Violette Nozière Vilaine chérie – BD

VioletteBD Ado/Adulte

VIOLETTE NOZIÈRE

VILAINE CHÉRIE

Eddy Simon & Camille Benyamina

Casterman (2014)

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Paris, octobre 1934, au tribunal. Violette Nozière, vêtue de noir, attend de passer en jugement pour le meurtre de son père. Retour en mars 1933. Violette retrouve sa meilleure amie, Maddy dans le quartier latin, et lui explique qu’elle sort de chez le médecin, qui lui a diagnostiqué la syphilis. Elle craint de l’annoncer à ses parents.

Violette va à l’école normalement, mais elle a été renvoyée pour mauvaise conduite. Elle passe donc ses journées à se promener avec Maddy, à aller au café, à rencontrer des hommes, parfois contre de l’argent.

Elle veut profiter de la vie et elle veut en profiter tout de suite.

A la fin de la BD, quelques pages documentaires avec photos retracent la vie de cette jeune empoisonneuse mythomane.

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Cette magnifique couverture m’a tout de suite attirée. Et j’ai adoré les illustrations douces et presque “poudrées” de Camille Benyamina.

Quand à l’histoire (qui est une histoire vraie) on se demande jusqu’au bout : Violette n’est-elle qu’une menteuse ? Était-elle folle ? Son procès a en tous cas défrayé la chronique et fait vendre beaucoup de journaux. C’est la seule criminelle a avoir été réhabilitée (en 1963) par la justice après avoir encouru la peine capitale.

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Voir les premières pages (site de l’éditeur)

D’Eddy Simon, nous vous avons présenté le magnifique : DIVINE Vie(s) de Sarah Bernhardt

Et illustré par Camille Benyamina : Montagnes russes et Les petites distances

Le site de Camille Benyamina

Nos hôtesses de la BD de la semaine font une pause…

DIVINE Vie(s) de Sarah Bernhardt – BD

divineRoman graphique Ado/Adulte

DIVINE

Vie(s) de Sarah Bernhardt

Marie Avril & Eddy Simon

Futuropolis (2020)

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Présentation de l’éditeur : Sarah Bernhardt (1844-1923) est un personnage romanesque, moderne, qui prend son destin en main et bouscule les traditions. Surnommée par Victor Hugo «la Voix d’or», ou par la presse «la Divine», elle est considérée comme la plus grande tragédienne française du XIXe siècle. Jean Cocteau a inventé pour elle l’expression de «monstre sacré».

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De cette Divine Sarah Bernhardt, je dois bien l’avouer, je ne connaissais rien ou presque. Je savais juste que c’était une femme de théâtre, une grande tragédienne, mais c’est à peu près tout.(J’ai vu son “fort” à Belle-ïle aussi, mais je n’ai malheureusement pas pu le visiter…)

J’ai découvert en lisant cet album une femme au caractère bien trempé. Elle était indépendante, éprise de liberté, généreuse aussi et sa vie est passionnante.

Dans cet album en 3 actes (l’insoumise, l’aventurière et “je me quitte”), on sent bien l’énergie de cette femme étonnante, qui devait parfois fatiguer son entourage !! Les illustrations aussi font bien passer l’énergie et la passion de cette femme extraordinaire qui n’avait peur de rien “quand même“.

A lire bien sûr !

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Feuilleter les premières pages

A lire aussi : Sarah Bernhardt l’indomptable d’Evelyne Morin-Rotureau aux éditions Oskar. (prochainement)

Sur youtube, de nombreuses vidéos permettent d’entendre sa voix ! Elle avait une diction assez “chevrotante” qui devait, je pense, être à la mode dans ces années là !

Cette semaine, nous sommes réunis dans la bibliothèque de Noukette !