FBI Animaux Disparus – Un perroquet nommé Rocco

Roman 9-12 ans

FBI Animaux Disparus

Un perroquet nommé Rocco

de Gérard Lucas

et Joëlle Passeron

Scrinéo Jeunesse, 2012
9782919755882
160 pages, 7,90€

C’est le jour de la rentrée en CM2 pour Félix, Bruna et Inès, trois amis inséparables. Mais Bruna est absente. Son perroquet Rocco a disparu pendant les vacances et elle est si triste qu’elle ne veut plus retourner à l’école. Félix jure qu’il va retrouver Rocco et nos trois aventuriers vont alors mener une enquête qui les amènera à affronter tous les dangers avant d’éclaircir enfin le mystère de la disparition du perroquet…

Félix, Bruna et Inès (FBI donc) sont en CM2 tous les trois. De jeunes héros donc, mais une vraie aventure, et même une vraie enquête puisque le perroquet de Bruna a disparu!

De premier abord ce roman m’a paru un peu simpliste, voir niais. Je ne suis pas fan de la couverture, le Félix Bruna, Inès pour faire FBI… bref des petits détails qui ne m’ont pas convaincu. Pourtant la suite de l’histoire a su relever mon intérêt car l’enquête devient intéressante et ces petits héros sont attachants. Félix surtout avec son courage d’enfant m’a beaucoup plu. Cette petite bande d’enfants qui parcourent le quartier pour retrouver un perroquet est assez singulière finalement, et tous les petits détails de leur vie les rendent plus vivants.

Outre l’attrait de l’enquête menée par de jeunes enfants, qui plaira aux lecteurs, c’est avant tout le lien avec un thème d’actualité qui a retenu toute mon attention. Les Roms et l’expulsion, un thème difficile, pas évident à traiter sans rentrer dans des questions politiques difficiles. Ici c’est avec délicatesse, sans tout expliquer, juste pour aborder ce sujet, montrer un autre visage… J’ai aimé la façon dont c’est abordé, et surtout que quelques pages à la fin du livre, après l’histoire donne des informations sur les Roms et proposent des jeux.

Un petit roman attrayant et divertissant mais attaché au monde réel, à découvrir.

F. B. I. animaux disparus est une nouvelle série, vous pouvez donc retrouver Félix Bruna et Inès dans d’autres aventures.

+ L’avis de Marianne, celui de Sophie

Challenge Jeunesse YA

L’épopée du perroquet de K. Reichs

Roman adulte – plutôt fille –

L’épopée du perroquet

de Kerry Reichs

traduit par Christine Auché

Oh ! Editions, mars 2012
9782361070298, 19€90
416 pages

Une pétillante jeune femme en quête d’elle-même, Un perroquet au sens de l’à-propos déconcertant, Une vieille voiture bringuebalante… Tous en route pour Hollywood ! Cette fois, la coupe est pleine ! A 25 ans, Maeve est sur le point de craquer. Alors qu’elle vient de perdre son job, ses parents ont décidé de lui couper les vivres pour l’aider à se prendre en charge… Ni une ni deux, Maeve, accompagnée de son perroquet Oliver, part refaire sa vie à Hollywood.
Mais c’est compter sans le destin qui s’acharne. En pleine traversée des Etats-Unis, sa voiture rend l’âme au milieu de nulle part. Voici Maeve coincée avec son perroquet, loin des siens, loin de son rêve, dans une petite ville perdue du fin fond de l’Arizona. Petite ville perdue certes, mais qui recèle bien des charmes, comme Maeve ne tarde pas à le découvrir… Au point de renoncer à rejoindre la mythique Hollywood ?

Bien que la couverture ne me plaise pas beaucoup j’ai ouvert ce roman avec une grande curiosité. Curieuse de savoir ce que la fille de Kathy Reichs (auteur des livres à l’origine de la série Bones) pouvait bien écrire, mais aussi avec l’envie de traverser les Etats-Unis…

Ce roman est en effet une épopée, celle d’une jeune femme et de son perroquet, Oliver, à travers les Etats Unis. De la Caroline du Nord à Los Angeles pour être exacte. Un voyage initiatique pour cette jeune femme qui veut changer de vie. Une voiture ancienne, quelques bagages et son perroquet, voici Maeve en route. Mais qui dit vieille voiture dit réparation et donc argent… son voyage se déroule donc au rythme des garages et des petits boulots.

Difficile dans un premier temps de cerner Maeve, et l’histoire commence de façon assez banale par une fuite en forme de voyage. C’est finalement l’arrivée à Coin Perdu qui fait réellement démarré le roman. Nous découvrons alors de nombreux personnages hauts en couleur et Maeve elle même nous apprait dans toute sa complexité et ses secrets.

Si ce roman est clairement féminin j’en ai apprécié le ton d’autant plus qu’il ne s’arrête pas uniquement aux histoires d’amour nous offrant à la fois amitié, épreuves et surprises. Une surprise particulièrement pour ma part, que je n’ai vu arriver que très peu à l’avance, et qui nous offre un thème qui m’aurait fait fermé le livre dans les premières pages. Pourtant j’ai continué ce roman, attachée déjà aux personnages et à l’histoire et j’ai continué ma découverte avec d’autant plus d’intérêt.

L’auteur place  l’héroïne dans l’univers des livres, librairie, livres jeunesses, livres anciens, auteur… un aspect superficiel mais qui fait un petit plus intéressant, tout comme les noms de villes. Pas évident dans la traduction mais Maeve décide en fait de parcourir sa route par les petites routes en suivant les noms de villes étranges, l’occasion de découvrir les noms farfelus des villes américaines, comme Coin Perdu, Nulle Part… L’auteur ajoute encore un peu de personnalité à Maeve avec une passion pour les chaussettes fantaisies qui m’a beaucoup fait rire!

Si l’auteur a très bien alterner les ambiances et les tons dans son récit on pourrait aussi aisément lui reprocher quelques facilités. Les histoires amoureuses sont clairement déjà vues, mais mêlées à l’ensemble elles sont plutôt convaincantes. Finalement les sentiments l’emportent, Maeve a su me toucher et je ressors émue de ce roman.

Une aventure féminine et intérieure au ton sincère qui nous parle en plus de livres… Une belle distraction !

 + Il semble qu’une bonne partie de la blogosphère l’ai déjà lu, ce ne sont pas les avis qui manquent :

Lael : “Un roman rafraîchissant et touchant.”
La conteuse : “Un très chouette livre  ”
Stellabloggeuse :  “un joli coup de cœur”
Un coup de coeur aussi pour Galleane 

Heureusement il y a aussi des déçues : {pour la diversité des goûts et des couleurs}

Cynthia : “ce roman n’a pas su toucher mon coeur de lectrice…”