Le pays de l’absence
Roman pour adulte,
autour des relations mère-fille,
et de la dure maladie d’Alzheimer
Présentation de l’éditeur :
“Elle attend avec une certaine inquiétude sa mère qui vient de Casablanca pour les fêtes de Noël.
Depuis un certain temps, elle a d’étranges oublis et des manies bizarres comme prétendre que son petit singe en peluche est un
animal vivant. Elle a certes toujours été capricieuse et coquette, flottante et frivole, aimant le bridge et les soirées où les hommes l’entouraient, ne connaissant rien des responsabilités, mais
les symptômes qu’elle présente dès son arrivée à Paris ne permettent plus de fuir la vérité.“
Mon avis :
Un roman poignant, ce sont les premiers mots qui me viennent… c’est dur de lire ce livre, vraiment, pas à cause de son
écriture (j’y reviendrai) mais par rapport à son thème, qui me renvoi à des thématiques familiales difficiles.
Ce roman c’est l’histoire de Christine et de sa relation avec sa mère, qu’elle a toujours protégée plus qu’elle n’a
été protégée. Quand l’absence, non pas physique mais mentale s’installe, c’est un nouveau combat qui s’engage, un combat perdu d’avance, contre une maladie très difficile à vivre.
J’ai apprécié ce roman grâce à l’écriture de Christine Orban, réservée, sensible. Les phrases sont souvent courtes, elles vont à
l’essentiel, elles nous en jettent plein la tête dans les passages les plus touchants. C’est aussi une parenthèse que nous offre l’auteure, une simple parenthèse, le temps des vacances de
Noël. Quelques jours pour quelques pages qui semblent à la fois des heures et des années. Quelques pages pour raconter ce jour où les rôles s’inversent, et où l’on devient les parents de nos
parents…
Il y a de la tendresse dans les mots de l’auteur, pour un roman qui est aussi à un témoignage. De la tendresse et de l’humour,
parce que parfois les situations sont cocasses, parce qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer, parce que cette femme qui refuse sa maladie est encore assez intelligente pour tenter de le
cacher…
Un ensemble très juste, qui se lit d’une traite, très rapidement. J’ai apprécié ce livre, sa lecture, pourtant j’ai comme un
sentiment de malaise devant cette mise à nue du privé, et ce n’est pas la première fois que je le remarque…
Un roman de la rentrée littéraire de janvier, en librairie le 5 janvier
2011
Je l’ai égelment reçu mais pas encore lu, donc je reviendrai plus tard lire ton billet…
Le roman typique qui me ferait verser des torrents de larmes à mon avis. j’admire ton courage de l’avoir lu… Moi je passe
C’est trop triste pour moi. J’avais lu “Plus tard tu comprendras” et j’ai versé des larmes à n’en plus finir !
J’en ai eu la primeur également et je partage ton avis. Un roman juste et touchant.