Quelques larmes qui coulent, qui font écho aux tiennes sans que tu t’en rendes compte, des larmes qui n’ont peut etre pas lieu d’exister, car ce n’est pas ma peine, mais la tienne… Mais dans chacun de tes silences je sais depuis longtemps beaucoup des choses que tu chuchotes parfois au coeur de la nuit, beaucoup de ses absences que tu ne supportes plus, que tu n’as jamais supporté, et qui te hantent. Absence de calins, de sourires, de regards meme… J’ai peur de ne jamais reussir à te donner ce que tu attends, ce dont tu as besoin pour avancer, pour qu’elle soit fière de toi… Ce sont mes larmes mélées aux tiennes en secret, pas de la pitié, juste la tristesse de savoir que quoi que je fasse, quoi que je dise, je ne changerai rien à tout ca…
_photographie de Hans Van de Vorst, texte and legende by myself_