On a tué Bisou ! Roman policier turc

BisouRoman policier Turc

On a tué Bisou !

Mehmet Murat Somer

Traduit du Turc par Gökmen Yilmaz

Actes noirs

Actes Sud (2007)

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Éditeur : “J’étais confronté à deux meurtres : Bisou d’abord, une de mes filles à la belle poitrine siliconée, puis la vieille voisine d’au-dessus de chez elle. Et ces meurtres impliquaient leur lot de suspects : un réseau de maîtres chanteurs, Sureyya Eronat, chef du parti ultraconservateur dont le seul nom fait frémir, des journalistes qui jouaient l’autocensure et un grand nombre de célébrités aux mœurs légères couvant leurs petits secrets d’alcôve. Pour agrémenter cette brochette, il y avait également Sofya, elle qui autrefois m’avait vendu aux hommes, qui mettait tout en œuvre pour assouvir son pouvoir sur moi. Je commençais à en avoir ras les bigoudis ! Et j’allais oublier Hassan, avec son pantalon tombant sur les fesses, et dont on connaissait le goût pour les ragots, mais là, il dépassait les bornes. Croyez-moi. c’était toute une histoire !”

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C’est une histoire que j’ai trouvé plutôt originale. Déjà parce que ça se passe dans le monde de la nuit et des travestis et que je n’ai pas souvent lu de romans sur ce thème. L’enquête en elle-même n’est pas extraordinaire, mais les personnages sont amusants. Surtout le narrateur/trice (du coup, je ne sais pas si on dit il ou elle ?) homosexuel travesti en femme (style Audrey Hepburn, la classe !). Bref, ça ne se prend pas au sérieux, c’est plutôt léger et humoristique. Et ça m’a bien plu.

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le Printemps de la littérature turque proposé par Emmanuelle

(Encore un challenge découvert grâce à PatiVore)

Bisou

Le tour du Monde en 80 livres proposé par Bidib

monde

Le corbeau d’Oxford – Enquête vintage

CorbeauRoman policier

LE CORBEAU D’OXFORD

Une enquête de Loveday et Ryder

Faith Martin

Traduit par Alexandra Herscovici-Schiller

Harper Collins Noir (2019)

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Nous sommes en 1960 à Oxford. Un riche industriel, Sir Deering, reçoit plusieurs lettres anonymes menaçantes envoyées par un corbeau. Au départ, il ne s’en inquiète guère, mais les menaces devenant plus précises, il se décide à appeler la police.

La jeune Trudy Loveday aimerait bien travailler sur cette affaire, mais son supérieur, ne sachant que faire d’elle (une femme dans la police ??) la charge d’assister le médecin légiste, le sévère Dr Ryder.  Ses collègues la plaignent, mais Trudy s’entend finalement très bien avec le médecin légiste et ils vont mener l’enquête ensemble.

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Lu dans le cadre du challenge British Mysteries chez Lou et Hilde, c’est un roman que j’avais gagné lors d’un mois anglais il y a 2 ans. Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas lu avant, il m’a beaucoup plu !

Je vais lire la suite des enquêtes de Loveday et Ryder, c’est sûr ! C’est du roman policier classique, vintage, sans tortures ni violences abominables (bon il y a quand même des meurtres…). Et quelques petits secrets de famille bien préservés… Bref, c’est facile à lire, assez léger, mais bien mené et j’ai passé un très bon moment avec cette lecture !

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le challenge British Mysteries (chez Lou et Hilde voir plus haut)

Le tour du monde en 80 jours livres (Angleterre) chez Bidib

monde

à l’Objectif PAL chez Antigone

J’irai cracher sur vos tombes – BD ♥

cracherAdaptation de roman
BD Adultes

J’IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES

J. D. Morvan (scénario)

Rey Macutay – Rafael Ortiz – Scietronc

D’après le roman de Vernon Sullivan alias Boris Vian

Glénat (2020)

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Sud des États-Unis. Lee Anderson, 26 ans, quitte sa ville natale après un “problème” avec un gosse. On ne sait pas tout de suite quel genre de problème.

(Je vous déconseille fortement d’aller lire le résumé de l’éditeur, il dévoile toute l’histoire !!)

Il arrive à Buckton, une petite ville où il trouve du travail dans une librairie grâce à un ami. Lee est un beau garçon, bien fait de sa personne, il distribue l’alcool généreusement et joue de la guitare. Il parvient sans mal à séduire la plupart des jeunes filles. Avec des jeunes en manque d’idéaux mais très portés sur le sexe et l’alcool, il mène une vie quelque peu dissolue. Sans toutefois perdre de vue son véritable objectif…

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Wahou, quelle claque !!

C’est noir, très noir, c’est violent, c’est terrible. Quelle haine ! Quelle colère ! Tellement rentrée, contenue, retenue qu’elle finit par exploser.

Je n’ai rien dit des illustrations. Je n’aimais pas trop la couverture, j’ai emprunté cette bd parce que c’était l’adaptation d’un roman. Que je n’avais pas lu. Mais que j’ai très envie de le lire maintenant pour voir si cette adaptation est fidèle. Et les illustrations ? Elles vont bien avec le texte !

De Boris Vian, je n’ai lu que l’écume des jours, que j’avais moyennement apprécié.

Mais j’ai adoré cette adaptation !! ♥

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Feuilleter quelques pages (site de l’éditeur)

De Jean-David Morvan et Tanigushi : Mon année 1.Printemps

Cette semaine, nous sommes avec Moka Au milieu des livres

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Une BD qui participe également au challenge d’Enna, l’African American History Month

https://lh3.googleusercontent.com/NJnOLTnUE8fkiZsVl1i1izT7vOHXNGOPHLQjqRId1JpfEFqKWAcUwN5n7GBF_e58zQILzh0WGngvDgQS7ipzPnq9H67GtMd2qXxvM9zbKIbK_MQ3_JAAldd8gaT1e7A3aGkZOMXBvjNJgJZlVIaJ2ATzFmtXj99njz-Et0r3dZ4THrCRoy_YbsiQ7fSYXRv0jyFRP-cYo9yrOw1F__P_zwu6bT0jzmZMF14ZCqb6n9Zz3x0jbt7DYh3OG3VQtqiRyWq5rcm2oI3OQIRVT4GvZXKW-4SyeXbYRAcg5ULbp8QTzveC_2a3NHvwpM5qtgbC0z4XoSSvjTcmO1pxLDrTSFF5fiLh_k_XRaydonBbOofIkq454r8re2zHzgpCLyVwRsvlDPDOoDT_exPnPqM8PFBqZJIXEH_rIe8vt9pZ_3i-YNaqssjQ-ucvhjNVg3XWErvt3XlJpnpfxrU-YGBrykRPrtRiKfXdYecBMXdtE2aw55_lZbv94o058_3V7qw9ovoNWHlwZyTCIYj4YuVSsfkmZxfwrUgVt2WrY0OlW_o2X7JhdY6OlRkWvMobupkxBuGk5pWynXfj1bmXegYuyYl66dl4esZ-rJCgvH01dIMRZquQ28bawqjhlidFq8mkCOjRWrMW_Z46OeCQtp1sRNOt4aWUHVNz=w960-h480-no

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ainsi qu’au challenge 2022 en classiques

2022

Blizzard – Rentrée Littéraire 2021

BlizzardRentrée Littéraire
Premier Roman

Blizzard

Marie Vingtras

Éditions de l’Olivier (2021)

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Le blizzard est là. Et il est accompagné d’une belle tempête de neige. Quand Benedict se réveille, il s’aperçoit que Bess et l’enfant ne sont plus là. Ils sont sortis en plein blizzard. Que s’est-il passé dans la tête de Bess ? Même une fille comme elle sait qu’on ne sort pas par ce temps là. Benedict part chercher Cole et ils s’en vont tous les deux dans le froid et la neige pour essayer de les retrouver.

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On suit d’abord Bess, égarée dans le blizzard. Elle a lâché la main de l’enfant et l’a perdu. Puis on entend la voix de Benedict, qui, se réveillant, s’aperçoit que Bess et l’enfant sont sortis dans la tempête de neige. Et c’est au tour de Cole de nous parler, Cole, que Benedict est allé chercher en renfort. Nous faisons ensuite la connaissance de Freeman, qui semble ne pas trop savoir ce qu’il fait là. Et qui n’aime ni la neige, ni l’humidité, ni le froid.

Tour à tour, ces personnages nous livrent une partie de l’histoire. Chacun est là pour une raison différente. Il y a un absent aussi, qui prend beaucoup de place. Je n’en dirai pas plus.

Un roman à l’écriture fluide et agréable que j’ai beaucoup aimé !

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Extrait

Bess : Je l’ai perdu. J’ai lâché sa main pour refaire mes lacets et je l’ai perdu. Je sentais mon pied flotter dans ma chaussure, je n’allais pas tarder à déchausser et ce n’était pas le moment de tomber. Saleté de lacets. J’aurais pourtant juré que j’avais fait un double nœud avant de sortir. Si Benedict était là, il me dirait que je ne suis pas suffisamment attentive, il me signifierait encore que je ne fais pas les choses comme il faut, à sa manière. Il n’y a qu’une seule manière de faire, à l’entendre. C’est drôle. Des manières de faire, il y en a autant que d’individus sur terre, mais ça doit le rassurer de penser qu’il sait.

Peu importe, j’ai lâché sa main combien de temps ? Une minute ? Peut-être deux ? Quand je me suis relevée, il n’était plus là. J’ai tendu les bras autour de moi pour essayer de le toucher, je l’ai appelé, j’ai crié autant que j’ai pu, mais seul le souffle du vent m’a répondu. J’avais déjà de la neige plein la bouche et la tête qui tournait. Je l’ai perdu et je ne pourrai jamais rentrer. Il ne comprendrait pas, il n’a pas toutes les cartes en main pour savoir ce qui se joue.

S’il avait posé les bonnes questions, si j’avais donné les vraies réponses, jamais il ne me l’aurait confié. Il a préféré se taire, entretenir l’illusion, prétendre que j’étais capable de faire ce qu’il me demandait. Au lieu de cela, dans cette terre de désolation qui suinte le malheur, je vais ajouter à sa peine, apporter ma touche personnelle au tableau. Il faut croire que c’est plus fort que moi.

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De cette Rentrée Littéraire de septembre, j’ai lu également : Mon mari ♥

Achetez de préférence vos livres chez les libraires indépendants !