Passionnée de littérature jeunesse, dévoreuse de livres, jeune maman !

Angelnight 86 Un nouveau décor

Un nouveau décor, encore. J’ai beau changer et rechanger, décorer, repeindre, colorer, pourtant je ne me sens pas chez moi. J’ai perdu tout espoir en décrochant ces tableaux, un par un, du mur blanc que j’aimais tant… les remettre aujourdhui ne change rien à ma peine. Ce sont les même tableaux, mais tout le reste à changer. Mon appartement semble vide et morne, sans vie, sans toi. Je nettoie, aspire, balaie, mais n’oublie pas. Ce sont les mêmes tableaux, mais sans toi…

Angelnight 85

 Encore quelques heures et tu seras la… quelques heures insoutenables et je pourrais te prendre dans mes bras, prendre enfin soin de toi. Seulement pour quelques heures tu seras là près de moi, et alors toi et moi on retrouvera ce rire complice qui nous fait tant de bien malgré tout. J’attends déjà, impatiente, même si je sais que ta voiture n’apparaitra pas avant tard dans la nuit, quand la lune sera déjà haute… J’attends pleine de tout cet amour qui déborde, j’ai envie d’un calin, que quelqu’un enfin prenne toute la couverture, me pousse hors du lit, et m’oblige à me battre contre ces araignées au plafond… et dans ma tête…

Angelnight 84 La nuit

Une nouvelle feuille comme une nouvelle vie, Un changement de décor qui sera surement salutaire, mais qui me pèse encore. Ce n’est pas la solitude qui me glace le coeur au milieu de la nuit, ni même le manque de toi. C’est plus ce vent étange, tous ces bruits encore difficile à identifier, ces avions sans cesse au dessus de ma tête, ces araignées bizares et ces chats trop calins pour être vrais. Ce n’est pas la solitude qui me glace le coeur au milieu de la nuit, ni même le manque de toi. C’est plus ces rêves qui se transforment en cauchemards, ces soleils qui pleurent et ces lunes noires…
_Image : bandeau du blog de Ange2feu_

Angelnight 83

Ecrire encore, sans reflechir, comme on griffone sur le coin d’un cahier, entre deux cours, entre deux mots… Ecrire sans fin, juste pour capturer un peu de l’instant présent, qui déja s’echappe. Ecrire comme pour crier, mais ne faire que murmurer, ecrire pour moi, pour lui parfois peut etre aussi, pour le souvenir, et l’espoir, mais pas pour la gloire…

Tout ca pour dire que je participe à un concours d’écriture, sans conviction juste pour le geste, pour l’idée, pour ne pas laisser à l’abandon ces instants présents, que j’abandonne au passé.

_Eyes, Nana Soussa Dias_