Le bois du rossignol
Stella Gibbons
Éd. Héloïse d’Ormesson (2013)
*****
A la mort de son père qu’elle adorait, Viola accepte de se marier avec Teddy Wither qui la courtise depuis un moment. Le mariage ne durera pas, Teddy mourant peu de temps après d’une pneumonie. Viola se retrouvant de nouveau seule et presque sans le sou n’a guère le choix et doit accepter d’aller vivre dans sa belle famille, à la campagne.
Nous retrouvons donc cette jeune femme de 21 ans au sein d’une famille composée de :
Mr Wither, le père, qui dirige tout (et surtout s’occupe de l’Argent), Mme Wither, qui s’occupe de la maison et les deux filles, Madge et Tina. Madge a une quarantaine d’année, c’est un garçon manqué qui n’aime que le sport et les chiens. Tina a 35 ans, elle s’ennuie énormément au sein de cette famille qu’elle n’aime guère.
*****
Dans ce roman on va suivre l’histoire de Viola,
mais également celle de Tina et d’autres personnages. Je n’en dis pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue.
Ce roman a été écrit en 1938 et pourtant je l’ai trouvé très moderne dans sa façon de voir la vie. Car ce n’est pas seulement une comédie ou une jolie romance, mais aussi une critique de la bourgeoisie ou encore des personnes qui se soucient uniquement du « qu’en dira t-on ». Les barrières sociales sont énormes (la bourgeoisie ne doit pas frayer avec le petit peuple des travailleurs) et le poids des conventions sociales pèse bien plus lourd que la recherche du bonheur…
Et puis un roman de 1938 dans lequel on parle de sexe, (c’est pas du porno non plus, hein, il ne faut pas exagérer !) et de libération de la femme, il fallait oser à l’époque !
J’ai beaucoup aimé le style de Stella Gibbons et je lirai d’autres romans de cette autrice à l’occasion…
*****
Lire le premier chapitre.
D’autres idées de romans plus ou moins légers pour l’été par ici.