulte)

Le Lombard, 18 juin 2010 (symbolique non?)
9782803626533, 13€95

Thèmes : Seconde Guerre Mondiale, Résistances, Fuite, Appel du Général de Gaule

Présentation de l’éditeur :
14 juin 1940.
Les Allemands entrent dans Paris. C’en est trop pour Sonia et André qui ne veulent pas voir le drapeau nazi flotter sur l’Arc de Triomphe. Ils partent sur les routes en compagnie d’un homme désabusé, Louis. La Grande Aventure commence.

Mon avis :

Je lis beaucoup autour de la Seconde Guerre Mondiale, pour mes élèves, mais aussi par goût pour cette période historique. Une période dont mon grand père m’a beaucoup parlé et qui nous suit encore aujourd’hui.

Si les illustrations assez classiques ne m’ont pas totalement séduites (la faute surtout aux bouches) j’ai apprécié ce début d’histoire. Presque ébauche car si l’on apprend à connaître les personnages, on ne connait leur destin que par les bribes de futur que l’on découvre dans les premières et dernières pages. Assez pour avoir envie d’en apprendre plus, mais pas tout à fait assez pourtant.

“Faire ressurgir la diversité des parcours des résistants”

La couverture nous montre les trois personnages principaux, obligés de se cacher, mais ce n’est finalement que peu le cas dans ce tome. Louis, André et surtout Sonia, un trio que l’on découvre à leur rencontre et que l’on suit sur des chemins bien différents. La Bretagne, Londres, Paris, on découvre à travers eux la situation de la France, la guerre, l’armistice, la déportation, tout cela peu à peu, par petites touches. Si les détails historiques sont justes, on s’y attarde peu pour se concentrer sur les histoires humaines. L’amour, la haine, les secrets beaucoup.

De nombreuses cases sans texte, parce que les dessins sont suffisants, laissant le texte aux seuls dialogues renforcent l’idée d’un bande dessinée qui s’attache plus aux personnes qu’aux faits. La mise en page joue habillement sur les cases, ne montrant parfois que des morceaux, des parties de visages. Un cadrage intéressant qui donne à la fois une dynamique à l’histoire et un recentrage sur les personnages.

A la fin de ce tome chaque personnage garde une grande part de mystère, surtout Louis, et même si l’on est en juin 40, on sait déjà qu’en 42/43 ils se reverront…

BD du mercredi de Mango