Anne de Green Gables * Anne la maison aux pignons verts

anne de green gablesAnne de Green Gables 💚
Anne la maison aux pignons verts
De Lucy Maud Montgomery

Nouvelle traduction et édition 2020
Monsieur Toussaint Louverture

Ma chère Anne, tu m’accompagnes depuis l’adolescence avec ton rire, tes cheveux roux et la poésie de tes mots. Tu étais l’amie discrète qui partageais mes soirées lectures. J’ai lu tes aventures des dizaines de fois, pleurant avec toi la mort de Matthew et bien des désillusions. J’ai détesté et aimé Gilbert autant que toi, j’ai rêvé d’une Diana dans ma vie.
Je t’ai suivi dans la guerre. Dans la mort. J’ai lu l’histoire de tes enfants. Celles des habitants d’Avonlea. J’ai aimé passionnellement l’île du prince Édouard en ce début du 20ème siècle.

J’ai grandi moi aussi mais jamais tu ne m’as vraiment quitté. Depuis toutes ces années tu restes l’amie de l’ombre qui m’apaise. Je lis encore souvent ton histoire. Les tomes gris de France Loisirs me suivent dans chaque déménagement, et la version anglaise les a rejoint.
J’ai vu les téléfilms, lu l’histoire de Marilla, et ma grande fille te connait déjà car elle a regardé Akage no An, un anim japonais de 1979 qui est plutôt fidèle…

Anne with an E promu par Netflix t’a fait connaître à tous, tu n’es plus vraiment mon Anne, mais au moins cela a permis de combler le manque éditorial certain en France, en republiant tes aventures dans une nouvelle traduction et surtout avec une couverture fabuleuse chez @monsieurtoussaintlouverture

Anne est une héroïne féministe, courageuse, amoureuse, poète… Une amie de toujours que je vous invite à rencontrer… Vous ne l’oublierez pas !

 

Voici mon article publié sur Instagram, je tenais à laisser aussi une trace sur le blog de cette série de roman, de cette héroïne que j’aime tant et qui m’accompagne souvent. Quand on se promène avec ma fille on invente des noms merveilleux pour les petits espaces singuliers de la nature, et c’est grâce à Anne.

Lien vers ma publication instagram : https://www.instagram.com/p/CLr_SViF6jn/

 

 

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Anne, la maison aux pignons verts – Roman

Rappelez-vous, début Mars, pour le défi 12 mois, 12 ami(e)s, 12 livres, j’avais demandé à 12 amies de me proposer “le” livre jeunesse qui a marqué leur enfance (lu avant 13/14 ans). Et j’ai donc 12 mois pour lire ces 12 livres ! Sauf, qu’ayant commencé en Mars, j’avais déjà 2 mois de retard… Retard que j’ai presque comblé en lisant ce mois-ci “les malheurs de Sophie” et “Anne, la maison aux pignons verts” et je suis en train de finir “les goonies” !

Et j’ai commencé par : Anne, la maison aux pignons verts recommandé par Sophie, qui m’accueille sur ce blog !

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Anne

Anne… La maison aux pignons verts

 Lucy Maud Montgomery

Éd. Julliard (1987)

pour la traduction française. En réalité, il a été écrit en 1908.

Cette histoire se passe au Canada, sur l’île du Prince Édouard. Marilla et son frère Matthew, qui commencent à être un peu âgés, décident d’adopter un jeune garçon orphelin afin qu’il les aide à la ferme. Mais quand Matthew arrive à la gare, il n’y trouve qu’une petite fille rousse de 10 ans, Anne. Après des débuts un peu difficiles (Anne est très bavarde et a beaucoup d’imagination, ce qui cause parfois de petits tracas…) Anne finira par être totalement chez elle dans cette maison aux pignons verts…

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Je n’avais jamais entendu parler de ce roman, pourtant un grand classique de la littérature jeunesse canadienne (vendu à plus de 60 millions d’exemplaires), jusqu’à ce que Sophie m’en parle en disant que c’était un de ces livres préférés (bon ok, ex-aequo avec Harry Potter !! ;) ). J’ai ensuite lu un roman “Le train des orphelins” de Christina Baker Kline, dans lequel il est fait mention de ce roman… Je l’avais donc acheté (et mis de côté parce que j’avais des trucs plus “urgents” à lire !)

Ce défi a donc été l’occasion de le sortir enfin de ma PAL et de le lire…

Extrait : – Oh, vous pouvez parler autant que vous voulez. Ça ne me dérange pas. (Matthew)
– Oh, merci, merci beaucoup. Je sens déjà que vous et moi, nous allons nous entendre merveilleusement. C’est un tel plaisir que de pouvoir parler quand on veut, sans se faire dire que les enfants sont faits pour être sages et pour se taire ! On m’a répété ça des millions de fois. Et les gens rient de moi, en plus, parce que j’utilise de grands mots. Mais si on a de grandes idées, il faut bien se servir de grands mots pour les exprimer, pas vrai ? (Anne)
– Eh bien, ma foi, ça me semble raisonnable, dit Matthew.
– Mme Spencer a dit que je devais avoir la langue bien pendue par le milieu. Mais ce n’est pas vrai : elle est solidement arrimée à un bout. Mme Spencer a dit que votre domaine s’appelle Green Gables à cause de ses pignons verts. Je lui ai arraché tout ce qu’elle savait sur le sujet. Elle m’a dit qu’il y avait plein d’arbres tout autour. J’étais aux anges ! J’adore les arbres. Il n’y en avait pas autour de l’orphelinat, à peine quelques pauvres choses chétives et rabougries, devant la bâtisse, étouffées dans des cages en forme de grilles et peintes en blanc. On aurait dit des orphelins, eux aussi, ces pauvres arbres. J’aurais presque pleuré, rien qu’à les regarder.

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Et je ne le regrette pas, j’ai passé un très agréable moment avec Anne, Marilla et Matthew ! C’est une histoire pleine de fraîcheur et de poésie, l’imagination et l’appétit de vivre d’Anne sont contagieux.

En fait, le premier mot qui m’est venu à l’esprit en fermant ce roman est “délicieux” ! Un charme au parfum légèrement suranné s’en dégage et l’écriture enthousiaste nous transporte là-bas, sur l’île du Prince Édouard (que j’aimerai bien visiter maintenant, c’est malin !).

Anne est  une petite fille très émotive, tout est transfiguré par sa vision des choses et son imagination. Elle affuble les lieux de noms magiques et enchanteurs : Une rue bordée d’arbres fleuris se voit ainsi renommée “le chemin blanc des délices“, une mare devient “le lac aux miroirs“…

J’ai d’ailleurs découvert que la maison existe et que ce roman participe grandement au tourisme de l’île du Prince Édouard :

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