Ruth Fielding orpheline

Ruth

Les débuts d’une belle amitié !
A partir de 9 ans

Ruth Fielding orpheline

D’après Alice B. Emerson

Traduit par Mireille Pierre

Illustré par Berries & Paper

Éditions Novel (2024/vo 1913)

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Ruth, 14 ans, est orpheline. Sa mère est morte quand elle avait 10 ans et son père il y a quelques mois. Elle a d’abord été recueillie par des amis de ses parents. Aujourd’hui, elle se rend chez son oncle James Alonzo Potter, qui habite dans un moulin, à Cheslow.

Soudain, le train s’arrête violemment. En descendant avec les autres voyageurs, Ruth s’aperçoit qu’un chien, visiblement épuisé, est couché sur la voie.

C’était un grand animal au poil doré, visiblement bien nourri mais dont le pelage était couvert de boue. Il était allongé sur les rails.

– Attention, mademoiselle, avertit le conducteur tandis que Ruth s’approchait du chien. Il pourrait vous mordre.

Sans lui prêter attention, la jeune fille s’accroupit et trouva, attaché au collier de l’animal, un médaillon sur lequel étaient inscrits les mots suivants : Je suis Reno, le chien de Tom Cameron.

– Tom ? répéta un autre passager. Je le connais. Il habite juste en dehors de Cheslow, et son père est le richissime Macy Cameron. Que fait son chien ici ?

Peu après, Ruth découvrit autre chose : un bout de tissu, enroulé autour du collier de Reno. C’était un mouchoir, sur lequel on avait marqué, d’une main incertaine : Au secours

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Avant de vous parler de l’histoire, je voudrais vous parler de l’objet-livre lui -même. Ce que vous ne pouvez malheureusement pas voir sur la photo ci-dessus (mais que vous devriez voir ici sur la 2ème photo) c’est que la couverture est très jolie. C’est une “couverture tissée avec un marquage à chaud métallique”. C’est une couverture rigide dont les dessins (en bleu) font des reflets métalliques. Sans parler du côté “vintage” qui m’a beaucoup plu. Ça fait tellement “livre ancien” que j’ai cherché un “signet” (marque page fin en tissu qu’on trouvait dans les livres). Mais il n’y en a pas (dommage !).

Ce roman fait partie d’une série “Les vintage sisters” mais c’est un récit complet qui peut se lire séparément (et de toute façon, c’est le 1er de la série !)

C’est donc une histoire mettant en scène une jeune fille de 14 ans débrouillarde et indépendante. Elle va arriver chez un oncle pas très commode, se lier d’amitié avec deux jeunes ados et vivre une drôle d’aventure !

Comme pour les “Hardy Boys” j’ai eu l’impression d’avoir à nouveau 10 ans en lisant ce roman ! Et de retrouver mes lectures d’enfance comme Alice ou Les sœurs Parker… Mais ça c’est normal, l’autrice, Alice B. Emerson, a écrit “Alice détective” sous le pseudo de… Caroline Quine !

Une jolie aventure que j’ai eu plaisir à lire.

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Un roman jeunesse qui participe au challenge

2024 sera classique aussi !

2024

Ainsi qu’au Challenge American Year

chez The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Mademoiselle Alice qui inventa le cinéma

Mademoiselle

Roman jeunesse dès 7/8 ans

Mademoiselle ALICE qui inventa le cinéma

Sandrine Beau & Cléo Germain

Belin jeunesse (2016)

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En 1895, Alice Guy, Mademoiselle Alice comme tout le monde l’appelle, a 22 ans. Et elle doit absolument travailler pour gagner sa vie. En effet, après une enfance merveilleuse entre le Chili, la France et la Suisse, sa famille se retrouve ruinée. Son père décède quelques mois plus tard et sa mère est incapable de faire face à la situation. Alice s’inscrit donc dans un cours de sténo dactylo. Elle devient secrétaire et est embauchée au Comptoir général de photographie.

Comment en est-elle venue à faire des films ? Vous le saurez en lisant ce petit roman très distrayant !

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Ce roman a une petite histoire. En 2016, lors de sa sortie, Blandine du blog Vivrelivre l’avait présenté. Son billet m’avait convaincu de l’acheter pour la bibliothèque de mon village, dans laquelle je travaillais alors. Mais je n’avais pas dû prendre le temps de le lire à l’époque.

Il y a quelques semaines, j’ai lu et présenté “Alice Guy” une biographie dessinée de Catel et Boquet que j’ai adoré. Et la semaine dernière, à la bibliothèque (où je suis bénévole en ce moment), je retombe sur le roman de Sandrine Beau. Du coup, je l’ai emprunté pour le lire !

image empruntée sur le site de l’illustratrice

Je ne vais pas mentir, après avoir lu la biographie de Catel et Boquet, je n’ai pas appris grand-chose de plus en lisant ce roman destiné aux jeunes lecteurs (qui ne liront pas la bd de Catel et Boquet, eux. Donc ils apprendront plein de choses !). Mais je l’ai lu avec plaisir ! Et j’ai beaucoup aimé les illustrations douces, rondes et colorées de Cléo Germain.

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De Sandrine Beau, déjà présentés sur ce blog : Mon papa est comme ci (Alb pour les petits) – Mon papy voit la vie en jauneLa revanche des princesses

+ La porte de la salle de bain (avis Ricochet) Un très bon livre que je n’ai visiblement pas présenté ici (faute de temps à l’époque je suppose !)

Sa page Facebook

Le site de Cléo Germain

Alice Guy – pionnière du cinéma

GuyRoman graphique
Ado/Adulte

ALICE GUY

Catel & Bocquet

Casterman (2021)

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Lecture commune avec Blandine et Natiora

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Alice Guy vient au monde à Saint-Mandé le 1er juillet 1873. A 17 ans, elle apprend le métier de sténo-dactylographe. En 1894, elle est embauché par un Mr Gaumont, fondé de pouvoir de la maison Richard, un photographe. Secrétaire au départ, elle va vite devenir responsable des services administratifs. Le comptoir de la photographie, devenu la société Gaumont, va se spécialiser dans l’image animée, l’ancêtre du cinéma. Alice Guy se passionne pour ces images animées et va devenir la première réalisatrice de l’histoire du cinéma avec une fiction “la fée aux choux” réalisée en 1896. En 1910, aux États-Unis, elle sera également la première femme à monter sa propre société de production de films, la Solax. Pionnière du 7ème art, à la fois scénariste, réalisatrice et productrice, comment a-t-elle pu être oubliée si facilement ?

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Comme pour Kiki de Montparnasse (voir plus bas) cette biographie de près de 400 pages se lit très facilement. La bd en elle-même fait 322 pages, suivi d’une chronologie de 14 pages sur la vie d’Alice Guy et sur les principaux évènements liés à l’invention du cinéma. 50 pages sont consacrées aux notices biographiques présentant les personnes les plus importantes dans l’histoire de cette femme. Et ce pavé très complet se termine avec une liste de 3 pages de références filmographiques et bibliographiques.

Et non seulement c’est très complet, mais c’est captivant ! J’avoue qu’en ce qui concerne les biographies dessinées de Catel & Bocquet, j’ai du mal à être objective… Mais c’est parce que je n’ai jamais été déçue. Que vous soyez ou non fan de cinéma, la vie de cette jeune femme décidée et passionnée se lit avec intérêt et grand plaisir.

Guy

Alice Guy en 1896 – Image Wikipédia

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Des mêmes auteurs, nous vous avons déjà présenté les magnifiques “Joséphine Baker” et “Kiki de Montparnasse

Le site de l’illustratrice Catel où vous pourrez voir d’autres illustrations.

Et son blog.

Celui de José-Louis Bocquet (pas mis à jour depuis juin 2015 ?)

Chez l’éditeur, Casterman, vous pourrez feuilleter les premières pages.

Kiki

Cette semaine, nous sommes dans la bibliothèque de Noukette

MARTIN SCORSESE – BD Biographique ♥

MartinVous aimez le cinéma ?
Roman graphique biographique

MARTIN SCORSESE

Amazing Ameziane

Éditions du Rocher (2021)

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Martin Scorsese nous raconte sa vie. Et ça commence avec l’arrivée de son grand-père, Francesco Scozzeze (l’écossais en sicilien !) à New-York en 1901, après un long mois passé en mer.

En 1934, c’est le mariage de ses parents à la cathédrale St Patrick. En 1942, à la naissance de Martin Scorsese, la famille quitte l’appartement des grands-parents pour une maison dans le Queens.

Quand il a 3 ans, on découvre que Martin souffre d’asthme. Et à cette époque, on ne sait pas trop comment soigner ça. Il passait donc le plus clair de son temps dans son lit, sous une tente, en compagnie de son inhalateur. Sa mère eu une idée qui allait s’avérer merveilleuse pour Martin. Elle proposa à son mari d’emmener leur fils au cinéma…

A 4 ans, pour son premier film, son père l’emmena voir “Duel au soleil“, un western de King Vidor. Aller au cinéma devint vite un rituel sacré. Puis, dans les années 50, la TV arrive dans la maison et Marty passe son temps à regarder des westerns. D’ailleurs, il veut devenir cow-boy. A 8 ans, il passe son temps à “dessiner” des films et finit par dire à ses parents qu’il veut faire des films.

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De ce réalisateur de talent, j’ai vu, et apprécié, plusieurs films : Mean streets, After hours, The color of money, Les Affranchis, Shutter Island…

Mais ce qui est sûr, c’est qu’après avoir lu ce roman graphique, on a envie de tous les voir (ou revoir !).

La BD est à la première personne, c’est donc Marty lui-même qui nous raconte sa vie. Et il faut bien avouer que c’est passionnant ! Marty a pas mal galéré pour pouvoir réaliser ses films comme il l’entendait, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer.

Cette BD (un pavé de 384 pages) se dévore avec grand intérêt. La mise en page est très variée (il peut y avoir 26 cases sur une double page ou un seul dessin) et plutôt dynamique. Il y a du noir et blanc et de la couleur selon les moments.

Cette Bd sur Scorsese est le premier tome d’une Ciné-trilogie. Le second sera sur Tarantino (en 2022), j’ai hâte !!

Un ouvrage à offrir à tous les amoureux de Martin Scorsese évidemment, mais pas seulement. Tous les cinéphiles passeront un très bon moment. Quand aux non-cinéphiles, ce pourrait être l’occasion de découvrir ce très grand réalisateur américain. Ainsi que le travail d’Amazing Ameziane, que je ne connaissais pas du tout (mais son roman graphique “Miss Davis” me tente beaucoup !)

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Le site de l’auteur

Sur le site de l’éditeur, vous pourrez lire un extrait.

Pour en savoir plus sur l’homme et sur ses films.

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La BD de la semaine reprend chez MokaAu milieu des livres

Il participe aussi au Challenge Petit Bac d’Enna

1ère ligne – Catégorie Prénom