Angelnight 82 Fée ou princesse ?

Petite fée pourquoi pleures tu? Serais ce tes ailes qui sont froissées, ou bien ton coeur qui fait des plis? Petite fée pourquoi pleures tu? Serais ce ton chemin que tu cherches en vain, ou bien celui qui te rechauffera? Petite fée pourquoi pleures tu? Serais ce ton corps que tu n’aimes pas, ou bien le regard des autres que tu ne supportes pas? Petite fée ne pleure pas, tu seras princesse un jour, et alors tu verras comme il est doux d’être fée…

Angelnight 81 Larmes

Quelques larmes qui coulent, qui font écho aux tiennes sans que tu t’en rendes compte, des larmes qui n’ont peut etre pas lieu d’exister, car ce n’est pas ma peine, mais la tienne… Mais dans chacun de tes silences je sais depuis longtemps beaucoup des choses que tu chuchotes parfois au coeur de la nuit, beaucoup de ses absences que tu ne supportes plus, que tu n’as jamais supporté, et qui te hantent. Absence de calins, de sourires, de regards meme… J’ai peur de ne jamais reussir à te donner ce que tu attends, ce dont tu as besoin pour avancer, pour qu’elle soit fière de toi… Ce sont mes larmes mélées aux tiennes en secret, pas de la pitié, juste la tristesse de savoir que quoi que je fasse, quoi que je dise, je ne changerai rien à tout ca…

_photographie de Hans Van de Vorst, texte and legende by myself_

Angelnight 80 Les mots

Les mots s’égrennent sur le papier, s’envolent au fil des pages, s’unissent et se séparent sans plus jamais ressembler à rien, comme si ce changement de décor n’avait pas bouleversé que mes idées. Les mots passent puis trépassent, dans un bruissement de papier, dans un déchirement, comme si celui de mon coeur ne pouvait rester seul. Les mots ne m’apaisent plus, ils me pèsent… je m’enfonce doucement dans un univers où seul le mensonge peut me faire encore vivre, un univers où les mots n’ont pas leur place, car ils crient leur vérité, La vérité.

Angelnight 79 Un choix

l y a ces choses qu’on désire, qu’on choisi et qu’on chéri. Et puis il y a les choses que l’on accepte, que l’on garde, avec espoir ou ressentiment, faute de mieux ou en attendant pire. Il y a ces lieux où l’on voudrait vivre, et puis ces lieux qui nous enferment et nous isolent, sans qu’on n’y puisse rien changer. Ces lieux qui nous séparent et nous éloigent. Un peu comme ces choses qu’on veut tant ignorer, qu’on a besoin de les demander, ces mots qui nous font plus mal encore quand on ne les entend pas mais qu’on les devinent. Ces mots qui malgré tout le courage et l’audace qu’il faut pour les entendre, nous blessent encore apres tant de temps. Et ses je t’aime murmurés arrivent comme des sourires, qui effacent des souvenirs fragiles, mais qui ne parviennent pas, à changer des decisions improbables et des comportements innacceptables…. que j’accepte pourtant…. pour sauver la face, faute de garder le moral….
_Photo beafotoblog.net_