La fleur dans l’atelier de Mondrian – BD

Mondrian

La Fleur dans l’atelier de Mondrian
Peyraud J-P & Lapone A.

Coll. treizeétrange
Glénat (2017)

*****

Présentation de l’éditeur :

À l’origine, il y avait cette même photo que Jean-Philippe Peyraud et Antonio Lapone avaient au-dessus de leur table à dessin. Celle d’une fleur en plastique dans l’atelier de Mondrian, seul rappel du végétal dans l’univers à la géométrie implacable du peintre. C’est l’histoire de cette fleur que les auteurs ont décidé d’imaginer pour raconter Mondrian, figure majeure de l’art abstrait, dont on connaît peu de choses, si ce n’est qu’il vivait au cœur du Montparnasse des années folles et qu’il était un inconditionnel de la danse de salon…

*****

La première chose qui surprend lorsqu’on l’on voit cette bd, c’est son format ! 29 x 37 cm, c’est une très grande bd. Et j’adore la couverture.

Mondrian, je connaissais son nom, et le style de ses tableaux (période abstraite). Mais c’est à peu près tout. En voyant passer cette bd chez Natiora, j’ai tout de suite été attirée par la magnifique illustration de couverture.

Petit bémol : Comme Natiora, je suis un peu restée sur ma faim… C’était une belle histoire, la présentation d’un homme singulier et j’aurai aimé en savoir plus sur sa vie. Ce n’était pas le propos de l’histoire / le choix des auteurs, tant pis. Et toujours comme elle, j’ai été surprise par le “Sketchbook” aussi long que la bd ! Intéressant certes, mais j’aurai préféré une histoire plus longue.

Malgré tout, c’est une bd qui m’a beaucoup plu. On y découvre un homme très original, qui adore peindre bien sûr, mais aussi danser ! Les dessins sont très dynamiques et donnent envie de se mettre à danser aussi.

Une très belle bd !

Lire les premières pages

*****

Piet Mondrian (1872-1944)

 

Mondrian explique le néoplasticisme comme un principe esthétique défini par trois lois :

  1. il n’y a ni courbes ni obliques mais que des traits verticaux ou horizontaux.
  2. les couleurs sont des couleurs pures uniquement : bleu, rouge et jaune (Mondrian ne parle pas de couleurs primaires : bleu différent du cyan, et rouge différent du magenta), et les non-couleurs : le gris, le noir et le blanc.
  3. l’œuvre ne doit pas représenter une symétrie, cependant elle doit faire preuve d’un équilibre parfait. (Merci Wikipédia)

Son style aisément reconnaissable a été “copié/imité” de nombreuses fois, cet article montre comment son œuvre a été utilisée, récupérée ou détournée…

Composition en rouge, jaune, bleu et noir (1926). Piet Mondrian

 

Cette semaine, nous sommes de retour chez Noukette

Cette vidéo résume le travail de Mondrian et sa recherche de l’abstraction

 

Une bd qui participe au Challenge Petit Bac chez Enna – Catégorie Végétal