Nouvelle
Ado/adulte
La parure
Guy de Maupassant
Le livre de poche (vo 1885)
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Une Lecture Commune avec Blandine, Lydia, Isabelle, Alexielle et Fyda lit
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Publié dans le journal Le Gaulois (17/02/1884)
puis dans le recueil “Contes du jour et de la nuit” (1885)
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Une jeune femme, jolie, mais pauvre, accepte d’épouser un employé de Ministère. Ils ont une vie simple et de quoi manger tous les jours à leur faim. Mais la belle ne peut s’en contenter. Elle rêve de petits salons pour recevoir, de beaux meubles, d’habits élégants, de bijoux… Et son mari gagnant peu d’argent ne peut la combler et contenter ses rêves de grandeur. Un jour cependant, il réussit à obtenir une invitation pour une soirée. Il la donne à sa femme, pensant qu’elle va sauter de joie. Mais au lieu de ça, elle se met à pleurer. Comment aller à une soirée telle que celle-ci sans robe et sans bijoux ?
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Extrait : “C’était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans une famille d’employés. Elle n’avait pas de dot, pas d’espérances, aucun moyen d’être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué ; et elle se laissa marier avec un petit commis du ministère de l’Instruction publique.
Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée ; car les femmes n’ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct d’élégance, leur souplesse d’esprit sont leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames.“
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Comme disait Blandine, après notre lecture commune de “Mme Bovary”, on reste dans le thème de l’insatisfaction avec cette nouvelle, “la parure”. Le mari veut à tout prix faire plaisir à sa femme et elle n’est jamais satisfaite. Résultat des courses, ils sont bien “punis” tous les deux. La fin est terrible…
C’est une nouvelle que j’avais déjà lu et apprécié quand mon fils l’avait étudié au collège il y a déjà quelques années. J’ai eu grand plaisir à la relire (j’aime beaucoup Maupassant), on ne peut que plaindre ces deux personnages ! Mais pourquoi n’ont-ils pas dit la vérité ? Ils se seraient épargnés bien des souffrances…