Les Folies Bergère – BD

foliesDans l’enfer de la première guerre mondiale
BD ado/adulte

Les Folies Bergère

Porcel & Zidrou

Dargaud (2012)

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L’histoire se déroule pendant la Première Guerre mondiale et évoque le quotidien des soldats de la 17e compagnie d’infanterie qui attendent, dans la peur, la puanteur et la boue des tranchées, le prochain assaut. Seuls l’humour et la camaraderie leur permettent de ne pas sombrer dans le désespoir : et par défi tout autant que comme signe d’espoir malgré tout maintenu, ils ont surnommé leur compagnie « les Folies Bergère. »

Sur ce fond réaliste, d’étranges événements viennent se greffer :

  • le soldat Marcel Rubinstein, condamné à être fusillé pour avoir attenté à la vie de son sergent qui lui avait successivement refusé sans motif quatre permissions, est criblé de balles mais ne meurt pas ;
  • un prêtre est envoyé sur place pour décider s’il s’agit ou non d’un miracle ;
  • une fillette erre sur le champ de bataille, cherchant son père ; il s’agit d’Anna Rubinstein, qui s’est échappée de son domicile.

Loin de là, à Giverny, Claude Monet peint ses Nymphéas et un gamin, frère d’un des soldats, ne cesse de lui demander pourquoi sur ses nénuphars il n’y a pas de grenouilles. (Wikipédia)

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Depuis que je lis des romans, des albums, des bd, bref, des histoires qui racontent l’enfer de la première guerre mondiale, une pensée me taraude : Comment ont fait ceux qui ne sont pas devenus fous ? A quoi se sont-ils raccrochés ?

Devant tant de bêtise, de gâchis, d’injustice, comment résiste t-on ? Sans parler des conditions de vie épouvantables, la faim, le froid, la boue, les poux, les maladies, le bruit des canons, la promiscuité… Une question à laquelle je n’ai toujours pas répondu, mais une bd que je vous recommande !

Les dessins de Porcel sont noirs mais les visages, bien que fatigués, sont expressifs. La touche de fantastique glissée dans l’histoire ne m’a pas spécialement emballée mais pas rebutée non plus. Et j’ai bien aimé les interrogations de Monet.

Une prostituée à un soldat impuissant :

“Pleure mon gars ! Tant qu’on pleure, c’est qu’on reste humain.”

 

Ma “version” est une intégrale, mais Dargaud l’a ressorti en 2 tomes en 2022.

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