Dôme de Stephen King 1&2

Dôme

de Stephen King

Tome 1 & 2

Roman de “science fiction”

Albin Michel, 2011
Tome 1 : 9782226220585, 22€, 630 pages
Tome 2 : 9782226220592, 22€, 565 pages

Présentation de l’éditeur :
Le dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

Mon avis :
2 énormes pavés sortis en même temps, plus de 1000 pages, même pas de police xxl… et voilà que je me lance à le lire en pleine rentrée littéraire quand ma PAL déborde comme jamais… je suis comme ça dans mes choix de lecture, illogique et desorganisée au possible (les auteurs et éditeurs qui me lisent comprennent maintenant pourquoi ils attendent si longtemps certains de mes articles, quand d’autres sont en ligne le lendemain … :) Heureusement pour moi je suis entrée totalement dans l’histoire de ce livre et si je ne l’ai pas lu d’une traite j’en ai presque eu l’impression… 5 jours, c’est tout ce qu’il m’a fallu pour engloutir ce millier de page!

Quelques mots sur l’histoire, que le titre et la couverture dévoile. Un dôme infranchissable où se retrouvent enfermés quelques 2000 personnes. Alors que l’on découvre les personnages principaux on sent les personnalités sous-jacente… et très rapidement la pression monte sous ce couvercle venu d’on ne sait où…

J’ai apprécié de nombreux personnages même si j’ai trouvé d’emblée la dichotomie entre le bien et le mal trop prononcée, trop évidente, dès les premières pages. Pas de doute, on sait en qui on doit avoir confiance, et les surprises sont faibles. Là où le suspense devrait s’installer on sait déjà beaucoup de chose et si l’on a envie de connaître la suite c’est plus parce qu’on a un rôle de voyeyr dans cette histoire. Nous sommes finalement comme à l’extérieur du Dôme et l’on ne peut rien faire d’autre qu’observer… et tourner les pages.

Ne vous trompez pas, j’ai beaucoup aimé cette lecture, mais j’ai trouvé l’ensemble un peu moins corrosif que les anciens Stephen King (du moins mes souvenirs). Etrange de dire cela quand on sait que dès les premières scènes les cadavres se multiplient, mais j’ai trouvé que l’ensemble voulu rythmé s’emballait parfois sans grand intérêt. J’ai passé un agréable moment dans ce livre même si j’ai trouvé cela un peu facile dans l’explication, avec pour moi un sentiment de déjà vu, même si c’est dans un autre contexte (cf notamment un livre que j’adore… mais je ne peux pas trop en dire pour ceux qui n’ont pas lu…)

Ce huis-clos est cependant rudement mené, n’épargnant rien ni personnes, gentils, enfants, animaux, tout le monde est (presque) traité pareil par l’auteur. Pourtant c’est tourné de telle façon que par une fois je n’ai eu envie de pleurer ou de m’apitoyer sur les personnages et leur situation. On ne s’y attarde pas, on continue notre route. C”est ce sentiment qui me fait penser que notre rôle ici n’est pas si différent des “têtes de cuir”, comprenne qui pourra… et lira!

C’est à lire, car même si je n’ai pas eu l’impression de retrouver Stephen King, que je n’avais pas lu depuis longtemps, j’ai été emporté par cette histoire, d’un bout à l’autre.

 hebergeur image et comme ce livre totalise un bon millier de page, voici ma participation toute trouvée pour le défi de D. Fattore !

Mon tyran bien aimé (OMG un Harlequin….)

OMG ! Se retrouver en vacances, un samedi soir pluvieux,
dans un appartement qui n’est pas vraiment le votre, sans lecture,
c’est terrible!

Comment j’ai fait pour me retrouver sans lecture ? Simple… et consternant! Partant pour une semaine, le coffre un peu chargé, j’ai décidé de n’emporter qu’un seul livre! Enfin… un seul livre papier, car toute fière de ma nouvelle tablette je l’avais embarqué, chargée à bloc, avec pas moins d’une trentaine de romans, et au moins autant de BD! J’avais juste oublié un détail… MA SOEUR! Elle m’avait pourtant demandé si le tome 3 de Wake (en anglais / non paru en France), elle pourrait le lire sur ma tablette, vu qu’elle n’avait pas eu le temps de l’imprimer… Et moi de répondre oui bien sûr… sauf que je lis plus vite en français qu’elle en anglais (et pourtant elle carbure), je me suis donc retrouvée en rade!
Un petit tour dans les  placards, et un constat terrible… j’avais le choix entre Harlequin… et Harlequin! Du coup me voici partie à lire

Echange 'Mon tyran bien-aimé' par 'Rosemary Hammond' - livres d'occasion sur PocheTroc.frMon tyran bien aimé, pour son titre si attirant et sa couverture si intriguante… Bon cela dit en moins d’une heure c’est lu alors ce n’est pas de la torture non plus… et puis vraiment l’écriture est simple. Imagée même parfois! Pour les fans de scènes torrides, passez votre chemin, il n’y en a même pas, juste deux vagues frémissements, après 100 pages de Je te déteste, Moi aussi.

C’est marrant quand même parce qu’on a un vague triangle amoureux… où la femme active future avocate très riche a le choix entre un médecin ou un avocat (quand même on allait pas la caser avec un vendeur de journaux, un peu de classe bon sang!). Marrant aussi parce qu’ils jouent très mal au chat et à la souris, à  je t’aime moi non plus d’un air pas convaincu… genre il ne veut pas s’attacher, mais quand même…

Bref ça passe le temps, ça fait sourire mais c’est vraiment d’un autre temps (voire d’un autre espace!)

Pour finir le dimanche matin j’ai filé à la brocante pour trouver de meilleures lectures, et j’en suis revenue avec un chouette Daphné Du Maurier, ainsi que Les raisins de la colère pour ma soeur (qui du coup a pu me laisser la tablette par la suite!)

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Une vie plus loin de Gracianne Hastory

Une vie plus loin

de Gracianne Hastory

Roman

Cogito, 2011
9782923865362 , 18€

Thèmes : mort, remord, souvenir, pardon, réincarnation

Présentation de l’éditeur :
Eric, jeune cadre dynamique satisfait de sa personne, se complaît dans une existence superficielle.
Un soir, alors qu’il rentre d’une soirée trop arrosée, il est victime d’un grave accident de voiture. Lorsqu’il se réveille, il découvre avec horreur qu’il se trouve dans le couloir de la mort et qu’il va devoir affronter un tribunal constitué de proches décédés avant de pouvoir se réincarner. L’occasion pour lui de se livrer à une profonde introspection et de revenir sur certains événements clés de son existence.

Mon avis :
“Mais c’est un Harlequin ou quoi?” … Voilà ce que je me suis dit après quelques pages de ce roman, qui commence doucement. Le personnage principal est un célibataire vulgaire, poussé à l’extrême du stéréotype du macho. Je me suis vraiment demandée où j’allais… et puis un évènement survient, qui change complètement la donne. Je suis obligée de vous dévoiler cela pour pouvoir vous parler du livre… Le personnage principal meurt… le tribunal de sa vie peut commencer!

On retrace alors toute la vie d’Eric, on apprend à le connaître et on s’attache enfin à ce personnage! Les pages se tournent, on découvre de nouvelles choses, presque un nouveau monde. Les rencontres se suivent sans se ressembler, les personnages prennent vie autour de nous. Viens alors Nnenna, qu’on ne peut s’empêcher d’aimer… D’une vie à l’autre on étudie la nature humaine, avec ce joli coté fantastique d’explication du monde, de l’au delà, de la réincarnation… Un roman initiatique qui prend la mort pour point de départ, c’est une belle idée, bien exploitée!

Si la couverture et les premières pages m’ont déçue de prime abord, je ne peux après la lecture qu’avouer que cela est nécessaire et que la couverture colle tout à fait au livre finalement. Une très agréable surprise, l’auteur a su me surprendre et m’embarquer avec brio dans son univers !

+ Le blog du livre
+ Le tome 2 serait en préparation ?…

Sugar Puff de François Cérésa

Roman pour adulte Rentrée Littéraire

Sugar Puff

de François Cérésa

Fayard, 24 août 2011

9782213654423, 18,90€

Thèmes : Angleterre, Ile de Man, Pays de Galles, adolescence, amour, découverte sexuelle,

Présentation de l’éditeur :

«Un petit sentier mousseux m’a conduit derrière deux gros rochers.
Là, j’ai stoppé net. Une fi lle était allongée à l’abri, nue, couleur caramel, avec de grosses lunettes de soleil sur le nez. Si je ne m’étais pas excusé, elle ne m’aurait pas vu. Elle n’a même pas cherché à se cacher, elle a souri et s’est redressée doucement.      – Vous parlez toujours avec un accent ?      Sa voix tintait comme du cristal. À vue de nez, elle avait dans les vingt-cinq ans. Quand j’ai dit que j’étais français, elle a pris un air narquois.
Puis elle a relevé ses lunettes pour les caler dans sa blondeur. Ses yeux verts roulaient comme des émeraudes, son nez retroussé faisait penser à celui d’Elizabeth Montgomery dans Ma sorcière bien-aimée. Elle avait les seins lourds, une posture étudiée, le pubis emperlé de gouttes d’eau.      – Vous vous êtes baignée?      – Oui, mais en maillot.»François Cérésa rejoue L’été 42. Entre le Pays de Galles et l’île de Man, un adolescent découvre une façon bien anglaise de s’encanailler, et universelle de s’émouvoir…Romancier et journaliste, François Cérésa a publié de nombreux romans dont Les moustaches de Staline (Fayard, 2008).
Il dirige le mensuel Service littéraire.

mon avis  critique

Voici un nouveau roman d’un auteur prolifique mais totalement inconnu pour moi… je connais décidément peu les auteurs “adulte” contemporains!

Le narrateur revient sur son passé à l’occasion du départ de son fils de 24 ans pour Dublin. Lui en avait 15 quand il a été envoyé au Pays de Galle puis sur l’île de Man. L’âge des découvertes, celles d’un adolescent dans les années 70.

Les références culturelles, et notamment littéraires pullulent dans ce roman, quasiment à chaque page et mon ressenti d’approche de l’overdose car ce n’est ni mon époque ni forcément ma culture. Au débit j’ai apprécié les références, j’en ai même noté pour faire des recherches, mais bien vite j’ai du abandonner, et c’est finalement assez frustrant! J’aime quand il y a des références les comprendre ou les reprendre par la suite, ici c’est trop…

Des personnages dans l’ensemble intéressant, mais qui m’ont souvent semblé trop caricaturaux. Le personnage principal est souvent assez perdu, et je n’ai pas réussi à m’attacher à lui. C’est dommage car les autres garçons de son âge que l’on croise m’ont paru plus intéressant, notamment celui qui devient son ami, et j’aurais aimé le connaître davantage. Les personnages adultes m’ont tous semblé perturbés, tristes, et très adolescents…

Ce livre est celui du passage de l’enfance à l’âge adulte, et si notre adolescent évolue dans le livre je le trouve assez pessimiste, tant dans le roman que dans sa conclusion. Il ne m’a pas semblé tout à fait convaincant, et pourtant cette histoire sonne assez juste dans beaucoup de détails !

Finalement mon ressenti général est assez mitigé. Au début j’ai bien aimé, il y a de merveilleux passages dans tout le livre, malheureusement il y a trop de répétition, l’histoire n’avance pas réellement, et je me suis lassée ! Un roman qui ne tient pas toutes ses promesses, mais qui a su me séduire complètement par moment. Inégal… ou alors je suis trop difficile en ce moment!

“- Je vais te faire goûter un truc, m’a dit Victor. Tu m’en diras des nouvelles.
Je goûte donc. C’est sucré, croustillant. Un délice. Des céréales. Rien à voir avec les corn-flakes. Victor m’a expliqué que c’étaient des grains de blé soufflés, enrobés de miel, à consommer avec du lait. Des Sugar Puffs. Une boîte rouge. Plus tard, aux rayons des ménagères, chez Kellog’s, ça s’est transformé en Crousty Miel, puis Honey Smacks.”

+ Challenge 1% Rentrée Littéraire : 3
+ En partenariat avec Libfly