Une robe couleur du temps de Bianca Turetsky

Une robe couleur du temps

de Bianca Turetsky

roman pour adolescente (avec un brin de SF)

Hachette, août 2011
9782012023628, 13,90€
275 pages

Louise, 12 ans, n’a qu’un mot à la bouche : la mode, la mode, la mode ! 

Mon avis :

J’ai ouvert ce roman rose persuadée de me lancer dans de la chick-litt, pourtant, même s’il est beaucoup question de mode, c’est bien différent de cela.
La mode a donc une place extrémement importante dans la vie de Louise, 12 ans. Collège, soirée, fête, comme toutes elle voudrait être la plus belle. Et elle ne manque pas d’argent. Pourtant ce qu’elle aime ce sont les vêtements vintage, qu’elle achète d’occasion dans des friperies. Un peu de tout, pas trop cher. Elle est passionnée, se renseigne sur le sujet, et aime aussi les films anciens. Seuls ses cours d’histoire ne l’intéressent pas vraiment.

Un jour, une robe va la transporter à bord d’un navire, au début du 20ème siècle, à la place de l’actrice à qui a appartenu cette robe. C’est presque déjà trop vous en dire, mais sans cela impossible de comprendre la puissance de l’histoire. C’est une histoire de mode, une histoire de fille oui, mais c’est surtout l’histoire de la confrontation entre deux époques, et celle de l’acceptation de soi. Une belle histoire, plus profonde qu’il n’y paraît, avec son lot d’actions et de surprises.

La mise en page colorée est harmonieuse. Illustrations, chapitres encadrés de couleur, beau papier, c’est vraiment joli mais est-ce indispensable à l’histoire ? Je trouve intéressant d’avoir une représentation graphique des robes de l’histoire, mais j’ai trouvé le reste un peu superflu, cachant la réelle histoire du roman.

Un roman qui se lit tout simplement, avec plaisir, mais qui n’a pas vraiment su me surprendre. Si l’héroïne découvre les situations, nous avons presque trop d’indice permettant de deviner les choses. Un roman léger sans prise de tête mais qui parle très bien de la mode, en créant des ponts intéressants entre deux époques et en insérant des informations et citations réelles tout au long de l’histoire.

Extraits :

“La robe était d’un rose parfait : couleur barbe à papa, chewing gum et Marylin Monroe. Louise avait l’impression d’être vraiment belle grâce à elle ! Elle se fit un énorme sourire. Le miroir lui renvoya l’image d’une pauvre fille à la bouche bourrée de bagues hyper voyantes. Déprimée, elle revint vite à la réalité.”

+ Le  site (anglais) : http://timetravelingfashionista.com/ (d’où sont prises les images)

+ L’avis de Lael (un coup de coeur)

+ L’avis de Clarabel

+ La fiche sur Lecture Academy

+ des challenges :

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Comment se débarrasser d’un vampire amoureux de Beth Fantaskey

Comment se débarrasser d’un vampire amoureux

de Beth Fantaskey

Roman adolescent / jeunes adultes YA

MSK, 2010
9782702434437 , 16€
409 pages

Présentation de l’éditeur :

Jessica attendait beaucoup de son année de Terminale : indépendance, liberté, fêtes…
Elle n’avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu ! Adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, Jessica découvre avec stupeur qu’elle est fiancée à un prince vampire depuis sa plus tendre enfance, et qu’il a bien l’intention de réclamer sa promise. Séduisant, ténébreux, romantique, Lucius est persuadé que Jessica va lui tomber dans les bras. Malheureusement, la jeune fille a d’autres projets et pas la moindre envie de suivre un inconnu en Roumanie, tout prince vampire qu’il soit.

Mon avis :

Quel plaisir que d’être accompagné lors du RAT par Jessica et Lucius pour quelques heures…

Jessica est en terminale, et c’est une adolescente américaine banale. Pourtant sa vie change lorsque Lucius Vladescu (prononcé Vladescou, il y tient), prince vampire roumain se met en tête de la séduire sous pretexte qu’ils sont fiancés depuis un vieux pacte conclu il ya 16 ans en Roumanie, où elle a été adoptée…

Alors que toutes le filles (et moi la premières) tombent sous le charme de ce ténébreux vampire, Jess elle déteste la façon dont il s’incruste dans sa vie.

Une aventure qui bouscule un peu les poncifs du genre, du moins au début, et qui nous permet de savoir que les vampires ne brillent pas tous au soleil… Aventure, rebondissements, on suit Jessica avec beaucoup de plaisir, découvrant ainsi sa vie et ses sentiments… On suit en parallèle l’évolution de Lucius (dit Lucky par les américaines…) grâce à ses lettres à son oncle. Une évolution qui transforme un peu notre vampire en américain…  Et notre adolescente américaine en vampire roumaine ?

Le ton est clairement féminin, jouant sur les sentiments plus que sur l’action, mais on se laisse entrainer au fil des pages dans cette comédie romantique bien maitrisée, parfois prévisible, souvent surprenante…

Vivement le tome 2 Comment sauver un vampire en danger, qui sort fin novembre !

+ Le site
+ L’avis de Bladelor
+ L’avis de Liyah (à re-venir bientôt…)
+ 2 challenges :

 

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Mortels petits mensonges de Laurie Faria Stolarz

Mortels petits mensonges
Tome 2

de Laurie Faria Stolarz

roman YA, adolescent, avec une touche de fantastique

Albin Michel, octobre 2011
Wiz, 310 pages
9782226230942, 13€50

 

Présentation de l’éditeur :
La nuit, je m’agite dans mon lit, incapable de trouver le sommeil.
Et incapable de ne pas penser à lui. A ses mains. A son odeur, un mélange de sucre et de sueur. Et à la cicatrice sur son bras.

Attention Spoiler Tome 1

Mon avis :
Mortels petits mensonges est la suite de Motels petits secrets de Laura Faria Stolarz (l’auteur de Bleu cauchemar). Suite parce qu’on retrouve la même héroïne, Camélia, ainsi que les personnages secondaires. L’intrigue du premier tome est très présente, mais bien résumée au fur et à mesure, permettant de lire ce tome indépendamment, même si je vous conseille de lire le tome 1 d’abord… histoire d’apprendre à connaître Ben notamment…

Camélia a vécu une année difficile (l’histoire du tome 1 justement) et Ben préfère s’éloigner d’elle, ne plus la toucher surtout… à cause de ce don qu’il a de voir le futur… Alors elle essaye de se remettre à vivre, lycée, atelier de poterie, copains… elle rencontre même Adam… Pourtant de nouvelles menaces l’entourent bientôt. Photos, voix, coup de téléphone anonyme… Serait-ce Ben ?

Une jeune héroïne intelligente, au moins dans ses rapports amoureux, ça fait plaisir à voir. Elle ne cède pas vraiment, même si elle en a envie… j’ai beaucoup aimé le caractère de Camélia même si tout ce qui lui arrive est un peu gros.

Comme dans Bleu Cauchemar on a une jeune adolescente qui se sent suivie et qui a quelques dons de famille qu’elle essaye d’appréhender. J’ai bien aimé les insertions du journal d’Alexia, et j’espère qu’un troisième tome nous permettra d’en savoir un peu plus sur elle.

L’histoire est prenante mais reste très adolescente, avec des parents trop occupés, d’autres qui se disputent, des amitiés et bien sûr l’amour, tout le temps, beaucoup. J’apprécie le personnage de Ben, je regrette qu’on ne le voit pas plus dans ce tome, mais c’est avec plaisir que j’ai vu évoluer leur rapport même si l’histoire avec Adam ne m’a pas emballée…

Un sentiment plutôt positif à la lecture de ce livre. J’y ai aimé le personnage principal, mais aussi l’ambiance générale et la façon dont le “don” de Camélia se manifeste, même si l’ensemble sonne très ado… et puis il y Ben alors…

+ L’avis d’Archessia sur le tome 1 et celui de Francesca sur le tome 2

+ Le tome 3 se nomme en VO Deadly Little Games, le 4 Deadly Little Voices… et les magnifiques couvertures, prises sur le site de l’auteur.

Deadly Little Secret Deadly Little Lies Deadly Little Games

+ des challenges :

   

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♥ Nuit tatouée de Charlotte Bousquet

La peau des rêves
1 – Nuit tatouée

de Charlotte Bousquet

Roman fantastique Adolescent / YA

Galapagos, octobre 2011
9782809805628, 14,50€
229 pages

Présentation de l’éditeur : [coupée pour éviter un spoiler…]
Etre libre de son destin.
Venger ses parents massacrés par des chimères, alors qu’elle n’était qu’un bébé. Telles sont les ambitions de Cléo, orpheline élevée par le clan du Passage, ennemi juré des créatures hybrides. Jusqu’au jour où, combattant l’une d’elles, Cléo voit ses certitudes voler en éclats. D’où vient son tatouage au poignet, étrangement semblable à celui de la chimère ? Que signifient ces visions terribles liées à la mort des siens ? Convaincue que son adversaire connaît la clé de son passé, l’adolescente se lance sur ses traces.

Mon avis :

La peau des rêves est l’histoire d’une prisonnière, une conteuse. Dans un monde postapocalyptique où les êtres humains se divisent entre Mens, Chimères et Mutants, Najma, est une gypsie, une voyageuse au corps couvert de tatouage. Raconter est son don, et lorsqu’elle commence on plonge en plein coeur de l’action.
C’est ainsi que l’on découvre l’histoire de Cléo, jeune Mens, maraudeuse, adoptée par le chef du Clan du Passage.
Cléo vit à Paris, un Paris qui n’en a plus que le nom, détruit, mais qui nous laisse voir quelques vestiges de notre époque. Enseignes aux lettres tronquées, publicités, monuments, on s’amuse à réconstituer les parcours de Cléo dans la ville. Le clan du Passage vit dans un ancien théâtre, et Cléo vit dans les pièces qu’elle lit, nous permettant ainsi de redécouvrir certaines histoires intemporelles – Cyrano, Othello, Oedipe -. Pourtant Cléo vit dans l’action : avec son clan elle participe à de nombreuses batailles contre les Chimères, les dégénérés, ceux d’en dessous ou les bêtes sauvages. Mais des cauchemars la rongent et lorsqu’elle s’attaque à une Chimère qui a le même tatouage qu’elle, tout bascule. Les Chimères sont-ils vraiment leurs ennemis ? Qui a tué ses parents ? Toutes ses questions la poussent à s’affranchir de ceux de son Clan peu à peu, nous entrainant à sa suite, à la recherche de réponses.

Quel magnifique premier tome, qui joue magnifiquement de l’effet d’abime, nous sortant parfois de l’histoire de Cléo pour mieux nous y faire replonger. On voit les volutes d’encre, et on se retrouve près de Cléo à nouveau.
Un monde bien décrit, bien qu’encore assez mystérieux, dans lequel on imagine chaque situation, chaque personnage. On a hâte de connaître la suite, et de découvrir un peu plus le personnage d’Axel…

Le triangle amoureux et le côté adolescent ne m’ont pas arrêté car ils sont mêlés à l’histoire et je me suis attachée à Cléo, héroïne forte et tourmentée.

Une écriture tout en finesse pour une histoire passionnante, riche de nombreux personnages et qui propose d’habiles liens avec notre monde. Un univers différent de celui de La marque de la bête mais dans lequel on retrouve toute la finesse de l’auteur, notamment avec cette héroïne forte, en quête de réponses.

Un gros plus aussi pour la couverture, magnifique et qui fonctionne bien avec le récit.

+ L’avis de Laure

+ Le site de l’auteur Charlotte Bousquet

+ La bande annonce du livre

+ Des challenges :

 

 

 

 

 

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