Eon et le douzième dragon
Auteur : Alison Goodman
Traducteur : Philippe Giraudon (de l’anglais)
Editeur : La table Ronde
Date : septembre 2009
Prix : 19 €
Nb de pages : 530
Premier Tome d’une série de ? tomes.
Thèmes : Chine impériale, Fantastique, Homme/Femme, Dragons
Présentation de l’éditeur :
“Eon et le douzième dragon commence à la veille de l’extraordinaire cérémonie au cours de laquelle
le dragon Rat désignera son apprenti. Chaque année, en effet, l’un des douze dragons énergétiques protégeant le pays choisit celui qu’il initiera à la magie du dragon.Eona, seize ans, s’est durement entraînée pour devenir cet apprenti. Or, seuls les garçons sont élus. Au risque de sa vie, la jeune fille se fait passer pour un adolescent. Confronté à la haine du redoutable seigneur Ido, Eon doit s’engager dans un combat sans merci pour défendre son secret.
Un récit haletant, au coeur d’une Chine impériale mythique, où se mêlent amitiés et trahisons, pratiques et puissances magiques. Un grand roman d’aventures, qui se lit d’une seule traite.”
Résumé :
La présentation de l’éditeur dit déjà beaucoup de chose… Trop peut être même ai-je pensé en commençant ce récit… Que rajouter sans trop en dire… Sans doute que Eona va se retrouver
entraînéedans des combats bien plus grands qu’elle n’imagine, dans un monde où la politique et le luxe sont maîtres… Quand aux dragons, s’ils sont l’âme du livre, ne vous attendez pas à les voir
cracher du feu! Je m’arrête là, de peur d’en dire trop!
Avis :
C’est un véritable coup de coeur que Eon et le douzième dragon, qui m’a entrainé dans une aventure palpitante, au coeur d’une Chine impériale, mi réelle mi imaginée par l’auteur. Des descriptions savemment
placée, qui n’arrête pas l’action, des secrets en pagaille…
Le personnage principal, Eon, Eona donc, est attachant(e), empêtrée comme elle est dans ses mensonges, pleine de courage et si fragile à la fois. Cette double facette du personnage la rend même
parfois exaspérante… j’ai eu envie de la pousser en avant… Les autres personnages aussi sont hauts en couleur, il y a de tout… des Hommes Lune (eunuques), des travestis (même si ce n’est
pas dit comme ça)… Ce monde fantastique dans lequel ils nous entraînent est un monde charmant, charmeur même, mais dangereux ! Les dragons, invoqués par la pensée, semble avoir des pouvoirs immense et insoupçonné… Le seul point négatif, c’est peut être que ces secrets sont souvent facilement devinables à l’avance, et si j’ai été captivée, j’ai rarement été
surprise !
Ah non, il y a un deuxième point négatif… Je me suis lancée dans la lecture sans réfléchir dans Eon et le douzième dragon, et captivée que j’étais, j’ai bien senti qu’il allait y avoir un problème quand j’ai senti qu’il ne me
restait que peu de pages à lire, et que l’histoire était loin d’être close… Et en effet, ô désespoir, ô attente infinie, ô PAL qui ne descendra jamais… il y a un deuxième tome prévu pour 2010 !
Extraits :
“En poussant un profond soupir, je m’enfonçai dans l’eau jusqu’au menton. La chaleur gagnait progressivement mon corps. Je jetais un coup d’oeil autour du bassin
: les dragons étaient invisibles. La vapeur d’eau laissait sur ma langue un arrière-goût de gingembre contrastant avec l’amertume persistante de l’infusion de la faiseus de fantômes. Les yeux
fixés sur le mur du fond, couvert d’une mosaïque représentant Brin, le dieu du Fleuve, je comptai mes respirations. A la dixième expiration, je sentis ma vue se troubler tandis que mon regard
intérieur se tournait vers le hua s’écoulant dans la pièce. Un frémissement léger d’énergie effleura ma peau. Autour de moi, d’énormes silhouettes fantomatiques bougeaient et des yeux sombres
m’observaient. Je m’enfonçai plus avant dans l’énergie. Comme une ombre où chemine un rayon de soleil, le cercle des créatures indistinctes s’illuminé peu à peu et distinguai les coprs des
dragons brillant des couleurs de l’arc-en-ciel. Tous, sauf un.”
En image (clic pour agrandir) Différentes couvertures selon les éditions :
L’auteur : Alison Goodman
Née en 1966 à Melbourne en Australie, Alison Goodman a publié trois romans
couronnés de nombreux prix et traduits en plusieurs langues : Singing the dogstar blues, Killing the Rabbit et Eon et le douzième dragon (vendu dans 13 pays, Prix :2008 Aurealis Award for Best Fantasy Novel)
Source : l’éditeur et le site officiel de l’auteur
A noter que ce livre est sorti simultanément chez Gallimard Jeunesse
D’autres avis sur la blogosphère :
Un coup de coeur pour le théorème de l’escapin
Un livre attachant selon Esmeraldae
Une déception pour Clarabel